Les Vaccins ARN et ADN

Précision « titrologique » (!)

Nous avions provisoirement titré ce sujet “Les injections ARN et ADN pro-spike”.

Il est vrai qu’il s’agit d’injections, que ces injections sont faites d’ARN ou d’ADN (inclus dans un adénovirus dans le second cas) visant à faire produire de la protéine spike et donc ce titre nous semblait très justifié en même temps que fort descriptif.

Mais (encore un mais), nous vivons cela dit dans une époque où les étiquettes finissent par devenir plus importantes que le contenu.

Or notre “bon” gouvernement insiste plus que lourdement (euphémisme s’il en est) sur le fait qu’il s’agirait absolument d’un véritable vaccin efficace, et tout et tout, et nous harcèle du matin au soir sur le thème : “il-n-y-a-pas-d’autre-solution-pour-en-sortir”.

Donc nous avons décidé de jouer un petit moment (juste celui du titre donc) le petit jeu de l’étiquette : d’accord, c’est un vaccin. On ne s’énerve pas et on respire.

Bon maintenant que ça c’est fait, ce truc là, ce bidule ARN …. C’est quoi ?

Précision 1 : La politique “vaccinale” adoptée pour l’heure par les autorités est à ce point peu compréhensible (parce que faite de continuels oukases et péroraisons) que nous en sommes conduits à examiner très en détail le sujet, ses tenants et ses aboutissants.

Précision 2 : Les éléments qui suivent sont issus d’une base de travail, qui sera actualisée régulièrement compte tenu que les événements (pour l’essentiel tous de pure communication) se précipitent à une vitesse sidérante. Nous serons amenés donc régulièrement à en détailler, préciser et améliorer la teneur.

Précision 3 : La matière est d’une grande complexité et c’est la raison pour laquelle nous ressentons comme inévitablement (et hautement) suspect le défilé style automne-hiver, de carabins et / ou chercheurs en tous genres toujours très empressés pour expliquer simultanément : que les vaccins ARN sont une innovation exceptionnelle qui va sauver le monde, mais, ne vous en faites pas, c’est très simple et d’ailleurs “on s’en sert depuis longtemps”.

Le boniment exhale un tel parfum d’arnaque que l’on a du mal se laisse convaincre tout de go, un peu comme devant le dernier mixer à sustentation triangulée par débrouilleur à lampe. On demande à voir …

Donc on va voir, ou au moins essayer …

Précision 4 : Il saute aux yeux (on le répète une nouvelle fois) qu’en soi la vaccination est sur le principe une excellente chose et que la mise au point d’un vaccin traditionnel contre le Covid serait une très très bonne nouvelle.

Malheureusement ce n’est pas pour tout de suite, ce qui est très normal : mettre au point un tel vaccin traditionnel en étant certain de son efficacité, de son innocuité et de son effet sur la diffusion de la maladie demandera encore quelques mois, sinon quelques années.

Mais alors que sont donc ces produits injectables qualifiés tout de même de « vaccins » et dont, c’est peu dire, la promotion auprès de maintenant toutes les classes d’âge frise l’hystérie obsessionnelle ?

Ultime précaution oratoire enfin (ce doit être que la camelote le mérite) : Il faut être très prudent sur les faits et sur la terminologie, car les défenseurs de ces thérapies sont extrêmement agressifs et ont vraiment beaucoup de mal à écouter une opinion distincte de la leur.

On peut néanmoins cela dit avancer sans être contredit quelques faits établis :

1. LE CONTENU DES FIOLES

Les vaccins dits ARN ou ADN (de même que les futurs vaccins dit à protéine recombinante) ne contiennent, contrairement aux vaccins traditionnels sûrs et bien connus (tel celui de la grippe), aucun virus inactivé destiné à produire une réaction immunitaire. Ce ne sont pas des vaccins au sens strict du terme, même si une partie de leur mécanisme tend à provoquer une telle réaction immunitaire.

Nous trouverons régulièrement de bons petits laudateurs prêts à certifier (on se demande bien contre quoi d’ailleurs) que, si, si, si, c’est « pratiquement comme un vaccin tradi » : désolé de le répéter une fois de plus : le mode d‘action n’a absolument rien à voir.

