Tout observateur attentif et impartial aura remarqué l’étrange parallèle (pour ne pas dire la similitude) qui affecte les grandes orientations suivies sur maints sujets d’importance par la majorité des pays occidentaux, et notamment par l’État français.
En bref, qu’il s’agisse de la gestion du Covid (voire plus largement de la gestion de la santé publique) ou de la guerre d’Ukraine (voire plus largement de la politique de défense), il faut bien se résigner à constater que la France a bradé sa souveraineté pour un pitoyable cornet de frites amerloque.
Sauf pour la niaise (quand ce n’est vendue) presse française, la vérité est connue : la politique de santé publique et la politique de défense (mais aussi la maitrise des finances publiques et de l’économie) ont été massacrées par trois à quatre décennies d’un atlantisme béat dont M. Macron n’est finalement que le plus clinquant en date des rejetons sarkozystes.
Moins connue en revanche est la démarche d’agression anti-française menée de façon systématique par les États Unis de 1940 à nos jours : antifrançaise, donc dirigée au premier chef contre le Général DE GAULLE, dernier de nos dirigeants à avoir su résister autant à l’insoutenable hégémonie US qu’à la verroterie américaine débile qui a fait depuis la joie de ceux de nos dirigeants si complaisamment vendus qu’ils se reconnaitront instantanément.
C’est le sujet de l’historien Eric BRANCA qui dans « L’AMI AMÉRICAIN nous brosse d’une plume alerte ce que sont véritablement les USA et ce qu’ils nous ont fait en manipulant une large brassée de nos affligeants dirigeants.
A l’exact opposé de tout antiaméricanisme primaire, mais au contraire en sa qualité d’historien précis et méticuleux, Eric BRANCA nous en apprend des vertes et des pas mûres …
C’est dire que nous vous recommandons cet ouvrage où vous pourrez lire avec stupéfaction ce que fut le Roosevelt qui, après avoir pactisé avec tous nos ennemis intérieurs, tenta jusqu’au dernier moment (mi-juin 1944 ! … ) de mettre la France sous administration militaire afin de la découper en trois, autant que ce que fut cette Amérique intrusive, impérieuse, et menaçante autant en direct que via l’Europe et l’OTAN, qui déjà étaient ses instruments de puissance à nos dépends.
En guise de présentation, nous vous recommandons l’intéressante interview de l’auteur. Bonne lecture !