Le Temps se fait l’écho de la découverte par l’EPFL (École Polytechnique Fédérale de Lausanne) et le CHUV (Centre Hospitalier Universitaire Vaudois) d’un nouvel anticorps capable de neutraliser tous les variants du Covid.
Contrairement à ce que laisse entendre involontairement dans la précipitation le site helvétique, cet anticorps n’est pas (à ce jour) un anticorps monoclonal au sens strict, mais bien, comme indiqué plus bas dans le même article, un anticorps « isolé à partir d’un donneur infecté ».
Bémol toutefois : si l’anticorps miracle (de son petit nom P2G3) a bien été isolé à partir d’un donneur infecté, la précision s’invite que la fameux malade avait été « vacciné deux fois ».
Cet anticorps est-il donc le produit d’une réaction immunitaire naturelle de l’organisme, ou l’avatar bâtard d’un système immunitaire préalablement secoué comme un prunier par la chimère vaccinale ARN ?
De la réponse à cette question dépendra largement l’accueil à réserver à cette « découverte » …
Sans parler du nom de baptême. Les paris sont ouverts : P2G3 ou « Enièmenfumagdeslab » ?