2. CODAGE GENETIQUE

Ces thérapies contiennent en revanche une fraction de codage génétique : de l’ARN messager pour les « vaccins ARN », de l’ADN dans un adénovirus pour les « vaccins ADN ».

Et dans les deux cas le but est de faire fabriquer de la protéine Spike (présentée comme) identique à celle qui se trouve à la surface du virus, afin que l’organisme génère une réponse immunitaire non au virus mais à cette protéine Spike, avec l’espoir que cette réponse soit en quelque sorte suffisante pour contrer le virus lui-même ultérieurement.

A ce stade déjà une remarque de principe s’impose : le processus repose, dès l’injection dans votre petit bras non sur un mécanisme mais sur plusieurs processus successifs : insertion du codage génétique dans la cellule, fabrication de la Spike, production d’anticorps contre la Spike, sans compter le maintien de l’immunité éventuelle acquise.

3. UNE TECHNOLOGIE EXPÉRIMENTALE

Le problème premier est que cette technologie expérimentale (très intéressante bien entendu) n’a jamais été utilisée sur l’humain et logiquement les incertitudes sur son fonctionnement sont donc considérables.

On nous rabâche bien entendu (toujours les mêmes laudateurs “bénévoles”) que le mécanisme est connu « depuis longtemps » et a déjà été « utilisé sur des animaux ».

L’argument fait frémir : si les essais des nouveaux médicaments existent et sont définis en 3 phases, notamment la phase III, c’est pour des raisons bien précises de prudence thérapeutique.

L’idée que l’on pourrait se passer tout soudain de cette phase III et la remplacer par la mutilation, même honteusement codifiée, de quelques centaines de chimpanzés donne une vision assez crue et assez exacte du peu de sérieux des défenseurs d’essais ainsi expédiés.

Quant-à l’argument de la prétendue connaissance, nos chercheurs des labos confondent rêver et savoir : certes les mécanismes des injections d’ARN ou plus largement de codage génétique à visée thérapeutique sont depuis assez longtemps étudiés de très près, et rien ne dit qu’il ne s’agira pas un jour d’une carte maitresse dans le soin de pathologies complexes.

Mais d’ici à annoncer, d’un coup d’un seul, que toutes les recherches auraient abouti par miracle en été 2020, il faut toute la candeur de certains de nos dirigeants et (de leur presse lige) pour y accorder un crédit autre que d’estime commerciale …

4. OU VA L’ARN INJECTE ?

Le problème second est que l’on ne sait pas où va vraiment l’ARN injecté, puisque certains fabricants eux-mêmes reconnaitraient que l’on peut en retrouver ailleurs qu’à l’endroit souhaité : une partie aura probablement servi à faire fabriquer de la spike au point d’injection mais une autre partie se balade et les risques sont tout sauf négligeables :

a) le premier risque est celui de la modification de notre bagage héréditaire et nos cellules.

Protestation immédiate bien entendu des laudateurs réunis : mais non, mais non ! Aucun risque ! L’ARN fait exactement ce qu’on lui demande (le brave garçon) ! Et la transcription ne peut pas se faire de la sorte (ben voyons) !

Malheureusement les supporters de cette technique expérimentale ne valent pas mieux que certains de leurs homologues de la tribune nord (ou sud si vous préférez) : le fanatisme sur commande a ses limites. Il est démontré depuis longtemps (20 ans au bas mot soit au moins depuis que les vaccinateurs rêvent de thérapie ARN !) que la rétro-transcription est un classique de l’évolution et que des centaines de virus ou de codes ARN ont petit à petit intégré notre bagage héréditaire.

Le souci n’est pas, on l’aura compris, ou pas seulement, le risque inconnu de cette modification de nos gênes, mais bien la frénésie avec laquelle cette évidence est niée.

– Pour ceux qui souhaitent de plus amples informations il suffit de consulter l’Autorisation de mise sur le marché conditionnelle délivrée à Pfizer / BioNtech pour y lire (sous rubrique « distribution », page 54) : « Les ARNm encapsulés dans des nanoparticules lipidiques atteignent de nombreux organes : rate, cœur, reins, poumons, cerveau … les ARNm ont été retrouvés dans les ovaires et les testicules en quantité faible lors des études de bio-distribution de ce vaccin ».

