Vaccin : quelle gestion pré / post vaccinale ?

Publié le 19 septembre 2021

Nous avons été interpelés par plusieurs lecteurs et connaissances qui, confrontés à l’obligation administrative et autoritaire dite « vaccinale », se demandent comment se préparer à ces injections forcées et à leurs effets secondaires possibles.

Notre réponse qui ne se veut nullement médicale en soi mais bien rationnelle tient en trois mots : Vérification – Constat – Contrôle.

Cette réponse ne se veut pas exclusive, mais représente une voie possible vers une réflexion globale de gestion de risque. Nous accueillons bien entendu toutes les suggestions, toutes les questions et tous les commentaires.

1. Vérification préalable de la réalité et de la consistance de l’obligation

Cette mention peut paraitre superflue à qui se sent à bout d’argument ou de résistance.

Et pourtant nombreux sont ceux qui, assommés par le principe même de l’obligation décrétée en haut lieu, laissent tomber et omettent in fine de vérifier en priorité s’ils sont bien dans l’obligation absolue d’accepter le vaccin, et s’il n’y aurait donc pas à leur portée quelque voie légale même ténue permettant de refuser ou repousser ce qui leur est imposé.

Cette première phase de la réflexion n’est pas anecdotique, dans la mesure où la pression psychologique, administrative et médiatique en a conduit plus d’un à se résigner à ce qu’il pouvait encore éviter.

Seul chacun peut vérifier si véritablement l’obligation est effective et incontournable car son dossier médical et professionnel n’appartient qu’à soi.

Néanmoins nous suggérons de ne pas escamoter cette étape indispensable. D’abord n’hésitez pas à vous entourer des conseils et aides à la réflexion d’un ami, tant il est vrai que l’on est toujours très mauvais juge de ses propres soucis.

Avec un débatteur qui vous aidera à poser et reposer de ces questions majeures que l’on a sous le nez sans les voir, vous discernerez peut-être une lueur, quitte à poser des questions très simples, voire basiques. Exemple : la consigne de vous vacciner impérativement vous a-t-elle bien été notifiée personnellement ? Son auteur est-elle bien l’autorité compétente pour ce faire ? Toutes les démarches, entretiens, ou contestations ont-ils été utilisés ? L’autorité qui vous menacerait d’une suspension de salaire ou d’une résiliation de contrat de travail est-elle bien celle qui aurait qualité pour ce faire ? Quelles sont véritablement la ou les sanctions premières de moindre gravité qui peuvent s’avérer supportables (amende par exemple) et en pratique repousser quelque peu l’injection litigieuse ?

Ne jamais oublier non plus que la situation évolue très vite : que ce pass félon soit allégé (même sur décision du Prince qui l’a instauré) ou qu’un autre type de vaccin (traditionnel) soit homologué qui pourrait sembler acceptable et la vision du problème pour de nombreux réfractaires à la folie des vaccins pro-spike pourrait changer notablement.

Nous inclurons dans cette vérification préalable la consultation également de votre médecin, tant il est vrai qu’il existe encore des médecins qui ne sont pas les bras armés de l’administration et n’ont rien oublié de leur serment ni de leur humanité. Nous avons conscience d’être ici sous certains aspects à la limite du vœu pieux, mais il serait injuste de ne pas en faire au moins mention, par égard pour les médecins qui n’ont pas cessé de prendre en charge et soigner leurs patients.

2. Constat de l’état de santé et de la régularité de la procédure d’injection

L’ordre de travaux pour réparation de votre véhicule mentionne minutieusement l’état du véhicule, les prestations commandées et les résultats attendus. Quoique ce parallèle puisse déranger dans leur petit confort certains margoulins carabinesques, cette assimilation nous parait tout sauf inadaptée.

Et là nous entrons dans le domaine de la preuve donc du fait.

Il faut savoir qu’une large part des juristes et avocats croit le plus sérieusement du monde que leur métier est de faire du droit, moyennant quoi en voilà qui peuvent pondre des pavés dignes du bottin des Yvelines, tellement savants, et si interminablement documentés que les juges les mieux disposés finissent pas renoncer à les déchiffrer.

