Le plus dur dans un régime, c’est surtout la faim …

Nous le disions il y a peu : à Gaza, le régime minceur est devenu un miroir aux alouettes, pire, une menterie, une tartufferie en bande organisée, en bref et comme le dirait le premier rabbimam venu, un véritable sheqer, c’est à dire (en hébreu) un mensonge (à ne pas confondre avec le shekel qui permet à l’occupant de payer en zone occupée).

Pour contrer donc la fable (antisémite) d’un peuple détruit et mourant de faim sous les bombes, une seule solution rationnelle et (pour une fois) pacifique : démontrer que l’apport calorique alloué aux habitants de Gaza est largement suffisant (enfin pour ceux qui restent et ont assez de dents pour vomir proprement à l’ouverture de Wall Street). 

C’est ce à quoi s’est attachée une « étude israélienne [qui] prétend que les Gazaouis ont assez à manger »

« Menée par une équipe de chercheurs de l’Université hébraïque de Jérusalem, [ladite étude] affirme que la quantité et la qualité de nourriture qui entre dans l’enclave palestinienne sont, en termes de calories et de protéines, largement «suffisantes» pour subvenir aux besoins de la population »

Étonnamment « cette étude, qui se base exclusivement sur les statistiques de l’armée israélienne, contredit toutes les données des organismes humanitaires » au point que « dans la presse israélienne qui la cite abondamment, elle est mise en avant pour contrer les charges de la justice internationale qui soupçonne Israël d’affamer les Palestiniens ».

« Tableaux et nombreux chiffres à l’appui, … les entrées de nourriture dépassent largement les 2100 kcal nécessaires par jour pour un habitant « en bonne santé ». L’équipe, formée de sept chercheurs qualifiés de «prestigieux» dans la presse israélienne, dit avoir analysé les données de 14 916 camions entrés à Gaza entre janvier et avril de cette année, selon les données du COGAT, un organisme israélien qui dépend du Ministère de la défense. Pour les chercheurs, chacun des plus de deux millions de Gazaouis disposerait ainsi de 3163 kcal ».

Et là comment vous dire, ici à la rédaction, nous ressentons comme un air de déjà vu … 

Enfermer une population dans une zone clôturée ultra surveillée, la bombarder et tout détruire, puis au milieu des morts et des gravats, calculer les calories ?

Les maux nous manquent …