Depuis cinq ans nous sommes largement habitués à la com en rafale dont ce gouvernement, diablement mauvais, use et abuse chaque fois qu’il tente de faire passer une idée chez les gueux.
Mais là, ça se gâte, et ça se gâte en Haut Lieu …
Que son Immodeste Grâce ARN perde sa majorité de députés bien dociles, et c’en sera fait de la start’up nation.
Qu’un nombre suffisant d’élus rétifs à son Auguste Immacolata soient élus et Adieu le Conseil de défense et les petits fours au diesel de caviar, finies les escapades à la Cascade, walou les pieds de veaux farcis à la poudre d’or chez Zézette, terminées les parties de bilboquet avec Bourla.
Donc, comment dire, Manu a les jetons, les moineaux, les copeaux.
C’est vrai que ne pas faire campagne à la présidentielle, ça vous la posait façon Jupiter à la Samaritaine. En revanche s’en cogner pareil pour les législatives, comme dirait Castex, y’a comme du mou au cardan. En gros les députés LRem ont les miquettes de qui ne vaut pas tripette. Et tout ça c’est remonté en Haut Lieu.
Donc fini de rire, la kalach à promesses est de retour : du coup, le 31 mai, Manu-la-seringue nous annonçait (via son enfumage « flash ») « un changement de logique complet » à l’hosto, et nous, nous demandions donc « Fort bien Sire mais complet jusqu’où ?»
D’autant que trois jours plus tard, le même Soi-Même nous refaisait déjà la carte des auspices en régions. Pas le temps de souffler.
Mais non. Salade, re-salade et dix de trognon : rien à faire. La mission flash, son commanditaire Soi-Même ne l’attendra pas plus que ça, puisque pas un jour ne s’écoule sans que déjà des « mesures » (de préférence n’importe lesquelles) ne soient annoncées (encore un peu et le Gorafi sera (très) en dessous de la vérité).
Voilà qui est d’ailleurs flatteur pour le Docteur Alibi Von Braun qui, empêtré dans la flash attitude, ne va plus savoir dans trois semaines sur quel bouton appuyer pour plaire à sa Grandeur.
Le 7 juin, c’est Miss Borne (prononcer comme pour Jason) qui a promis « des réponses rapides pour les hôpitaux » déplorant que « Les personnels de terrain ne sont pas écoutés », et promettant « des réponses rapides, dès cet été, un travail de fond, territoire par territoire, bassin de vie par bassin de vie »
Le bassin de vie, on a un peu de peine à situer. Le nouveau nom pour désigner les provinces peut-être ? Ou alors seraient-ce les zones de vaccination prioritaires ?
Apparemment toutefois le travail de fond, lui, n’a pris que 24 heures (le bassin ne devait pas être bien loin) puisque ce matin c’est la ministre de la santé, Mâm Bourguignon, qui dès Potron Manu nous déroule en toute simplicité « les premières mesures ».
Sans attendre donc « la fin de la « mission flash » [ni même son début …] sur la crise aux urgences , la ministre a annoncé ce mercredi ces premières mesures qui peuvent en gros se résumer par : des sous, des sous, des sous, et surtout votez pour Môa.
Mais on ne se paie pas notre tête. Non, non, c’est juste une impression liée au bassin de vie.
D’autant que dans le plus grand sérieux, l’exécutif organise en revanche en douceur le prolongement du pass vaccinal et la mise au point des nouvelles mesures coercitives pour le début de l’été.
Et que va donc comporter cette énième loi d’oppression (à part le bottage de cul au Parlement) ?
Simple : Comme selon la loi du 11 novembre 2021, la France (ou ce qu’il en reste) est toujours sous « état d’urgence », cette mesure exceptionnelle ayant été prorogée jusqu’au 31 juillet prochain, le gouvernement va présenter un texte qui lui permette « d’intervenir si la situation sanitaire était amenée à évoluer après le 31 juillet, par …. des « mesures de freinage » de l’épidémie », sans compter la recommandation de « prendre rendez-vous pour un second rappel de vaccin …. les axes les plus solides pour lutter contre l’épidémie »
Donc on n’a pas repris les mêmes, mais on recommence. On le sent mezzo. Surtout le coup du freinage.
Evidemment, nous l’avons compris, les amateurs qui balancent n’importe quelle promesse en espérant rameuter le chaland pour dimanche n’ont rien de commun avec l’équipe II qui, elle, nous prépare la dictature 2.0.
Finalement, pas sûr qu’on puisse se passer de Radio Londres.