Quelques freins aux traitements précoces ?

L’offre de soins, nous l’avons dit, a considérablement évolué : les médecins sont revenus au cœur du dispositif et les antibiotiques ou les corticoïdes notamment ont repris leur place.

En revanche et malgré cela toutefois, les traitements antiviraux, notamment l’Ivermectine et l’Hydroxychloroquine, quoique de plus en plus employés, peinent à se faire une place dans les recommandations officielles. Ces deux médicaments qui font partie, de très longue date, de la pharmacopée sont donc bien entendu autorisés mais pas (encore) chaudement recommandés.

Les raisons de ce frein provisoire sont très probablement multifactorielles :

a) esprit de corps et persistance dans l’erreur :

Après avoir laissé décider des responsables qui de toute évidence n’en avaient pas la compétence, il est probable que la direction du pays a commis une (nouvelle) erreur de gestion administrative en laissant à leurs postes ces responsables qui sont pour certains à la source au moins partielle des erreurs du printemps 2020. Sans faire de chasse aux sorcières, il est évident que celui qui aura promu ou défendu un voie complètement fausse aura beaucoup de peine à faire le contraire quelques mois plus tard. C’est humain. Mais le pouvoir aurait bien fait de donner un grand coup de balai en haut lieu et de nommer des hommes neufs compétents et (indépendants !)

b) absence d’autonomie des décisions politiques :

En pleine panique en mars 2020, le gouvernement s’est entouré de multiples scientifiques choisis à la hâte, qui se sont révélés plus ou moins compétents. Comme dans toute organisation de ce type, on aura de fortes chances de trouver de vrais professionnels précieux et avisés, mais aussi, c’est inévitable, quelques intrigants bien contents de bénéficier d’un strapontin inespéré près du pouvoir. C’est humain aussi. Mais la conséquence est que depuis plus d’un an la décision politique a perdu de son autonomie et que le pouvoir, même s’il ne le reconnaitrait pas, ne sait plus comment se débarrasser de ces dizaines de conseillers devenus bien encombrants !

c) liens d’intérêts :

Que ce soit dans les instances de conseil ou dans les hauts lieux du mandarinat hospitalier ou médical, de nombreux pontes, quels que soient leurs mérites, souvent réels d’ailleurs, sont aussi liés à l’industrie pharmaceutique à laquelle ils apportent des lumières fort estimées. On comprend qu’un laboratoire pharmaceutique soit désireux de s’entourer des très hautes compétences de médecins renommés, mais on saisit aussi que les liens (amicaux et professionnels voire financiers) qui se tissent à cette occasion rendent très difficile pour ces médecins ensuite de garder leur objectivité : comment veut-on qu’un médecin critique, ou simplement évalue avec impartialité un traitement fabriqué par un laboratoire ami et sur lequel il a peut-être lui-même travaillé. Il aurait donc fallut écarter, au moins provisoirement toute une catégorie de professionnels qui dans un mouvement de panique générale sont par définition dans l’incapacité de se prononcer la tête froide.

d) une méthodologie pervertie par caprice :

Enfin et il s’agit d’une explication qui n’est plus acceptable, il faut bien constater que la plupart des services d’évaluation ou d’étude des médicaments sont placés sous la direction (officielle ou non) des laboratoires pharmaceutiques qui en sont venus avec le temps à n’appliquer qu’une seule méthode d’évaluation qui est celle dite « randomisée en double aveugle ». Pour résumer un groupe reçoit la molécule à tester et un autre le placebo, ni les chercheurs ni les cobayes ne sachant ce qui est injecté ni à qui. Ce procédé est long et coûteux mais l’objectivité de la formule peut se révéler séduisante pour une molécule entièrement nouvelle et dont on cherche à définir les effets.

Comme un enfant le comprendrait immédiatement, elle n’a en revanche absolument aucun sens pour un médicament archi connu et prescrit des milliards de fois. Et c’est pourtant cette méthode que plusieurs scientifiques un peu hors sol et pour tout dire passablement bornés préconisent d’utiliser y compris pour des médicaments très anciens.

Pour le Covid, il est clair que cet obstacle de pure obsession personnelle avancé par quelques pseudo-spécialistes s’apparente ni plus ni moins à une obstruction pure et simple dont l’effet (sinon le but) conduit à refuser la recommandation large de médicaments qui ont fait la preuve concrète et indiscutable de leur efficacité.

Cette querelle, fort heureusement, ne peut faire d’ombre en pratique à ces traitements que votre médecin vous prescrira.

Que faire si malgré tout votre médecin ne souhaite pas prescrire les traitements ici évoqués ? Vous avez plusieurs solutions parmi lesquelles :

– obliger votre médecin à motiver son opinion et à vous expliquer en détail sa position. Votre médecin est un humain comme vous (dont nous avons de plus payé les études !) et a l’obligation de mettre son savoir à votre disposition. Il doit de plus faire l’effort de s’exprimer en termes compréhensibles : n’oubliez jamais que celui qui fait exprès d’être incompris en général ne sait pas grand chose et cherche surtout à le cacher derrière un assez piteux galimatias !

– changer de médecin, évidemment puisque votre santé n’est pas la sienne mais la vôtre. Vous changez de garage quand vous êtes mécontent de l’entretien de votre voiture. Et bien faites de même avec votre médecin.

– à titre préalable nous vous recommandons de consulter votre médecin avant même toute apparition éventuelle de la maladie afin de lui demander comment il traite les cas de Covid. S’il vous parle de paracétamol et ne veut pas en démordre changez de médecin avant de tomber malade.

– enfin il existe une liste des médecins qui soignent correctement et qui est accessible sur internet ( https://manifestes-libertes.org/medecins-engages/ ). Même si tous n’ont pas leur cabinet en face de chez vous, il sera toujours préférable de faire quelques kilomètres ou d’engager une téléconsultation pour être soigné correctement.