Ainsi donc, au lendemain de la soirée d’anthologie qui a vu trois douzaines de députaillons macronisants s’éponger le burnous de terreur, à l’idée de la volée de bois vert qui les attendait si d’aventure la réintégration des soignants était entérinée par l’Assemblée nationale, au lendemain donc de cette mémorable dégelée putative, il fallait bien que notre inextinguible Cador en vienne à s’extraire de son bunker enchanté.
Oui mais quitter le golden hole pour quoi faire ?
Lancer encore son homélie à la populace, quadriller l’un des recoins pouilleux du royaume, y serrer quelques paluches moites de serviteurs transis ? lâcher au hasard deux ou trois promesses en forme de sentence historique ? Pouah ! Fi de ce quotidien aussi peu clinquant qu’ennuyeux …
Cela dit, hors de question de se terrer : pour une fois, le mépris souverain risquait bien de ne pas suffire.
Alors on eut au Palais une idée lumineuse : qui peut tout, peut tout dire, tout annoncer, tout déclarer, tout établir, et sans jamais être contredit, construire son règne en autant d’axiomes que de jours. Jupiter allait parler, allait dire, allait trancher : ce serait l’État de la science !
Rien que ça : tel un nouveau Moïse, autant de carton que de mauvaise pâte, l’Illustre descendrait vers ses mortels sujets : rien que de royales sentences et même pas besoin de la science infuse ! Si après ça il y en a encore pour moufter …
Et donc Son Infinie Évanescence nous le dit :
« Le choix de la réintégration des soignants doit être « scientifiquement établi ….. si les scientifiques, les médecins et les soignants nous disent que c’est souhaitable d’un point de vue scientifique de réintégrer ces soignants, il faut que le gouvernement le fasse ».
Alors là nous disons non pas chapeau, mais bien : Pouffons mes frères !
S’abriter derrière l’aréopage sucré des mandarins de Cour pour prétendre attendre de leur part ce qui leur est précisément interdit ? Notre Sire ce défausserait donc simplement de son autoritarisme sur qui n’en peut mèèèè ?
Quel tout petit culot : non décidément, Sire, Votre Majesté est mal culottée …
Or pour son malheur (et le nôtre) notre Sire de céans, malgré des brouettes entières pleines à craquer de défauts, jamais n’encourt toutefois celui d’être bête.
Il sait donc parfaitement ce qu’il fait et pourquoi l’exclusion des soignants est une honte nationale.
Alors, et selon l’exemple du bon Saint Eloi, l’intelligence du sujet commande de remettre la culotte à l’endroit :
Le principe : il est établi sans le moindre doute possible que les thérapies géniques ARN pompeusement (et commercialement) baptisées « vaccins » n’ont pas le moindre effet sur le degré de contagiosité. Elles n’empêchent ni de contracter la maladie, ni de la transmettre, la charge virale des malades étant identique, quel que soit leur statut « vaccinal ».
Et donc l’exclusion des soignants était et demeure une pure brimade autoritaire indigne d’un État de droit. Brimade d’autant plus honteuse d’ailleurs que les hôpitaux sont perclus de soignants vaccinés malades et contagieux (qui donc contaminent les patients !) dans le même temps où leurs collègues bien portants sont exclus !
La thérapie ARN est sans effet sur la contagiosité : ça c’est l’état de la science, la vraie, qui évidemment n’a pas le plus petit rapport avec les papouilles officielles d’un pouvoir politico sanitaire entièrement agenouillé devant Big Pharma.
L’état de la Science : le hasard fait bien les choses puisque le Syndicat Liberté Santé vient de se fendre d’une notification et d’un dossier complet sur le sujet adressé à la HAS.
Trente pages rédigées par des professionnels qui confirment haut et fort ce que dit précisément réclamer notre Président : « si les scientifiques, les médecins et les soignants nous disent que c’est souhaitable d’un point de vue scientifique de réintégrer ces soignants, il faut que le gouvernement le fasse ».
Sire, il est plus que temps !