Les peuples ont-ils de la mémoire ? La loi COVID Suisse tout schuss …

Le second volet de notre (mini) série consacrée à l’absence de mémoire des peuples nous emmène chez nos voisins helvètes qui votent dimanche 18 juin 2023 (et pour la énième fois) sur la « Loi Covid ».

Pour bien saisir l’obstination du législateur à enfoncer le clou, il faut au préalable comprendre que la réaction populaire à une mesure oppressive est souvent inverse de celle que nous connaissons ici sous le règne de ManuLéon 1er.

En résumé, les mesures brutales, fréquentes en France, finissent par y être imposées dans la douleur et à l’aveugle (rançon de leur fréquent affinage par flash-ball), tandis que les mesures souples et intelligentes (ne faites pas cette tête : en cherchant bien vous en trouverez) conduisent à une sourde et durable méfiance envers un pouvoir aussi obtus qu’incompétent.

Rien de tout cela chez nos voisins où les mesures brutales sont rarissimes par le simple fait que leur émergence est en général ressentie comme un aveu de faiblesse de son auteur, lequel éprouvera ensuite toutes les peines du monde à justifier la stupidité de sa pensée.

A l’inverse, faire passer une vacherie bien câline est beaucoup plus simple : il suffit d’expliquer que tout va bien et que donc « ça va bien se passer », de la sorte la population étudie attentivement l’envergure proposée du gourdin avant de s’en faire une opinion à discuter puis à voter, et ne restent plus que quelques râleurs, mais comme ce sont toujours les mêmes qui rouspètent, le paysage finalement n’en souffre pas trop.

C’est exactement cette voie qu’a choisie le conseiller fédéral et ministre de santé Alain Berset pour faire repasser en votations la loi Covid en vue d’en prolonger les mesures potentiellement coercitives jusqu’au 30 juin 2024.

Qui est Alain Berset ? Simple : Alain Berset est un vieux copain, du genre que l’on recroise sur le quai de la gare de Berne, ou d’ailleurs et qui, vingt ans après cette mémorable raclette du club Ferrari à Martigny, vous tape aussitôt dans le dos au son de « Adieu, on s’boit une p’tite bière ou bien ? ». Aussitôt dit …

Ça c’est la version « bière contemporains » pour enfants, parce que, au civil, Alain est aussi le Conseiller Fédéral qui chargé de la santé, déclarait à l’automne 2021 et sans détours à l’appui du pass sanitaire suisse, dénommé là-bas certicat covid : «  Avec le certificat Covid, on peut montrer qu’on n’est pas contagieux »  ( !) énormité surréaliste puisque tout le monde savait depuis déjà des mois que cette fichue injection expérimentale ARN n’a pas le moindre effet sur la contagiosité ! (dixit même d’ailleurs l’Office fédéral de la santé publique, service pourtant dudit Lainlain).

A noter que pour avoir proféré ce genre d’âneries, le petit père Berset s’est d’ailleurs pris de plein fouet une plainte pénale du chef de ses déclarations, étant précisé que la plainte viendrait d’être classée au motif, selon le procureur fédéral, que « la mesure a régné dans la communication du président sur les vaccins ». La mesure peut-être, la vérité ça reste à voir ; Comprenne qui pourra en attendant que les considérants de la décision de rejet nous soient cas échéant connus (ce qui reste à voir aussi …).

Quelques charrettes de doses OGM plus tard et alors que le Covid, là-bas comme ici a vraiment disparu des préoccupations quotidiennes de la population, on attendait à tout le moins un vague Mea Culpa sur le ton « je suis comme vous / j’ai pas tout compris / j’ai un peu déconné / allez adieu bonne (= journée) »

Et bien non, au lieu de ranger ses oreillettes manifestement réglées par la pensée unique de Big Pharma, voici que l’Alain remet la compresse.

Or les motifs allégués par le pouvoir exécutif (et le parlement) pour justifier cette ânerie dommageable ne relèveraient que du comique troupier s’ils n’étaient pas empreints de la plus pure hypocrisie vachement sympa.

De fait, et histoire de désarmer le contestataire et de tranquilliser le gogo, Alain Berset lui-même le certifie « Le certificat covid ne sera pas réintroduit en Suisse ». Sympa non ?

Mais alors pourquoi le maintien et la prolongation de cette loi ? Vous allez rire …

Le fascicule distribué à l’électeur nous dit tout :

Ecrit en (très) gros, il y est précisé  que « Le coronavirus continue de circuler au sein de la population et reste imprévisible. Nul ne peut exclure l’émergence d’un nouveau variant dangereux. La pandémie de COVID-19 a certes fortement ralenti au cours de l’année 2022, mais son évolution est incertaine ».

Honnêtement de nos jours plus personne ne profère à jeun de telles banalités ; mais bon, admettons car le meilleur est à venir.

« Le certificat COVID peut apporter la preuve fiable qu’une personne a été vaccinée … », et là encore ça patine assez nettement puisque le vaccin lui-même n’est la preuve fiable de rien du tout.

Une dernière : « La loi COVID-19 permet au Conseil fédéral de continuer à importer des médicaments et à les mettre sur le marché même lorsqu’ils ne sont pas encore autorisés en Suisse ».

Nous y voilà : sans Loi Covid, plus d’injection ARN non testée, et plus non plus de « Paxlovid » non testé lui non plus …

On la voit bien la vacherie câline ?

Blague dans le coin, on espère, s’ils ont la mémoire requise, que ces braves helvètes vont envoyer paître cette fichue loi et renvoyer Berset à ses seringues de bière.

Mais c’est pas gagné …