Comment démontrer que les « réas » ne sont pas remplies de non-vaccinés ?

Vaste sujet qui met régulièrement à mal l’unité familiale et à l’épreuve les amitiés les mieux armées.

Une fois que l’on sait que les services de réanimation ne sont pas le radeau de la méduse complaisamment brossé par les Pfizer Blinders, comment le prouver efficacement à votre « délicieuse » belle-sœur ou à votre collègue de bureau encarté à la République-en-Vax, sans parler de votre imbécile de voisin, que nous renonçons à décrire (puisque nous avons tous à peu près le même).

Deux solutions possibles (selon nous). L’une sans issue, l’autre plus concrète.

La mauvaise solution : se référer à une étude que vous estimez sérieuse.

Cette voie est sans issue car vous situez le débat sur le terrain de l’opposition entre le gouvernement et une étude (forcément) dissidente.

Grave erreur stratégique : comment imaginer convaincre qui écoute M. Castex, qui fait confiance à M. Véran, qui ne se demande pas pourquoi un gouvernement, qui ment sur à peu près tout, se mettrait tout à coup à dire la vérité juste sur le Covid ?

En d’autres termes vous perdez votre temps.

La meilleure des études ne serait même pas lue.

Cela dit, rien ne vous interdit d’essayer. Pour notre part nous avons une petite faiblesse pour l’étude récente de Reinfo-Covid, autant technique que parlante.

Donc si le cœur vous en dit : https://reinfocovid.fr/science/non-les-non-vaccines-ne-saturent-pas-les-reanimations/

A défaut nous vous suggérons une méthode de démonstration pro-domo qui (Mgr Bossuet nous le disait hier soir encore, en sirotant un fond de Mercurey 1er Cru) se conçoit bien et donc s’énonce clairement :

Le reproche inique fait aux non-vaccinés est de remplir les services de réanimation, d’engorger l’hôpital, de submerger les services, de provoquer le transfert des malades, le report d’opérations, sans oublier le fameux tri des patients au cul du camion.

Moyennant quoi les non-vaccinés (devenus donc anti-vaxx) seraient à la source de tous les maux de l’hôpital, ce qui permet d’exonérer d’un coup, d’un seul, les quelques centaines de politiques incapables et de mandarins irresponsables qui depuis 20 ans mettent la santé publique à l’os en toute impunité.

Faisons litière de ces âneries.

1. Lits de soins critiques disponibles

La France possède environ 20.300 lits dits de soins critiques qui se répartissent entre :

– lits de surveillance continue : 8.100

– lits de soins intensifs : 6.000

– lits de réanimation proprement dite : 6.200.

Pour plus de détail : https://basta-covid.fr/les-soins-critiques-linertie-au-volant/

2. Occupation des lits

Les lits de soins critiques ont été occupés lors des différentes vagues épidémiques de façon contrastée. La lecture et la comparaison n’est (relativement) aisée que depuis la 2ème vague (le cafouillage de la 1ère vague rend aujourd’hui encore fort complexe une analyse comparative sérieuse).

La consultation de la courbe d’occupation des soins critiques permet de constater les occupations suivantes :

Vague 1 / Mars 2020 / variant WUHAN : 7000

Vague 2 / Novembre 2020 / variant MARSEILLE IV : 4900

Vague 3 / Avril 2021 / variant ANGLAIS : 6000

Vague 4 / Août 2021 / variant DELTA : 2900

Vague 5* / Décembre 2021 en cours / Variant DELTA : 3821** au 8 janvier 2022

Vague 6* / Janvier 2022 en cours / Variant OMICRON

* pour des raisons mécaniques, même si en décembre 2021 Omicron accélère, les soins critiques sont encore très majoritairement issus du Delta.

** Selon les données du Dr Kierzek, au 18 décembre 2021, les soins critiques accueillaient 2900 malades pour cause de Covid, répartis en 42 % de surveillance continue, 30 % de soins intensifs et 28 % de réanimations. Les « réas » Covid occupaient donc 28 % x 2900 = 812 lits soit le 13 % (812/6200) des lits de réa. Transposées à aujourd’hui, les réas seraient donc de 28 % x 3821 = 1070 soit le 17 % des lits de réa.

https://basta-covid.fr/bouffonnerie-hospitaliere-en-rea-mineure/

https://basta-covid.fr/pour-noel-offrez-donc-des-faits-tetus/

3. Vaccination : selon le graphique ci-dessous la population est très majoritairement vaccinée, de sorte que les non-vaccinés sont ultra minoritaires :

Pour les catégories les plus à risque de développer une forme dite « grave » et donc de s’en aller en soins critiques voire en réanimation, celles donc qui représentent l’immense majorité des hospitalisés, des soins critiques et des décès, les non-vaccinés sont au 31/12/21 :

65 – 74 ans : 342.100

74 ans et + : 528.300

Total : 870.400 (au delà de 65 ans il y a donc 870.400 personnes à emmerder)

Rappel : à fin 2020 les non-vaccinés représentaient dans ces classes d’âge le 100 % de la population soit :

65 – 74 ans : 7.378.000

74 ans et  + : 6.373.000

Total 13.751.000

Calcul :

– à fin 2020 : si l’on considère le rapport entre les soins critiques occupés et la population majoritaire concernée, nous aboutissons à un ratio de 4900 / 13.751.000 = 0,036 %.

– à ce jour appliquer ce même 0,036 % aux non-vaccinés des mêmes classes d ‘âge aboutit à 0,036 % x 870.400 = 313 malades, et donc très loin des 3821 lits de soins critiques actuellement occupés.

Précisions :

– les non-vaccinés recensés ci-dessus par Covid Tracker sont ceux n’ayant reçu aucune piqure, et donc hors les manip de la Drees qui gonflent on le sait maintenant les chiffres en y fourrant à peu près tout ce qui est susceptible de fournir de bons « chiffres » au délire vax’up nation de notre gouvernement pro-Pfizer.

– le même calcul est globalement obtenu en considérant des classes d’âge plus larges, en ajoutant par exemple la catégorie des 50 – 64 ans : les vaccinés étant très majoritaires dans la population, ils le sont aussi en soins critiques, après avoir reçu une mixture dont on comprend le désastre.

– Delta était moins grave que les variants précédents et donc il faudrait même revoir à la baisse le pourcentage de l’année 2020 : si à fin 2020, le Marseille IV envoyait en réanimation un pourcentage de X % de la population, un an plus tard ce X % issu du Delta est forcément atténué.

Au reste les témoignages et analyses professionnelles se multiplient qui confirment que les vaccinés sont aussi malades que les autres et que la propagande gouvernementale se résume à une longue randonnée de VRP pro-Pfizer.

Voir par exemple le mémo de la microbiologiste Corinne Reverbel

https://twitter.com/CorinneReverbel/status/1480107833882521600?s=20

Le bilan est donc en tous points lamentable, et ce d’autant plus que l’on s’entête à ne pas appliquer les traitements existants : jusqu’où ira cette folie destructrice ? ou devrait-on dire merdique ?