Réintégration des soignants : les députés macronisants littéralement terrorisés !

Au terminus (élyséen) des prétentieux, il est de bon ton de narguer nos voisins italiens dont on sait bien, et l’inimitable propension à la combinazione et le manque régulier de réussite, à rapprocher bien entendu de nos performances régulièrement ébouriffantes.

Or même si prendre conscience de notre consternante et start’upesque nullité prendra encore un peu de temps dans les hautes sphères bouffies de la franchouillardise officielle, il va tout de même falloir songer à s’extraire de cet incommensurable, grotesque et pontifiant pathos.

Dernièrement c’est l’Italie qui nous a donné une leçon de réalisme en réintégrant les soignants non vaccinés, geste de lucidité auquel notre détestable Macronie se montre chaque jour plus incapable de se joindre.

Depuis l’été, la Macronie finissante se débat comme une start’up en liquidation pour repousser l’inéluctable et continuer à détruire la vie de dizaines de milliers de soignants dont le seul crime est d’avoir refusé la piqure honnie, l‘injection félonne, la honte faite seringue, le sceau de la vente à vil prix de la population par ses saigneurs.

Témoins, hier soir encore, les quelques députés macronisants qui n’étaient pas au bistrot et nous ont donné le spectacle affligeant d’une arrière garde terrifiée, suant sang et ARN pour éviter que l’assemblée dans un instant de liberté n’accueille une grâce que jamais leur autoritaire despote ne leur aurait pardonné d’avoir laissé passé.

Faut-il que ces déplorables élus fabriqués soient à ce point terrifiés par leur maitre pour qu’à l’heure du vote, si peu de démocratie ne subsiste de ces oripeaux dévoyés …

Nous laisserons la parole au très bolchevik Figaro :

 À l’Assemblée, le camp Macron joue l’«obstruction» pour bloquer la réintégration des soignants non vaccinés. Lors de la niche parlementaire LFI, les députés favorables à cette mesure étaient majoritaires dans l’Hémicycle, ce qui a poussé les élus du camp présidentiel à jouer la montre. Rendant la fin de séance électrique. « On n’est pas assez nombreux, on va se faire laminer», prévoyait d’ailleurs un élu Renaissance, inquiet par la tournure des événements.  Finalement, la proposition de loi défendue par l’Insoumise Caroline Fiat visant la réintégration du personnel des établissements de santé non vaccinés contre le Covid-19 n’a pas été adoptée. La raison ? Elle n’a pas été votée, faute de temps. Et ce, grâce à une obstruction parlementaire totalement improvisée par les troupes présidentielles 

” Il est un peu plus de 19h30. Malgré ses appels répétés sur les boucles Whatsapp des députés de la majorité, Sylvain Maillard, le patron par intérim des parlementaires Renaissance, se rend rapidement compte qu’il ne parviendra pas à réunir le nombre d’élus nécessaires à faire majorité. Alors, le camp présidentiel décide de jouer la montre. «Il a compris qu’il n’y aurait pas de monde, donc on va faire de l’obstruction», acte, un peu plus tard, un cadre de l’alliance présidentielle. D’abord, en déposant de très nombreux amendements pendant la suspension de 20h. Alors qu’il n’en restait que 19 à discuter à la levée de séance, plus de 200 étaient finalement à examiner à sa reprise, à 21h30. Parmi lesquels, des amendements proposant de modifier des mots dans l’exposé des motifs de la PPL : «au sein» par «à l’intérieur de», «ponctuelle» par «épisodique», «personnes chargées» par «personnels chargés», etc. Un grand classique ”