Négation des effets secondaires : séquence décrottage chez MT FRANCE

A l’heure où, sous les hourrah des Pfizer Blinders, RT FRANCE plie bagages en laissant quelques 150 salariés (français) sur le carreau zelenskiste, c’est tout le contraire chez leurs collègues de MACRON TODAY FRANCE : là-bas c’est le moment du lessivage, du nettoyage, bref du décrottage.

Il faut dire que, de la mi-mars 2020 (époque du premier confinement épidémico-bonapartiste) à l’implosion en été 2022 des Delfraissy Raptors, la presse au Manu n’a pas chômé : trois confinements, deux couvre-feux, quatre doses, pass sanitaire, expulsion des soignants réfractaires, pass vaccinal, sans compter les innombrables, interminables, pompeuses, assommantissimes prestations de nos invraisemblables cassandres ministériels, le tout au son cornaqué du piétinement de cinquante siècles de soins au malade !

Il en a fallu de l’estomac pour déglutir en boucle les pires fadaises, censurer les évidences les plus claires, avaler les plus honteuses instructions propagandistes, véhiculer les plus indignes ostracismes, le tout à seule fin d’en restituer le digestat à une population complaisamment broyée entre le bâton, macroniste et la carotte pire, macronarde.

En vérité rien n’aura été épargné à la presse loyaliste, qui toute entière dévouée à son maître, se sera même remué le pompon tout le second semestre 2022 afin de tenter de faire mousser les vagues 7, 8 et 9. En pure perte on le sait, et il faudra donc guetter fébrilement la prochaine vague en espérant l’arrivée enfin du variant définitif, du maous costaud, celui qui permettra de mettre enfin le pays en coupe réglée, au pas de la vaccination confinante par reconnaissance fessiale.

Alors ? … Et bien alors, en haut lieu, dans l’attente du Pfizarmageddon, il a été décidé de laisser souffler les trois douzaines de rossinantes à peine dessaoulées qui peuplent les restes de ce que fut la grande presse française. Repos donc, brides détendues oui, mais non pas inactif. Au repos les troupes, même faisandées, sont priées de nettoyer le campement !

Nettoyer quoi ? Et bien les restes du festin pardi, les reliquats de la bamboche infernale, de la débauche ARN, de l’orgie de dingue à laquelle s’est sur notre dos livrée la pharmaco finance, non sans l’aide maréchalesque de la toute puissance administrative et policière.

Les reliefs de cette saoulographie génique en camisole majeure ont un nom : effets secondaires. Et il importe de les faire disparaitre : décrassage de rêve pour une presse loyaliste définitivement décatie, déraison salutaire pour soudards de l’info génufléchis.

On ne présente plus les thérapies d’injection génique d’ARNm, parées on le sait des prétendues (et incommensurables) vertus de « vaccins anti-Covid ».

Comme nous l’avions déjà souligné, et comme le rappelle fort opportunément l’lNSERM (soi-même assez peu antivax tout de même), la mise au point d’un médicament requiert le suivi (donc le scrupuleux respect) des trois phases préalables que sont (I) l’étude de toxicité, (II) l’étude des effets indésirables et du bénéfice thérapeutique, et (III) l’étude d’efficacité sur cohorte importante, cette dernière durant « souvent plusieurs années, le temps de recruter les patients et de suivre l’évolution de leur état de santé ».

Or, et on le sait, non seulement la phase I (décisive) n’a jamais été exécutée, non seulement la phase II ne fut que le théâtre d’essais commerciaux à visée publicitaire, mais pire encore la phase III ne fut pas réalisée avant validation, aboutissant à des injections précipitées par milliards, et réalisées sous la contrainte in vivo sur la population !

L’hypocrisie de cette expérimentation insensée est d’autant plus inique qu’après avoir fermé les yeux sur le procédé, le pouvoir politico sanitaire se contrefiche tout autant de son aboutissement : pas question du moindre bilan. Circulez, il n’y a rien à voir.

Aux orties donc les « effets secondaires ». Et là, la formule est simple : il suffit de les décréter « sans rapport prouvé » avec les injections et l’affaire est dans le sac.

