Affiches Médicales à Toulouse : comment écraser la Liberté d’Expression ?

A Toulouse ont été apposées des affiches qui fâchent tout rouge une caste de mandarins au service de Big Pharma, lesquels somment donc le Pouvoir politico-sanitaire de les faire disparaitre.

D’un point de vue purement « symptomatique » la question ne va pas plus loin : en atteste l’habituel emballement médiatique d’une stupidité crasse qui quotidiennement gangrène notre vie publique et sociale en brassant de l’ineptie à la tonne sans en revanche communiquer la moindre information !

Essayons de nous montrer plus neutre que le mandarin moyen, plus digne qu’une presse honteusement servile, et bien entendu  plus démocrate que le pouvoir autoritaire qui nous régente à petit feu.

Que dit cette affiche d’abord ?

Nous lisons sur ces affiches posées sur domaine privé très exactement que :

– Le message est porté par trois intervenants : le CSI – Conseil Scientifique Indépendant, le collectif Réinfo Covid, et le collectif Réinfoliberté, avec la mention que « nos articles scientifiques et les vidéos du CSI » sont consultables sur le site https://reinfocovid.fr/

– Ce message communique un fait : les « vaccins anti-Covid  provoquent « 1 accident cardiovasculaire pour 100 injections »

– Ce fait de la survenance de 1 % d’accidents cardiovasculaires est directement issu des données officielles européennes disponibles sur le site https://www.adrreport.eu/fr/search_subst.html

– Les auteurs ajoutent un commentaire « La santé de nos enfants vaut plus que des vaccins expérimentaux »

Que dit la Presse ?

Comme on pouvait s’en douter ce qui reste de notre pauvre presse peine à écrire autre chose que des textes repris à d’autres ou à colporter autre chose que des ragots de caniveau.

Il nous faut malheureusement en passer par là, étant précisé que (notre santé mentale est en jeu), nous limiterons la torture à la consultation de quelques « médias » vaguement représentatifs du nauséeux gloubi-boulga censé servir de journalisme en France.

Attention ça dépote.

Le Figaro se positionne d’emblée du bon côté de la seringue gouvernementale désignant des panneaux « anxiogènes » qui relateraient de « prétendus dangers du vaccin contre le Covid-19 » et seraient « signés par « l’autoproclamé Conseil scientifique indépendant » lui-même « mené par des figures populaires chez les antivax ».

Pas besoin d’enquête donc, et pas besoin non plus de s’enquérir des publications scientifiques ni des vidéos : la cause est entendue : qui n’est pas d’accord avec la doxa est forcément « antivax ».

Toujours selon le quotidien des médecins de droite, ces messages auraient provoqué une « vague d’indignations de professionnels de santé » : sans doute cette vague fut-elle de couloirs et manigances, car on ne sache pas que des « professionnels de santé » (des vrais) se soient manifestés ouvertement pour exposer leur thèse, ni pour participer à un débat contradictoire et encore moins pour communiquer leurs sources. Mais le Figaro rassure le pékin : « les autorités publiques ont enfin décidé d’agir pour les faire retirer ». Pas besoin non plus de débat. Et puis quoi encore.

L’éternel aspirant tabloïd Marianne ne fait pas non plus dans la dentelle de cas laids, se coulant sans état d’âme dans le moule officiel, en accusant donc elle aussi « l’autoproclamé Comité scientifique indépendant ».

Le vilain illustré y ajoute ses commentaires, le Docteur Louis Fouché étant qualifié de « gourou covidosceptique » et M. Laurent Mucchielli de « figure majeure de la galaxie antivax », ces lumineux qualificatifs trouvant appui sur un compte twitter tout exprès dénommé « Action antifouchiste » qu’immanquablement Marianne rejoint donc dans le même consternant (ca)niveau : « Ils connaissent bien les codes de la publicité : le message bien sale et anxiogène en gros, suivi d’un petit astérisque qui va bien pour ne pas pouvoir être accusé d’escroquerie et de mensonge. De la pure manipulation ».

Comme pour toutes les feuilles de choux, l’insulte pleutre s’abrite derrière la force publique, en l’occurrence celle de la préfecture qui sans le moindre débat bien entendu « condamne fermement ces affiches aux informations mensongères sur un sujet crucial de santé publique et assure, aux côtés de l’ARS Occitanie et de l’Ordre départemental des médecins, examiner les voies juridiques susceptibles d’être poursuivies contre leurs auteurs et ceux qui les ont laissées apposer ».

Message lourd de menaces sourdes (et assez peu démocratiques) mais l’État pouvait-il faire moins sur le vu du constat de droit par la Mairie de Toulouse que « On ne peut pas agir sur le simple fait que cela ne nous plaît pas. Le seul levier dont l’on dispose pour demander qu’elles soient enlevées, c’est un trouble à l’ordre public, ce qui n’est pour l’instant pas le cas ».

Ce que le droit ne permet pas, les menaces et la force y pourvoiront, ce dont se félicite donc une presse décidément fort câline.

Partons pour la province lire Ouest France qui (originale vision) évoque lui aussi « l’autoproclamé Conseil scientifique indépendant ». Diable, on sent la matière grise en action.

