Le premier quinquennat d’Emmanuel Macron fut de bout en bout placé sous le signe du démissionisme, du renoncement, de la fuite, donc du gâchis et du ratage les plus complets.
Un résumé (forcément incomplet) ?
Par le jeu complaisant des faveurs majeures, sinon exclusives, accordées à la finance mondiale et à la spéculation, notre économie productive et prospective s’est encore affaiblie. En particulier rigoureusement rien n’a été fait y compris dans les secteurs d’avenir, dont notre Deus ex patatras fait si grand cas, ce qui implique l’assurance de notre sujétion durable à l’étranger.
Par la poursuite de la privato-destruction systématique des services publics, notre vie quotidienne est chaque jour plus dépendante d’arbitrages exclusivement financiers (largement étrangers eux aussi de surcroît).
Par la déroute totale face aux firmes pharmaceutiques, l’intégralité de notre système de santé est placé sous la coupe de pharmaco-financiers lancés dans une vaste entreprise de contrôle despotique de notre quotidien, au point que sans le moindre état d’âme l’Etat a abandonné sa population à une expérimentation bio-chimique générale sauvage (et étrangère).
Notre sujétion à l’Amérique hégémonique est devenue entière depuis que la guerre d’Ukraine est venue parachever la chape de plomb issue de la tyranno-pandémie dite Covid-19 : la perte de souveraineté est totale, l’Amérique n’ayant qu’à donner ses ordres pour que ses exécutants internationaux (OTAN, OMS), européens (Commission Européenne, EMA) et nationaux les exécutent à la lettre sans jamais moufter.
Enfin (but not least, comme dirait l’autre), par l’usage de toutes les méthodes antidémocratiques, antiparlementaires et antirépublicaines disponibles, nos droits ont reculé, et reculé gravement : en France sous Macron 1er nos droits fondamentaux sont en péril comme ils ne l’ont jamais été depuis 1945.
Le bilan de ces cinq ans de macropoly est un désastre.
Le second mandat s’ouvre lui sous d’inédites auspices : le démissionisme macronien présomptueusement pratiqué jusqu’en pseudo campagne électorale se solde par un parlement fort composite.
Evidemment, la réaction de notre Duce douché est à l’image de son premier mandat : tout sera dans la fuite.
Fuir d’abord le sujet de la nomination du premier ministre, en organisant avec Miss Bourne la pantalonnade de sa vraie-fausse démission envoyée-refusée (ce qui nous donne aussi une idée du niveau de la dame).
Fuir ensuite surtout la recomposition politique avérée, en ne tentant (sous le couvert d’une consultation grandiloquescente des chefs de clan) que le débauchage au rabais de tous les n’importe-qui susceptibles de lui assurer le maintien des pleins pouvoirs, hors lesquels comme tout dirigeant autoritaire M. Macron s’avère dans l’incapacité de même concevoir sa fonction.
Fuir et nier enfin jusqu’au bout, au lendemain même de l’élection majeure des représentants de la Nation, les mécanismes de la souveraineté populaire mis en œuvre par nos textes fondateurs.
Fuir et nier de ce fait la République elle-même.
La République en miettes donc.
Et probablement en même temps (que rien du tout).