Voir à ce sujet : https://www.ema.europa.eu/en/documents/assessment-report/comirnaty-epar-public-assessment-report_en.pdf

–  De même l’autorisation équivalente délivrée à Moderna indique clairement (pages 47 et 52)  en substance que l’ARN est détectable dans maints organes (cerveau, cœur, poumon, yeux, testicules), cependant que les concentrations d’ARN sont plus importantes dans la rate et les yeux par rapport au plasma et que l’ARN injecté passe la barrière hémato-encéphalique et atteint le cerveau. Voir sur ce point : https://www.ema.europa.eu/en/documents/assessment-report/spikevax-previously-covid-19-vaccine-moderna-epar-public-assessment-report_en.pdf

– Et une fois l’ARN baladé un peu partout, rien ne l’empêche de modifier notre bagage génétique. Nous ne pouvons quantifier le risque mais il est tout sauf nul, contrairement aux dénégations lénifiantes de quelques biologistes de salon égarés sur les plateaux TV.

Enfin sur ce dernier point nous renvoyons à l’étude très complète publiée par des spécialistes de la question. Voir à cet égard :

https://reinfocovid.fr/science/integration-de-larn-viral-sars-cov-2-dans-nos-chromosomes/

https://reinfocovid.fr/science/le-point-sur-les-retrovirus-endogenes/

b) Le second risque est celui de la production en quelque sorte “délocalisée” de la spike.

Dans ce second cas, le problème n’est pas que l’ARN va s’en aller faire un tour, mais bien qu’il va fabriquer de la spike ailleurs et provoquer de nombreux et considérables risques cardiovasculaires :

Le Dr Charles Hoffe MD, dans sa dernière mise à jour du 6 juillet 2021, explique (en substance) que seulement 25 % du« vaccin » injecté dans le bras d’une personne y reste réellement. Les 75 pour cent restants sont collectés par le système lymphatique et introduits dans la circulation. Ces « petits » paquets d’ARN messager (dans une seule dose de «vaccin» Moderna, il y a 40 000 milliards de molécules d’ARNm) passent dans les réseaux sanguins capillaires où sont fabriquées des milliards de ces protéines de pointe, qui deviennent une partie de la paroi cellulaire de l’endothélium vasculaire.

Nous renvoyons au point 5 ci-dessous pour ce qui concerne les effets de la spike ainsi produite et les références de l’article concerné.

Précision : Pour les “vaccins Astra-Zeneca et Janssen, à base d’adénovirus génétiquement modifié, le processus est légèrement différent bien entendu. Nous renvoyons pour l’heure aux document publiés par l’EMA, dans l’attente d’une étude plus complète :

https://www.ema.europa.eu/en/documents/assessment-report/vaxzevria-previously-covid-19-vaccine-astrazeneca-epar-public-assessment-report_en.pdf

https://www.ema.europa.eu/en/documents/assessment-report/covid-19-vaccine-janssen-epar-public-assessment-report_en.pdf

5. QUE FAIT LA PROTÉINE SPIKE

Le problème troisième est ensuite que l’on ignore également ce que devient la fameuse protéine spike une fois créée. On sait qu’elle aussi circule. Une partie aura probablement servi à fabriquer des anticorps mais que devient le reste ? On ignore en vérité les effets sur l’organisme de cette protéine que certains spécialistes jugent toxique en soi, et par ailleurs susceptible de provoquer des dommages et/ou symptômes analogues au virus dont elle est issue.

De nouveau les pourfendeurs de toute réflexion s’échinent à certifier, croix de bois, croix de fer que, non, non, cette protéine ne va pas circuler et restera bien sagement là où on le lui a dit. De grand spécialistes confirment la toxicité au moins potentielle de la protéine Spike, et s’il est certain que nous n’allons pas ici et nous-mêmes trancher ce débat, il reste que ce problème est fondamental et ne peut être écarté ; Voir pour info  https://www.francesoir.fr/videos-les-debriefings/malone

Le Dr Charles HOFFE (déjà cité ci-dessus sous chiffre 4 à propos de l’ARN) a eu l’occasion d’expliquer en détail les effet de la spike produite de façon délocalisée.

