Le grand Mic-Macron des comités théodulo-sanitaro-politicards a donc, par la grâce de notre Lumière des éteints, accouché d’un nouvel ectoplasme, pompeusement dénommé « Comité de veille et d’anticipation des risques sanitaires », ou plus simplement « Comité de Veille Sanitaire » pour les intimes.
Cet énième aréopage d’entregent pharmaceutique se substitue au « Conseil Scientifique Covid-19 », ex-Delfraissy-Remdesivir-Team et au « Conseil d’Orientation de la Stratégie Vaccinale » poussiéreusement comptable des milliards de milliards de brins d’ARNm et de leurs rebuts de spike qui inondent encore l’organisme de millions de nos malheureux compatriotes.
En revanche, ce nouveau symposium vaccinal itinérant ne devrait faire d’ombre ni à l’Académie de Médecine volontiers engoncée dans une commode éthique de circonstance (voir la « Litanie des Affreux »), ni au HCSP (Haut Conseil de Santé Publique), ni surtout (et encore moins) à la Haute Autorité de Santé, HAS, cette dernière étant paradoxalement chargée de dire si « au regard de l’évolution de la situation épidémiologique ou des connaissances médicales et scientifiques » l’obligation de vaccination des soignants est ou non encore « justifiée », tâche par essence prospective qui eût dû revenir au nouveau comité mais que l’on a jugé probablement plus prudent de confier à la HAS dont on sait en haut lieu la fidélité aveugle au dogme provax-ARN.
Qui dit comité, dit président, dit donc nomination d’en haut, en la personne cette fois du Pr Brigitte Autran, universitaire spécialiste en immunologie, proche dans ses travaux sur le VIH de l’inévitable JF Delfraissy, membre du défunt COSV by Alain Fisher, animatrice enfin du consortium sur la recherche vaccinale CoReVac, laquelle œuvre sous les auspices du plus encore inévitable Sahib Yazdan-Panade, sans parler des habituelles passerelles liées à l’Institut Pasteur, ou à l’Inserm, pour ne citer que ces mecs-là.
Quoique le curriculum de la dame (et son historique sur Transparence Santé) plaident largement pour un alignement de sa part sur la doxa covid by Big Manu-Pharma, nous étions d’avis de la laisser faire ses preuves.
En gros (et puisque telle est sa mission) que ce « comité de veille et d’anticipation des risques sanitaires » se réunisse, assure « sa veille scientifique », puis après analyse émette « des recommandations » y compris « en tant que de besoin, …… sur la stratégie vaccinale mise en œuvre, le cas échéant, face à une menace sanitaire identifiée par le comité »
Ça, c’était la mission, la vraie, tout récemment définie par les parlementaires sur pression instante du très Haut.
Et bien il faut croire que ce comité macronien de plus n’a (à l’instar des autres fumeuses émanations pondues par notre Elysée start’loupé) pas la plus petite conscience de ce que sont ses véritables obligations, puisqu’à peine bombardée, la Madame en profite pour d’emblée pulvériser le cahier des charges : aucune réunion, pas la moindre analyse, mais la voilà qui passe directement (et toute seule) au bla-bla média, façon prescription au bon peuple.
En vrac, Mme Autran, nous annonce en fanfare que « l’épidémie de Covid n’est pas derrière nous » et se dit « quasi-certaine qu’il y aura une vague à l’automne » c’est-à-dire « un pic épidémique à la rentrée ».
Sera-t-il dû à « un nouveau variant ou au retour du froid » ? Réponse « Nous ne sommes pas devins ». Ravi de vous l’entendre dire, très chère.
Il est vrai qu’annoncer le pire en 7/7 – 24/24 aura donné aux émissaires de Big Pharma une contenance censée les exonérer d’avance des montagnes de prévisions oiseuses débitées au kilomètre : que le pire ne se vérifie pas, et l’émissaire aura tenu la barre ; qu’il se produise, et donc on nous l’avait bien dit.
Comme le Pr Didier Raoult le répète en substance régulièrement, prédire le pire est encore la meilleure façon d’espérer avoir un jour raison sans trop se fouler : même une horloge arrêtée indique l’heure exacte deux fois pas jour.
Enhardie par tant de prédictions auto-abortivo-réalisatrices, la Présidente se lâche même plus avant : « Aujourd’hui, il faut aller vers le vivre avec » (en Manubidon dans le texte) et nous dit même comment y aller vers le « avec-machin » : grâce-au-vac-cin, estimant donc et d’ailleurs à cet égard qu’il y a “malheureusement encore trop de personnes non vaccinées ou non revaccinées.”
Ne nous dites pas qu’on le lui a soufflé …
Et donc le comité, annonce-t-elle, « va conseiller le gouvernement, pour élargir l’accès aux médicaments et aux vaccins ».
Voilà donc un comité dont le président, avant même le moindre des travaux prévus, comme les précédents, ne s’encombre pas de réflexions excessives, mais lit l’avenir au plafond et en tire la déduction miraculeuse qu’il faut donc une énième fois renforcer la vaccinolâtrie ambiante.
C’est Manu et ses amis du club Pharma qui vont être contents, encore qu’on ne sache pas qu’il fallait absolument un énième comité pour faire, refaire, dire et redire encore et toujours les mêmes salades provax-ARN.
D’autant que questions prédictions oiseuses, et certifications en bloc, la dame en connait apparemment un rayon.
Le 26 novembre 2020 en effet, alors que pas la moindre injection de « vaccin » ARN n’a encore été pratiquée, le Pr Brigitte Autran déclarait à l’antenne : “Les essais cliniques montrent qu’il n’y a pas d’effets indésirables graves” à la vaccination au Covid-19… »
Or à cette date, les « scientifiques » ne possédaient à peu près rien d‘autre que les promesses commerciales dithyrambiques signées Pfizer et Moderna.
Quant aux essais cliniques ils n’étaient évidemment pas terminés en novembre 2020 puisque leur fin est prévue pour (au plus tôt) octobre 2022, sans même compter les études de risque en cours à plus longue échéance.
Sacré estomac la petite dame ! En 2020 déjà.
Et maintenant aux commandes du comité de “mise en veilleuse sanitaire” … !