Galimatias scientifique en ARN majeur

Le Conseil Scientifique du Covid-19 dont nous a gratifié le chef de l’état en mars 2020 prête plus que sérieusement le flanc à la critique.

Un nouvel exemple nous en est fourni par le pavé (38 pages tout de même) balancé le 20 août (actualisé le 25 août) par ledit conseil, et pompeusement intitulé « Note d’alerte », dont le galimatias singe davantage le retour de vacances un peu éméché que la pensée fondatrice …

https://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/note_d_alerte_conseil_scientifique_20_aout_2021_actualise_25_aout_2021.pdf

Toutefois, et afin que notre mauvais esprit ne joue pas une fois de plus les gâte-sauces, nous allons vous laisser en juger.

Alors que donc nous dit cet étincelant aréopage ?

1. Sur le variant Delta (qui s’en va, mais bon …) le Conseil scientifique nous raconte (page 3) que « l’efficacité vaccinale …..pourrait être de l’ordre de 60-90% selon les types de vaccins et les études », puis rétropédale (page 8) estimant la « protection vaccinale contre les formes symptomatiques de l’infection (était) estimée initialement à 80-90%, puis plus récemment autour de 50% ».

Situer (et au conditionnel !) l’efficacité « vaccinale » entre 50 % (taux maximal évoqué depuis longtemps – mais pour les sujets à risque – par le Pr Raoult) et les 90 % publicitaires des Pfizer et consorts, nous dit surtout qu’en haut lieu on n’avance pas beaucoup !

Que ce conditionnel demeure à ce point de rigueur, dans le même temps où en revanche le pouvoir sanitaire assomme sans vergogne la population de mesures coercitives pose un sérieux problème de concordance des temps, sans même parler des libertés passées allègrement à la trappe….

Les précautions oratoires du CS sur le sujet sont d’autant plus surannées, qu’à propos d’Israël qui a vacciné plus que massivement, la main dans la main même avec Pfizer, et dont l’explosion de cas signe un échec thérapeutique manifeste, nos sages ne susurrent, et encore du bout des lèvres, qu’une « situation ….  intrigante, avec une augmentation rapide du nombre de cas et d’hospitalisations malgré une couverture vaccinale élevée » 

Qu’en termes charmants ces choses là sont dites !

2. Pour ce qui concerne le pass sanitaire, dont on sait qu’aucune preuve quelconque de la moindre efficacité ne justifie la mise en place, le CS se livre (en programme libre) à une série admirable de doubles salto avant-arrière que nous hésitons à ne pas retranscrire en intégralité, de peur d’en écorner toute la finesse.

Une lecture approfondie (page 8) amène en effet (toujours notre mauvais esprit) au sentiment que finalement le pass sanitaire, c’est comme le vaccin ARN, le masque en extérieur, le confinement ou le couvre-feu : on est prié de dire que ça marche même quand on n’en sait rien et pour le reste …. on ne change rien.

C’est scientifique : attention ….. pépites !

 « …. (le) pass sanitaire ….ne saurait être à lui seul le garant de l’absence de contamination ….. et ne doit pas être compris comme une protection absolue …… Renforcer le contrôle du respect du pass sanitaire voire chercher à atteindre son respect absolu pourrait faussement faire croire à ses utilisateurs qu’ils sont totalement protégés et nous paraît devoir être évité. »

«  …..le pass sanitaire  …. ne peut être considéré sur un plan scientifique, en l’absence du respect d’autres mesures cumulatives comme les gestes barrières (vaccination, port du masque quand cela est possible, distanciation physique, lavage des mains, aération des lieux clos, etc.), comme permettant de réduire à zéro le risque de contaminer …. »

En effet, la présence dans ces lieux de personnes à haut risque d’infection (les personnes non-vaccinées testées négatives) et le risque d’introduction du virus à partir de personnes vaccinées mais infectées, de ré-infection chez des personnes déjà infectées, de faux-négatifs des tests virologiques, ou d’incubation très rapide chez des sujets testés dans les 72 dernières heures, fait que les lieux soumis au pass sanitaire ne peuvent pas être entièrement considérés comme sécurisés »

Dans ce fatras vous aurez noté, outre la confirmation que le fameux pass se résume à une authentique muflerie, que le Conseil (« scientifique » s’il vous plait) ose donc accuser les « personnes non-vaccinées testées négatives » de n’être rien moins que des « personnes à haut risque d’infection » !