Les caillots sanguins deviennent quasi inévitables. Les plus gros conduisent à des accidents cardiovasculaires notamment cérébraux. Les plus petits (ici évoqués), sont microscopiques et ne peuvent être détectés qu’à l’aide du test des D-dimères : ils ont été identifiés sur 62 % des patients vaccinés du Dr HOFFE ; ce dernier précise que tous ces patients seront fatalement victimes d’une tolérance à l’effort réduite, puis d’hypertension artérielle pulmonaire (une pression artérielle élevée dans les poumons) et enfin d’insuffisance cardiaque en quelques années à peine. 

Nous renvoyons à l’article complet ci-dessous :

https://alethonews.com/2021/07/13/doctor-heart-failure-from-mrna-jabs-will-kill-most-people/

L’avenir dira ce qu’il en est de ces sombres constats : à ce stade nous ne pouvons pour notre part que déplorer amèrement que visiblement les plus hautes autorité de l’État n’accordent pas à ces questions toute l’attention qu’elles méritent.

6. EFFICACITÉ VACCINALE

Le problème quatrième est celui des résultats et de l’efficacité de la réaction immunitaire qui sont inconnus : en termes de stricte observation, il faut bien constater que de nombreuses personnes ayant été injectées ont ensuite contracté la maladie, ce qui permet à tout le moins de se poser la question de principe de l’efficacité.

Mais il y a plus problématique puisque ces questions de résultats et d’efficacité (tout comme l’étude des effets secondaires) font en général partie de la phase III.

Or cette fameuse phase III n’a pas été effectuée dans les règles et pire, est toujours en cours, mais avec la différence (de taille !) que les volontaires sont  ici …. la population elle-même ! Comme le relève Le Monde, quotidien que l’on ne saurait en ce moment taxer d’agressivité gouvernementale, cette phase III est « la plus importante » et il n’est pas contestable que « dans le cadre des deux vaccins contre le Covid-19 les plus administrés en France, ceux de Pfizer-BioNTech et de Moderna, les essais cliniques de phase 3 ont été menés à partir de juillet 2020 ….. (ni que) … à l’heure actuelle (8 juillet 2021), la fin des essais est fixée au 27 octobre 2022 pour Moderna, et au 2 mai 2023 pour Pfizer » Voir :

https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2021/07/08/covid-19-les-essais-de-phase-3-des-vaccins-sont-ils-termines-depuis-des-mois-comme-l-affirme-olivier-veran_6087580_4355770.html

Le Ministre de la santé Olivier Véran lui même (qui dans cette affaire est tout sauf n’importe qui) tente bien de nuancer (même lien), soutenant que la phase III serait à ses yeux « terminée depuis des mois et validée » sans que l’on sache très bien le fond exact de sa pensée : si début juillet 2021, la phase III était « validée » depuis des mois, de quoi aurait-elle donc été faite puisque la phase II a duré en gros jusqu’à fin 2020 ?

Ou alors le Ministre confondrait-il la phase III (qui n’est pas terminée) avec la période de pharmacovigilance, improprement parfois dénommée « phase IV » ?  C’est probablement l‘explication la plus plausible : les injections ont été tellement précipitées, tellement massives, tellement étendues dans un surprenant amalgame à quasiment toutes les couches de la population, que les autorités finissent par se croire en phase normale de pharmacovigilance … ce qui serait tout de même passablement inquiétant.

A cette question générale d’efficacité vaccinale, il faut ajouter celui de pur principe de l’étroitesse de la cible.

Les promoteurs des vaccins dirigés contre la seule protéine spike (ARN, ADN, et à protéine recombinante) ont par définition tout misé sur cette protéine, en dépit du fait qu’elle se retrouve au premier plan de quasiment toutes les mutations et recombinaisons conduisant à de nouveaux variants.

Ainsi à chaque nouveau variant, la première question est celle de l’efficacité du vaccin ancien (fondé donc sur l’ancienne spike de l’ancien virus) sur le nouveau variant (et sa nouvelle spike) !

En d’autres termes, ce vaccin a toujours et systématiquement au moins un métro de retard !

Les commerciaux des labos ont bien entendu leur réponse toute prête : « c’est comme pour la grippe, chaque année il faut un nouveau vaccin …. »

En gardant la tête froide (et sans donc porter de jugement de valeur) nous nous limiterons à dire que cette réponse est complètement idiote (vous voyez que nous sommes mesurés).

Chaque année, la grippe saisonnière fait le tour du globe, et c’est donc en connaissant d’avance les souches qui sont sur le point d’arriver, que les firmes pharmaceutiques arrivent à peu près à préparer avec de l’avance (au printemps) les vaccins que vous pourrez utiliser quelques mois plus tard.