Et du même coup ceux qui (industriels du médoc, pouvoir sanitaire, politicards irresponsables, presse asservie) pour justifier les injections géniques, nous ont précipités dans l’inconnu, l’incertitude, l’approximation, le trou noir mondial du lucre mortifère, sont les mêmes qui à l’heure de (prétendument) étudier les effets secondaires se mettent à pinailler, à discourir façon chochotte, à faire assaut de nuances inouïes, à couper les injectés en quatre, bref à exiger des preuves, irréfutables, démontrées, écrites, quand ce n’est carrément confessées en triple exemplaire sur véran chiffon ou attal gaufré.

A chaque titre donc sa feuille de route. Objectif : casser les effets secondaires, les discréditer, les réduire à de banales coïncidences, complotistes donc de surcroit (à la bonne heure !). Que les malheureux qui se sont fait perforer le lard souffrent, et en silence s’il vous plait.

Parmi les premières à se lancer, citons « La santé au Quotidien », newsletter vaguement médico-prémachée destinée au député-maire de plus de cinquante ans (à jour de ses injections) et qui d’emblée nous situe le niveau de sa vision du problème.

A la question « Les vaccins anti-Covid sont-ils à l’origine d’arrêts cardiaques inexpliqués ? » la réponse est lapidaire : non ! Et pourquoi ? Parce que (tenez-vous bien quand même) « l’extrait vidéo diffusé sur les réseaux sociaux [par les complotistes donc] … est tiré d’une interview … diffusée sur BFMTV le 28 décembre dernier [2022]… [à propos des] « décès survenus au sein du centre hospitalier de Remiremont (Vosges) avant décembre 2020 ». Gagné ! Fakenews gratuite, et dix de der, puisque « le décès de la maman de Charlotte Zanin a eu lieu avant décembre 2020 alors que les premières injections ont eu lieu fin décembre 2020 ».

La chronologie rétropédalée au secours de la science infuse : LE décès de LA maman de Charlotte est antérieur au début des injections ARN, ce qui prouve bien qu’elles ne peuvent pas être à la source d’arrêts cardiaques. A la Santé au Quotidien on ne nous la fait pas. Non mais !

Plus technique, voire plus cérébral, mais toujours « au quotidien » (désolé), le risque d‘AVC est à son tour passé au crible.

« Selon « l’un » ( !) des systèmes de surveillance de la sécurité des vaccins américains », sur 550.000 personnes de plus de 65 ans ayant reçu une dose de rappel du vaccin bivalent, 130 avaient subi un AVC ischémique (infarctus cérébral) dans les trois semaines qui suivaient l’injection ».

Et bien, croyez-nous si vous voulez, mais coup de chance, « les autorités sanitaires américaines viennent de rendre leur rapport : le risque est jugé extrêmement faible voire probablement inexistant … Nous avons examiné la totalité des preuves, et il n’y a aucune inquiétude pour l’instant quant au fait que cela représente un véritable signal de sécurité ».

Inclinons-nous au passage devant le courage de la feuille de choux qui à l’instar des « autorités sanitaires américaines » aura donc bravé le risque que le doute d’un lien possible entre le vaccin bivalent et le risque accru d’AVC ne soit « détourné de son contexte et n’alimente les discours anti-vaccin ».

Donc en gros, les 130 AVC survenus sont bien réels mais la seule inquiétude est que l’on puisse critiquer le vaccin !

En vérité, une large part des effets secondaires serait finalement à ranger au rayon psycho : « plus les gens hésitent à se faire vacciner, plus ils sont susceptibles de ressentir des effets secondaires ».

Merci, au Quotidien, pour cette vérité puissante : « le seul fait de penser à des effets négatifs les rend réels ».

Mieux que le complotisme, place au complotisme nocebo ! N’en jetez plus la coupe est pleine.

Après cette navigation en immersion dans les méandres hyperspécialisés tout de même du journalisme pseudo-médical, place à la presse généraliste et départ en région Toulousaine, où La Dépêche s’interroge sur « le lien intrinsèque entre la vaccination contre le Covid-19 et des troubles de la coagulation du sang chez les personnes âgées ».

Attention, il s’agit de rechercher des donnés « intrinsèques », et donc la FDA et les familles parentes et alliées ont examiné les données de 30 millions de patients, dont ils ont « évalué 14 résultats d’intérêt après la vaccination contre le Covid-19 », parmi lesquels « 3 résultats ont atteint le seuil d’un signal statistique après la vaccination ».

