Le mécanisme de la peur

Pourquoi les autorités ont-elles décrété dès le début qu’il n’y avait aucun traitement : le mécanisme de la peur.

Les autorités de nos pays occidentaux n’ont jamais été confrontées à ce genre de situation et en 2020 nos dirigeants ont donc été saisis par une peur panique qui les a conduits dans l’urgence à de nombreuses erreurs, notamment celle consistant à vous isoler sans médecin et à vous conseiller de vous soigner seul.

Les autorités, ce par quoi nous désignons autant le pouvoir politique que le pouvoir sanitaire, ont ici commis plusieurs erreurs, aujourd’hui clairement établies et qu’elles ont pour l’essentiel reconnues. Le propos n’est pas de leur en faire ici le grief (la justice sera là pour cela si nécessaire) mais bien de se féliciter que ces erreurs aient cessé.

On comprend aujourd’hui en effet aisément qu’écarter les médecins traitants, et du même coup les traitements eux-mêmes, fut en soi non seulement une absurdité complète mais aussi et surtout une catastrophe sanitaire. Les victimes souvent en sont venues à étouffer avant d’appeler le 15 et des drames considérables en ont résulté.

Par surcroit, ce mécanisme systématique d’aggravation potentielle des cas à risque a rempli les hôpitaux et services d’urgence à la vitesse grand V, puisque les hôpitaux recevaient en urgence (et en nombre) des patients dans un état devenu très grave voire désespéré.

Et donc, alors même que le “confinement (il y sera revenu ….. ) était sensé officiellement aplanir la courbe des contaminations et donner de la souplesse aux services hospitaliers, c’est exactement l’inverse qui se produisit !

Confiner les gens chez eux et ne pas les soigner : le simple fait de l’écrire fait frémir ….

Heureusement il ne devrait plus aujourd’hui venir à l’idée de personne de vous conseiller de rester chez vous (avec ou sans paracétamol ! ) en attendant de ne plus pouvoir respirer !

La peur a-t-elle cessé en haut lieu ? A cette question la réponse est double :

Pour ce qui concerne la prise en charge des malades, la doctrine des autorités a relativement bien évolué, quoiqu’avec une étonnante lenteur il est vrai. Il reste cela dit des points de blocage résiduels quoiqu’assez considérables que les médecins s’emploient à éliminer, malgré les lourdeurs que nous résumerons en abordant le schéma des soins aujourd’hui proposés.

Pour ce qui concerne la peur, là aussi le mal n’a pas totalement disparu et nous y consacrons un thème : la persistance de la peur.