Rien de tout cela avec les vaccins à spike qui au contraire regardent en arrière, et qui ne sont pas basés sur le virus qui va arriver, mais sur celui qui est déjà parti !

En ce début juillet 2021 les vaccins traditionnels pour la grippe 2021-2022 sont déjà prêts et en cours de fabrication, sur la base des souches de virus observés à l’autre bout du globe et qui arriveront en Europe cet automne.

Alors que au contraire les vaccins à spike qui vous sont proposés en cet été 2021 sont fondés sur les virus d’il y a un an et plus (le Wuhan et peut-être un peu le Marseille IV) qui ont eux complètement disparu …

Même si le « vaccin » dirigé conte la spike était en soi efficace, comme on ne peut pas prévoir quel sera le futur variant à combattre, cette voie est d’avance vouée à l’échec le plus complet (sauf à vouloir s’amuser à piquouser la population pour à peu près rien deux ou trois fois par an …).

La preuve en est rapportée une fois de plus ce 13 juillet même par les responsables du vaccin Pfizer / BioNtech qui assurent pouvoir fournir un nouveau vaccin contre le variant Delta “dans les 100 jours”, c’est à dire dès que la variant Delta sera parti …. https://www.capital.fr/entreprises-marches/biontech-un-nouveau-vaccin-efficace-contre-le-variant-delta-dici-lautomne-1409252

On se demande comment des “responsables” politiques et sanitaires peuvent encore défendre un mécanisme aussi stupide …

7. LES EFFETS SUR LA DIFFUSION DE L’EPIDEMIE

Les effets sur la diffusion de l’épidémie sont à ce jour réputés au moins douteux ou inexistants : en effet les spécialistes, les laboratoires, y compris notre ministère de la santé confirment que ces injections n’empêchent ni de contracter la maladie ni de la transmettre.

Voir :https://www.francesoir.fr/sites/francesoir/files/memoire_2.pdf

Ainsi et il faut bien le dire tout le discours (complaisamment relayé par des médias en mal de scoop) relatif à une supposée immunité de groupe relève du plus pur baratin.

C’est d’ailleurs le vague entretenu à ce sujet qui finit par rendre l’ensemble de la démarche suspecte. On se demande quelle est la raison d’un tel canular à l’échelle de la santé publique nationale.

On sait que pour un virus donné, l’immunité vaccinale est toujours plus faible que l’immunité naturelle.

On sait aussi que le Covid est peu immunisant et peu contagieux.

Viser l’immunité de groupe pour un virus peu contagieux et peu immunisant est une illusion.

Et imaginer qu’un vaccin qui ne protège ni de l’infection ni de la contagion va y changer quoi que ce soit défie le bon sens.

Avec un peu d’indulgence on peut imaginer que le pouvoir sanitaire dans son enthousiasme, et la presse dans son suivisme, auront enfourché ce canasson pour stimuler les volontaires à la piqure mais à quoi bon terroriser la population pour viser un objectif impossible ?

8. LES EFFETS SECONDAIRES

A titre général : les effets secondaires ont fait couler beaucoup d’encre et il faudra au moins deux ans pour y voir plus clair, sur la base non pas de promesse de camelots mais des réalités avérées et des effets secondaires dûment recensés.

Nous ne faisons donc pas allusion aux effets secondaires à moyen et long terme qui bien entendu sont totalement inconnus.

Les effets secondaires à court terme en revanche, commencent à être connus et se révèlent très importants, autant en nombre qu’en gravité.

Une certaine presse tente bien de laisser entendre qu’il en serait ainsi pour tous les vaccins, mais l’argument ne tient pas : aucun vaccin ne provoque autant d’effets secondaires, ni autant d’effets secondaires graves, ni notamment autant de décès, ni non plus autant de déclarations auprès des autorités.

Il suffit de prendre connaissance de la remarquable étude publiée par les médecins du collectif Re-infocovid pour constater l’ampleur des dégâts

https://reinfocovid.fr/science/effets-indesirables-en-europe-sur-les-vaccins-covid-19-pfizer-moderna-et-astrazeneca/

9. LE FAMEUX RAPPORT BENEFICE / RISQUE

C’est à ce stade qu’en général les défenseurs de ces injections avancent, presque en désespoir de cause, que malgré tout le rapport bénéfice / risque serait néanmoins favorable

Là également le propos, fondamentalement abusif, dérange les vrais professionnels.

