Le Professeur Didier Raoult est un scientifique français né à Dakar (Sénégal), l’un des tout meilleurs infectiologues et microbiologistes au monde, une sommité que nous envient tous les gouvernants intelligents et soucieux de l’efficacité de leur système de recherche et de soins.
Auteur d’un nombre considérable de publications de très haut niveau, cité dans le monde entier, découvreur de dizaines de micro-organismes, inventeur de très nombreux traitements médicaux devenus traitements de référence.
Écrivain à succès de nombreux ouvrages scientifiques, notamment de vulgarisation, l’Homme est de surcroit du tout petit nombre de ceux qui savent faire comprendre avec des mots simples des idées complexes.
Concepteur, bâtisseur et directeur de l’IHU, Institut Hospitalo-Universitaire de Marseille.
Très tôt dans la gestion de l’épidémie, dès mars 2020, le Pr Raoult a mis au point avec succès un traitement en phase précoce du Covid-19 à base d’hydroxychloroquine et d’azithrromycine.
Les vertus indiscutables de ce traitement sont attestées par les chiffres des malades reçus et soignés à l’IHU (à ce jour plus de trente mille …) n’en déplaise à tous ceux des pseudos-scientifiques jaloux et médiocres, ou des médias et politiques qui ne voulurent surtout, à aucun prix, ni consulter ni en étudier les résultats.
Le sort véritablement singulier réservé en France au Pr Raoult, à l‘IHU, et donc au traitement proposé mérite que l’on s’y arrête un instant.
Du côté de certains scientifiques français, notamment parisiens, l’accueil assez revêche réservé à la nouvelle d’un traitement en phase précoce potentiellement salvateur ne fut guère surprenant.
Entre ceux qui, dès le premier cas repéré en Chine, ne rêvèrent que de pousser de coûteuses et hasardeuses molécules, ceux qui depuis au bas mot dix à quinze ans remâchaient contre leur collègue marseillais la rogne des médiocres, et ceux qui à peine émergés de leur fonctionnariat virent poindre l’occasion inespérée de s’incruster sur les plateaux TV, les détracteurs systématiques se bousculèrent au portillon, et (reconnaissons-leur au moins ce petit mérite) presque en bon ordre.
Las, les vilenies professionnelles ne sont pas spécifiquement propres à la science ou à la médecine.
Dans un pays où assurer l’uniformité de la médiocrisation tient trop souvent lieu d’objectif de rattrapage, il n’était pas très étonnant de voir une fois de plus les cancres retenir le premier de classe par le maillot.
Non, vraiment, le plus détestable dans ce naufrage fut le sort réservé par les autorités elles-mêmes à ce qui n’était rien moins qu’une entrée en guerre, du moins notre Président nous la présenta-t-il ainsi.
Les forces disponibles (dites forces en présence selon nos chefs militaires) étaient au jour J de ce conflit infectiologique clairement identifiées.
Au sommet de la compétence et de la puissance de feu : l’IHU, Institut Hospitalo-Universitaire « Méditerranée-Infection », à Marseille, un authentique porte-avion, unique en France de son espèce mais redoutablement accastillé pour parer à la manœuvre.
Science, médecine, recherche, soins, enseignement et étude œuvrent depuis quelque 10 ans en parfaite synergie sur 27.000 m2, par les soins de 700 professionnels naviguant à la tête de la médecine et de la recherche française (quand ce n’est européenne, voire mondiale).
Ces travaux sont accomplis sous la houlette d’une équipe de spécialistes, médecins, chercheurs, professeurs et universitaires de haut-vol, dirigés par le Professeur Didier Raoult, en quelque sorte le « Pacha » du groupe aéronaval, fondateur et directeur de l’Institut.
C’est ce vaisseau surarmé, puissant, vif et réactif, décisif donc dans la guerre contre le Covid-19 que le pouvoir décida de mettre à la casse dès les premiers jours des hostilités : un auto-Pearl Harbour national sidérant, un sabordage d’anthologie, une incurie telle qu’en haut lieu aujourd’hui encore l’événement est nié, comme il serait fait d’un conflit peu glorieux dont on persisterait à taire les archives.
En lieu et place les médiocres et les télé-infectiologues prirent leurs aises sur les sofas médiatiques, soigneusement affairés à déconstruire l’idée même d’un traitement possible de la maladie, le tout sous l’œil étonnamment peu attentif d’un pouvoir qui ne comprit nullement que toute gestion effective dorénavant lui échapperait.
Nous payons aujourd’hui encore le prix démesuré de cette erreur grossière dans la stratégie de santé publique.
On le sait par ailleurs, dans la foulée les médecins de ville à leur tour furent fauchés par une deuxième salve inepte : ils ne feraient pas partie des bataillons de lutte contre la maladie : en lieu et place les malades furent invités à attendre d’étouffer pour appeler le15. « Prenez soin de vous » qu’ils disaient …
Ce que l’on ne pouvait plus décemment qualifier de stratégie vit nos autorités hagardes et désarmées entrer en lice dans la plus complète confusion : les masques, les tests, les diagnostics, les soins implosèrent, sous les lueurs blafardes d’un pathétique confinement.
L’IHU et les médecins torpillés, il ne resta plus que l’enfermement autoritaire de la population pour tenter mais en vain de conjurer le sort d’une bataille perdue, sans même avoir vu contournée la ligne Maginot.
Décidément …