Ne boudons pas notre plaisir : malgré une pandémie interminable (-ment française à tout le moins), malgré une campagne électorale chaque jour plus insipide, le pouvoir fait des efforts et fête donc dignement le 1er avril.
En plein serrage de paluches, c’est Manu soi-même qui ouvre la bal et, à l’adresse de ses adversaires dont il s’essaye à caricaturer l’indécision, déclare :
« Si l’extrême droite, il y a cinq ans, avait gagné, eh bien vous auriez été vaccinés en décembre et dévaccinés en janvier »
Le gag manque un peu d’air et le candidat s’en est donc excusé « Je sais d’où je viens. Il y a cinq ans, je suis arrivé en disant : « Je crois en une nouvelle offre politique, je crois au dépassement. » Cinq ans après, j’y crois encore. »
On avait compris.
En parallèle c’est Bruno Le Maire qui nous en a fait une bien bonne (une « BrunoLeMaire » comme on dit maintenant).
De fait à propos de la décision de Vladimir Poutine d’exiger le paiement de son gaz dorénavant en roubles, Bruno a déclaré (il l’aurait même martelé) :
« Les contrats prévoient une monnaie dans laquelle ils sont exécutés et donc les contrats doivent être exécutés dans la monnaie prévue …. Les contrats sont les contrats« .
C’est vrai quoi, on n’est pas en guerre tout de même …
Conscient de la faiblesse du cerceau, Bruno a tout de même précisé « Il peut y avoir une situation dans laquelle demain (…) il n’y aura plus de gaz russe » et « c’est à nous de préparer ces scénarios là et nous les préparons »
Soyons charitables. Ne demandons pas comment …
Parce qu’à part le gazogène …..