En effet, la notion de bénéfice / risque est une notion individuelle ; en d’autres termes c’est avec votre médecin et pour votre seule situation, eu égard à votre état de santé que vous pouvez analyser, pour vous et pour vous seul, le bénéfice ou le risque à adopter un traitement.

En revanche le rapport bénéfice / risque global d’un médicament in abstracto n’existe pas. Il s’agit d’un abus de langage pur et simple pour laisser entendre que le bénéfice sera pour vous et les effets secondaires ……. pour le voisin …

La mise en perspective de deux cas bien distincts aide à saisir l’abus de langage que nous dénonçons ici. Imaginons un vaccin qui ne ferait pas débat, et serait (selon les annonces de notre bon gouvernement) au moins efficace pour prévenir les formes graves des sujets très âgés.

– une personne diabétique âgée de 90 ans aura à titre personnel de bonnes raisons de se faire vacciner car les risques liés à la vaccination seront sur papier inférieurs aux risques d’une forme grave de la maladie.

–  un jeune sportif de 25 ans en revanche n’aura à titre personnel aucune bonne raison de se faire vacciner car les risques liés au vaccin seront supérieurs au risque de développer une forme grave.

Deux cas, deux analyses personnelles. On ne peut tirer aucune conclusion consolidée ou amalgamée de ces deux cas, sauf pour quelques bio-statisticiens pour lesquels modélisable signifie malléable.

10. UNE VACCINATION PLUS QU’HASARDEUSE EN PHASE EPIDEMIQUE

Tous nous savons que le processus de vaccination consiste à provoquer une réaction immunitaire qui soit préalable et non contemporaine à l’infection.

Pour une fois les laudateurs orientés de ce mécanisme, pourraient s’inspirer utilement du schéma de vaccination contre la grippe dont on sait qu’il est mis en œuvre dans la période qui précède le risque d’infection et non en pleine phase épidémique.

Mais il y bien pire, puisque au-delà d’un cas individuel, la vaccination massive de population en période épidémique est une authentique sottise, dont l’un des risques notables est de créer des variants, en particulier par recombinaison.

Certains commentateurs ont même estimé déceler une convergence de lieu entre les pays où ont été menés les essais cliniques de certains vaccins et ces mêmes pays où sont apparus les variants (Angleterre, Afrique du Sud, Brésil, Inde, etc … ). Selon nous une telle assertion demanderait une recherche approfondie. La recombinaison génétique et l’apparition de variants en cas de vaccination de masse en période épidémique ne sont guère contestables et il serait tout de même essentiel de tenter de comprendre ce qui s’est effectivement produit.

11. LE PROVISOIRE POUR LES AUTORISATIONS et L’IMPUNITE POUR LES LABORATOIRES

La véritable crise  nerfs et la panique qui a terrassé nos dirigeants dès le printemps 2020 n’eut pas comme seule conséquence une gestion chaotique et largement clownesque du quotidien, car pendant que nos gouvernants et mandarins alternaient, l’air grave, les conseils de défense et les plateaux TV, Big Pharma, elle, ne restait pas inactive.

Comprenez que si l’on peut (probablement) faire crédit à nos dirigeants de quelque sincérité dans leur panique, en revanche il n’en est rien pour les laboratoires pharmaceutiques qui eux ont gardé la tête froide et près du bonnet de bout en bout :

– tout d’abord en refusant soigneusement tout essai des molécules anciennes et en tirant donc à boulets rouges sur des médecins comme Didier Raoult ou Christian Perronne (étant entendu que les sacro-saint laboratoires ont chargé de cette basse besogne quelques carabins bien en cours et friands de plateau TV),

– ensuite en obtenant des États de vertigineuses levées de fonds destinées à financer le développement de « leurs » vaccins,

– puis en négociant avec la communauté européenne, à l’insu des gouvernements tétanisés, les conditions mirobolantes de vente de « leurs » vaccins dont certaines clauses aujourd’hui encore demeurent secrètes !