L’exploit est absolument prodigieux : cette assertion purement gratuite ne repose sur absolument rien !

Et ce n’est pas la première fois que le CS prend ses airs de gazelle pour lâcher une énormité ! Souvenez-vous de l’avis du 5 août dernier qui à notre surprise balançait déjà une petite phrase, beaucoup trop égarée pour être innocente : « … le Conseil Scientifique donne également un avis favorable au point suivant : Après un épisode infectieux à covid-19 et un isolement, la période à l’issue de cet isolement durant laquelle une nouvelle mesure d’isolement n’est pas justifiée est fixée à 2 mois »  (Voir https://basta-covid.fr/conseil-scientifique-vingt-fois-sur-le-metier/ ), laissant ainsi entendre que l’immunité après infection naturelle serait limitée à deux mois !

Nous notons une fois de plus la volonté (tout sauf scientifique celle-là) d’accréditer et instaurer des thèses gratuites et orientées, toutes dirigées vers la perspective auto-réalisatrice d’une vaccination intégrale. Consternant.

3. Sur la troisième dose, dont on sait qu’elle fut imposée au forceps par l’exécutif et lui seul (voir https://basta-covid.fr/une-histoire-a-leau-de-dose/ ) le CS quoique avouant une fois de plus (page 12) « manquer de données scientifiques solides » ne craint pas d’enfourcher le canasson schizophrène du « renforcement immunitaire » : puisque les anticorps censés produits par l’injection ARN ne fonctionnent pas, il suffit d’en rajouter ! Injectons ! injectons ! il en restera bien quelque chose …

4. Enfin l’alerte du CS se termine (page 14) par un feu d’artifice à propos cette fois de la vaccination des enfants de moins de 12 ans, susurrée l’air de ne pas y toucher, et sans compter même une petite allusion toute mignonne et d’une rare finesse aux moins de …. 6 ans.

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Problèmes :

A ce stade, la question ne peut manquer d’être posée : à quoi sert le Conseil (dit) Scientifique du Covid 19 ?

A entériner les « études » de ceux de ses membres qui sont aussi salariés de l’institut Pasteur ?

A émettre les recommandations exigées par le pouvoir sanitaire puis à se féliciter de les avoir émises ?

A lancer les assertions gratuites les plus susceptibles de plaire au lobby de la vaccination forcée ?

A défendre sa place dans la compétition achARNée que se livrent les multiples cercles pressés dans leur course effrénée aux faveurs de plaire à leur seigneur et maitre ?

Nous n’avons pas la réponse à cette question.

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Mais nous avons une autre question encore plus intéressante :

Quel serait en bonne logique l’avenir d’un groupe de travail et de réflexion scientifique qui ne dirait que ce qu’il sait vraiment : (soit selon ci-dessous les extraits de pures citations)

Le delta ? : L’efficacité des vaccins contre le variant Delta n’a pas pu être testée formellement lors des essais cliniques, le variant Delta ne circulant pas à l’époque où la plupart des essais cliniques ont été́ réalisés ».

Le pass sanitaire ? : Avec l’utilisation du pass sanitaire, il est probable, quoique restant à démontrer par des études scientifiques portant sur des événements réels que le Conseil scientifique appelle de ses vœux, que le risque de contamination puisse être réduit de façon significative sur un plan sanitaire »

La 3ème dose ? : une stratégie de rappel par une 3ème dose ARNm semble justifiée, même s’il n’existe pas de données actuellement.

En d’autres termes quel serait l’avenir d’un Conseil qui avouerait que sur à peu près tous les sujets, il n’en sait ….. rien ?

A nos méninges !

Voir toutes les références ci-dessus ainsi que  : https://basta-covid.fr/elaboration-de-la-loi-en-periode-de-pleins-pouvoirs/

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Et ne pas manquer l’épilogue : https://basta-covid.fr/no-disease-no-cry/