Et le quotidien renniais de s’enquérir de la situation auprès de qui ? Du Dr Jérôme Marty pardi, lequel sans se faire prier plus que ça, beugle (il ne sait pas parler) que cette « communication fait courir des risques à un certain nombre de personnes qui, écoutant cela, pourraient ne pas se vacciner ou cesser de participer à la campagne vaccinale » et évoque donc des « dérives sectaires », ce qui est toujours le cas quand on n’est pas d’accord avec lui (essayez pour voir).

Le sieur Marty est bien connu de nos lecteurs : toulousain fort en gueule, diplomé ès invectives, tarraudé braillard d’une haine de la vie (des autres) proprement insurmontable, pourfendeur de ce que vous voulez (pourvu qu’un micro soit disponible pour le hurler), Jérôme Marty est aussi celui qui était farouchement pour l’Hydroxychloroquine, avant d’être férocement contre, puis de tempêter pour le vaccin dont il assurait haut (et fort) que les wagons de piqures bourrées à qui vous voulez suffisaient amplement à en assurer l’évidente innocuité spatio-temporelle.

En (très) gros donc, un mec vachement nuancé comme on les aime chez les entraineurs de kamikazes. Du pain béni (oui oui) pour la presse quand il s’agit de casser du Louis Fouché et de roucouler sous le balcon au Manu.

Enfin, terminons ce petit tour de France de la crasse intellectuelle à Toulouse, sur les lieux même des faits, à la Dépêche du Midi qui (connaissance du terrain aidant) a tout de suite reconnu (vous n’allez pas nous croire) « l’autoproclamé Conseil Scientifique Indépendant » dont « les pseudo-analyses scientifiques sont relayées par des médias alternatifs comme France Soir ».

Si avec ça les entretiens de Bichat ne décollent pas, c’est à désespérer de la servilité.

La Dépêche étoffe un chouia en se plaignant que Reinfo Covid soit « un groupe de soignants, médecins et scientifiques universitaires, réunis autour d’une idée : le besoin d’une politique sanitaire juste et proportionnée pour la France » et que le Conseil Scientifique Indépendant se soit positionné « très tôt contre la gestion catastrophique et liberticide du gouvernement Macron, en dénonçant les experts du Conseil scientifique officiel, animé par des gens ayant des conflits d’intérêts avec l’industrie voire les laboratoires pharmaceutiques ».

Apparemment à La Dépêche on est très content de la gestion du Covid par les pouvoirs publics (attention léchouille en approche) et on n’a pas dû sortir souvent de la salle de rédaction pour voir ce qu’ont enduré les toulousains, puisque réclamer une meilleure politique sanitaire est qualifié de « discours conspirationniste ».

Histoire d’avoir l’air informé (mais pas moins sot), la Dépêche ajoute que « toute cette mouvance est suivie de près par la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) » car « au-delà des messages antivax, le vrai problème, c’est la dérive sectaire souligne un observateur » ; observateur que les lecteurs de Ouest France auront donc bien identifié. Merci Jérôme pour tout ce que vous faites).

Enfin BFMTV met la dernière main à cette unanimité d’une servilité tellement empressée qu’elle aura donc préparé l’opinion publique à la foudre étatique : « L’État monte au créneau face à la multiplication des slogans antivax dans l’espace public à Toulouse. Un arrêté préfectoral va interdire des affiches hostiles à la vaccination contre le Covid-19 »

Compte tenu qu’un tel arrêté serait purement autoritaire (une “atteinte aux Libertés” dirait probablement notre Président si les faits se déroulaient en Russie), il fallait trouver un ministre qui au besoin porterait le chapeau : ce sera « Sonia Backes » qui indique « Un arrêté d’interdiction sera pris, et un signalement adressé au Procureur de la République »

Sonia Backes ? Quésako ? Sonia Backes, c’est notre secrétaire d’état à la citoyenneté.

Alors ce doit être un grand chapeau.

Ce que personne évidemment ne veut voir ni savoir tient pourtant en quelques mots :

Les « vaccins » ARN ont été mis en œuvre de façon au moins précipitée sinon hasardeuse et dans le déni total des traitements existants. Leurs effets secondaires sont considérables et documentés (Le président de Réinfoliberté, Vincent Pavan, l’a très clairement expliqué) et leur usage pour les jeunes n’a aucun sens en l’absence du moindre rapport bénéfice risque favorable.

Mais évidemment dire la vérité et en débattre gênerait une belle machine bien huilée.

Ou alors serait-ce le commentaire qui gêne : « La santé de nos enfants vaut plus que des vaccins expérimentaux ».

Il ne reste plus qu’au Préfet de Haute Garonne à exécuter l’ordre du pouvoir d’écraser une fois de plus la liberté d’expression.

Parce que la santé, c’est déjà fait

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Addendum du 22 août 2022

L’un de nos lecteurs précise à raison que la campagne d’affichage (sur deux durées) a eu lieu après que Réinfocovid et Réinfoliberté aient essuyé un sourd refus à leur demande de publication des “débats” organisés sur le thème de la pharmacovigilance par l ‘OPECST (acronyme de l’OFFICE PARLEMENTAIRE D’ÉVALUATION DES CHOIX SCIENTIFIQUES ET TECHNOLOGIQUES, sur le rapport duquel nous reviendrons dans un prochain billet).

De même précisons que l’affichage querellé comportait deux modèles d’affiches légèrement différentes. Voici la seconde (qui ne risque pas de plaire davantage au Dr Marty ….)