– en obtenant au passage la décharge de toute responsabilité, celle-ci étant assumée par les Etats (donc par le contribuable qui ainsi paierait plusieurs fois les mêmes vaccins, soit pour les développer, pour les acheter et se les faire injecter, puis pour en assumer les dégâts ! )

– en conduisant enfin l’EMA (agence européenne du médicament) à l’homologation rapide au terme de la simple phase II, cette homologation conduisant ensuite en urgence au plan national à la délivrance d’une Autorisation de mise sur le marché provisoire (et en obtenant donc in fine que ce soit la population elle-même qui à ses frais risques et périls assume la phase III !)

12. UNE MISE EN ŒUVRE A GEOMETRIE VARIABLE

Qu’un produit nouveau demande quelque mise en place, nous pouvons tous le concevoir.

Mais qu’un vaccin élaboré dans l’urgence, proposé avant la fin des phases d’essai, dépourvu donc d’une AMM complète, commercialisé toujours dans l’urgence (qui plus est sous l’œil racoleur des caméras) soit mis en œuvre avec une telle gabegie n’a pas fini de sidérer les futurs historiens de la santé.

Il faut préciser pour commencer que cette thérapie fut soutenue par une vague importante de décideurs et de téléinfectiologues : dès la fin 2020 et sans la plus petite raison objective (hormis les données publicitaires du fabricant) nombre d’entre eux en certifièrent d’avance le résultat salvateur sans en vérité en connaitre quoi que ce soit.

Ce furent souvent les mêmes d’ailleurs, qui après s’être insurgés contre la prescription de traitements connus depuis plusieurs dizaines d’années (Azithromycine, hydroxychloroquine ou Ivermectine), ne virent en revanche pas le moindre inconvénient à se précipiter sans rien savoir et dans la plus grande confusion d’esprit sur ce procédé entièrement nouveau et dont on ne savait à peu près rien.

Les pays occidentaux dans leur majorité ont décidé sans attendre de procéder sur leurs populations à une campagne massive d’injections, organisant la campagne d’injections et assurant de son innocuité avant même parfois l’avis des organismes de santé dédiés, dont corrélativement la décision apparut de ce fait, à tort ou à raison, plus politique que sanitaire.

Logiquement la population s’inquiéta. Il n’en fallut pas davantage pour que les promoteurs du processus, une nouvelle fois sujets à la panique, mais cette fois à l’idée que leur projet ne soit pas suivi, exigent de rendre l’injection obligatoire. Outre que l’idée saugrenue de rendre un « vaccin » obligatoire n’avait aucun sens pour un traitement dont il apparaissait probable qu’il n’empêcherait pas la contagiosité, la perspective coercitive rendit la population plus réservée encore.

Et ce mécanisme autoritaire qui ajoutait la coercition et la confusion mentale à la précipitation, fut rendu plus sournois encore lorsqu’à l’habituelle cohorte de mauvais augures, se joignirent tout un aréopage d’individus politiques ou non, qu’un esprit malin aurait dit tout de même fort pressés de mettre en avant leur trombine.

L’amateurisme avec lequel s’emballa début 2021 la controverse sur la célérité de ces injections fut terrible, fait de valses hésitations, d’arrêts, de promesses, et de redémarrages en tous genres.

Il fallait des déclarations fortes, et donc comme pour les annonces de la énième vague à venir, le plus délicat était de sonner le tocsin sans se faire brûler la politesse par un autre petit malin. N’ayant peur de rien certains, entre deux incantations anxiogènes, dirent qu’ils avaient honte pour leur pays. Pas plus, pas moins. Fichtre !

D’autres se mirent même à expliquer que nous étions la risée du monde entier, ce qui est très excessif : contrairement à ce que pensent quelques philosophes de comptoir, le monde entier ne vit pas les yeux rivés sur la France et cette risée n’avait de toute façon pas attendu : le bal des masques, des tests et des fermetures en tous genres (et de leurs attestations dérogatoires) avait déjà largement suffi à donner une image assez exacte de notre cafouillage national.

En outre cette dernière critique ne manqua pas de sel puisque formulée notamment par certains membres du SAMU dont on sait les parfois dangereuses performances administratives en matière de prise en charge des malades.