Extraire les trois quatorzièmes après élimination de 29.999.986 blaireaux, qui dira que l’on bâcle ? En voilà de l’intrinsèque, et même de l’intrinsèque VSOP puisque atteignant le seuil d’un “signal statistique”. Donc en voilà une preuve ! Non ? Tout doux mon bon, car la FDA « invite cependant à interpréter ces résultats avec prudence car le système d’alerte précoce ne prouve pas que les vaccins sont à l’origine des résultats ». Trop statistiques peut-être ?

D’autant que des effets indésirables il en faut !

Témoin le Professeur Montastruc qui à la même Dépêche confie « Un médicament qui n’a pas d’effets indésirables est un médicament qui n’est pas actif …. [Or] … le vaccin est un médicament ». On est intrinsèque ou pas.

Retour à Paris auprès du journal « Le Monde » dont les « Décodeurs » ont consacré leurs dernières forces à disséquer avec toute l’élégance dont ils sont capables, façon Charnier Latin, les morts subites de sportifs.

Objectif : démonter que toute évocation du décès subit de sportifs relève (évidemment) « de l’obsession antivax morbide à la manipulation éhontée ».

Et les « décodeurs » ont la preuve de ce qu’ils avancent : « Au début de 2023, le site conspirationniste Real Science évoque 1 652 arrêts cardiaques ou problèmes sérieux d’athlètes vaccinés …. [Or] …  dans la majorité des cas, les auteurs de ces décomptes ignorent tout du contexte et de la cause de ces accidents ».

Alors que Le Monde, lui sait (vous pensez bien), et moyennant une invraisemblable autopsie collective en live putatif, nous rappelle à quel point « un enchaînement chronologique n’est pas une preuve de causalité ».

Nous confessons avoir mis fin prématurément à ce tour de France de l’indécence, tant un minimum de réalisme en découvre les ressorts : fonder le rejet de l’existence même des effets secondaires sur le seul doute dont il suffit de prétendre qu’il briserait le lien de causalité est la dernière planche de salut qui reste aux enragés du vaccin ARN pour tenter d’enfouir leur cupidité et ses désastres.

Toutes les instances officielles, y compris les pro-vax les plus blindées, reconnaissent que les effets secondaires déclarés sont en nombre considérable et d’une gravité souvent très réelle.

Mais voilà qui ne pose manifestement aucun problème à notre presse collaborative uniquement occupée à défendre les industriels du médicament, quitte à s’enfoncer dans les pires dénégations.

La presse ? un contre-pouvoir qui n’est même plus à contre-emploi ! 

En 2003, il y a donc 20 ans, le grand (et le vrai !) journaliste Ignacio Ramonet, déjà stigmatisait en termes plus que clairs les noces honteuses des médias et de la finance.

Ignacio Ramonet ignorait que cette descente aux enfers serait utilisée par la pharmaco finance mondiale pour faire son gras sur la population avec l’aide servile des médias ….

« Depuis une quinzaine d’années, à mesure que s’accélérait la mondialisation libérale, ce « quatrième pouvoir » a été vidé de son sens, il a perdu peu à peu sa fonction essentielle de contre-pouvoir. Cette choquante évidence s’impose en étudiant de près le fonctionnement de la globalisation, en observant comment un nouveau type de capitalisme a pris son essor, non plus simplement industriel mais surtout financier, bref un capitalisme de la spéculation. En cette phase de la mondialisation, nous assistons à un brutal affrontement entre le marché et l’Etat, le secteur privé et les services publics, l’individu et la société, l’intime et le collectif, l’égoïsme et la solidarité. »

« Le pouvoir véritable est désormais détenu par un faisceau de groupes économiques planétaires et d’entreprises globales dont le poids dans les affaires du monde apparaît parfois plus important que celui des gouvernements et des Etats. Ce sont eux les « nouveaux maîtres du monde » qui se rassemblent chaque année à Davos, dans le cadre du Forum économique mondial, et qui inspirent les politiques de la grande Trinité globalisatrice : Fonds monétaire international, Banque mondiale et Organisation mondiale du commerce. »

« Quand, le cas échéant, ils [les grands « médias »] peuvent constituer un « quatrième pouvoir », celui-ci s’ajoute aux autres pouvoirs existants — politique et économique — pour écraser à son tour, comme pouvoir supplémentaire, comme pouvoir médiatique, les citoyens. »