Il n’est toutefois jamais trop tard et certains téléinfectiologues se mirent donc même à compter : multipliant les jours ouvrables par le nombre de bras armés disponibles, puis par les 4 injections annuelles nécessaires (à raison de deux doubles injections tous les 6 mois), les voilà qui constatèrent dans un affolement complet que nous n’aurions donc jamais ni assez de doses, ni assez de bras, ni même assez de jours !

Il fallait y remédier et donc faire (ou continuer à faire, c’est selon) du n’importe quoi : comme en pleine jungle, on allait tailler à la machette dans ce rétif magma.

Après une complainte assez nette (mais pas trop tout de même) devant une administration française incapable de gérer les jours, les bras et les doses on envisagea de nombreuses solutions, toutes frappées au coin mais pas nécessairement du bon sens.

A tout seigneur tout honneur, le « Monsieur Vaccin du gouvernement » fut sans tarder accusé de faire perdre le temps de la consultation préalable et de l’obtention du consentement : fi des précautions oiseuses : injectons ! injectons ! Certains médecins appelèrent même explicitement à arrêter toutes ces procédures de précaution.

On aura une petite idée de la légèreté de ceux qui proposèrent en bref de se passer du consentement des vieux ou tout du moins de ne pas trop « l’éclairer », en consultant les formulaires mis au point par exemple au Canada (qui l’avait prévu écrit) et qui énumèrent sur une trentaine de points toutes les questions à aborder avant même non seulement de recueillir l’accord du patient mais aussi de décider s’il peut ou non être traité.

Certes, sauter l’étape du contrôle médical et du respect des libertés individuelles donna un peu d’air (à qui pourtant n’en manquait pas tant) mais il restait les chiffres assez têtus des jours, des bras et des doses. Donc on envisagea pour ce qui est des bras d’ouvrir des vaccino-dromes.

Pour les jours on se trouva fort démuni et il resta donc à gloser sur les doses. On envisagea d’en rationner-décaler la distribution : après tout si le fabricant au terme de recherches qui sont le nec plus ultra de la fine fleur OGM, a prévu (procédé approuvé par les autorités de santé) deux doses à 21 jours d’intervalle, on ne voit pas pourquoi dans le même esprit inventif il serait interdit de laisser éclater le génie français : il suffirait de réduire les doses doubles et d’en espacer les injections : on passerait ainsi (mais rien n’est moins sûr) à une dose tous les trois mois, ce qui, observèrent toutefois les esprits chagrins, ne changerait numériquement rien, sauf, petit détail, à l’efficacité supposée de la potion.

Finalement on envisagea tout de même d’espacer les doses pour pouvoir mieux satisfaire à la demande, le plus incroyable tout de même étant que ceux qui étaient venus expliquer plus que doctement sur les plateaux TV la finesse et les performances de ces nouveaux traitements, furent souvent ensuite les mêmes à venir expliquer l’air inspiré que l’on pouvait jouer avec les dosages. La science n’en finira jamais de nous étonner.

La course au sac se poursuivit on le sait par l’offre de vacciner à peu près tout le monde, et un peu tout le temps, et ce disons-le dans une atmosphère surannée de fin de banquet assez égrillarde.

Le filet vaccinal se déploya même en priorité vers Mesdames et Messieurs les distingués carabins : avec l’idée malicieuse sans doute d’occuper un peu tous ces remuants chefs de services et soignants de plus de 50 ans, on leur accorda de pouvoir sans délai eux aussi présenter leur deltoïde à la postérité télévisuelle.

Tel était et demeure la situation à ce jour et donc si vous vient l’envie de vous vacciner, nos recommandations sont de consulter votre médecin et de lui soumettre nos commentaires ci-dessus

A Suivre …

Un dernier pour la route ? on va dire “pour la confiance” : à ce jour (17 juillet 2021) le patron de Pfizer n’est …… pas vacciné … Précision sur ce dernier point : l’un de nos lecteurs nous fait remarquer que cette anecdote remonte au printemps. Vérification faite, cette remarque est exacte et nous en remercions notre contributeur. Nous en laissons néanmoins la mention compte tenu qu’à cette époque déjà, la vaccination « au Pfizer » battait son plein, et qu’il était déjà peu crédible que le pdg de cette entreprise se montre à ce point circonspect avec le produit qu’il commercialisait en masse.

https://www.lelibrepenseur.org/la-visite-du-pdg-de-pfizer-en-israel-annulee-parce-quil-nest-pas-completement-vaccine/