Car la vérité évidente n’est jamais celle du droit mais bien celle des faits, et seulement des faits, qui précèdent le droit et en provoquent l’application lumineuse sans besoin de longues arguties. Obtenez et présentez un état de fait clair et incontournable et point n’est besoin de longues et oiseuses digressions.

Dans le cas de figure qui est ici imposé, la difficulté vient de l’impossibilité au jour de l’injection litigieuse de connaitre quelle preuve sera nécessaire demain, tant demain est incertain (et par surcroît, ce qui n’arrange rien, largement malléable en haut lieu).

Donc les preuves à se ménager au préalable sont …. toutes celles objectivement concevables à ce jour.

État de santé : le dossier médical est l’élément de base. Les analyses, résultats d’examen, pathologies antérieures ou actuelles, traitements échus ou en cours : tout cela constitue l’historique du patient. Notre conseil est d’en faire un résumé succinct mais précis et de le notifier en R+AR à tout destinataire médical utile tenu au secret avec l’avis qu’il pourra être tenu pour responsable si ses actes portent préjudice au patient de façon clairement reconnaissable au vu de son état de santé ainsi dûment notifié.

Bilan analytique : il nous parait indispensable de faire faire préalablement à chaque injection un contrôle de certains paramètres susceptibles de servir de référence.

Il faut songer ici à au moins trois types de paramètres :

a) les paramètres relatifs à une pathologie en cours. Si vous êtes traité (exemples non limitatifs) pour un cancer ou une maladie de la thyroïde, évidemment certains paramètres susceptibles d’être touchés par la vaccination doivent être contrôlés. Ne pas hésitez à consulter votre spécialiste afin de faire le point avec lui.

b) les paramètres à définir avec votre médecin traitant s’il fait partie des « bons docteurs » pour ceux qui ont le bonheur d’en bénéficier.

c) enfin les paramètres de coagulation puisque ces problèmes figurent parmi les effets secondaires les plus fréquents mais aussi les plus divers et les plus sournois. Parmi ces paramètres nous avons relevé les analyses possibles suivantes (liste non exhaustive à débattre bien entendu avec votre médecin) :

Procédure d’injection : cette procédure doit être « régulière », ce qui veut dire qu’à chaque stade vous êtes en droit d’exiger le respect de normes minimales :

– consentement : tout a été dit sur le consentement dont le pouvoir sanitaire a commencé par faire grand cas pour ensuite s’aviser, carabins débridés aidant, que la paperasse pourrait bien être ennemie de le seringue. Il en découle que le droit théorique d’exiger un beau document doré sur tranche à revêtir d’une signature déliée à souhait s’est réduit comme peau de chagrin. Mais rien n’empêche de poser au peloton de vaccination toutes les questions qui préoccupent et de n’accepter (ou pas) la piqure qu’au moment idoine. On peut très bien comprendre que confronté à un injecteur par hypothèse parfaitement incompétent et incapable de répondre à des questions simples, le sujet au dernier moment se refuse à subir ce qu’on est incapable de lui expliquer (et s’en prévale sans tarder à l’appui donc d’un décalage qui ne sera pas de son fait).   

– gestes barrières : les fameuses (et réelles) mesures de protection sont, nous le savons, à ce jour prodigieusement négligées : masques en bataille, absence de nettoyage des mains, accolades entre soignants, les négligences pullulent. Il est donc parfaitement compréhensible que (photos à l’appui bien entendu), le sujet explique qu’il a refusé l’injection prévue pour d’évidentes raisons tenant au manque flagrant d’hygiène constaté.

– identité des intervenants : hors le cas où le médecin traitant lui-même procède à la vaccination de son patient, il est normal que le soignant ou injecteur lambda, devenu fonctionnaire de la vaccination décline son identité complète

– identification du lot : compte tenu du maelström assez approximatif qui est susceptible d’entourer la production, la distribution et la dilution des lots, il est normal que le patient puisse recevoir confirmation écrite (étiquette de lot par exemple) du lot exact qui lui est injecté, serait-ce afin de pouvoir ultérieurement en assurer la traçabilité du transport et du stockage.

Il est bien évident (nous avons quelques heures de vol) que dans nombre de cas, la moindre question sera interprétée comme une obstruction pure et simple, et écartée sans ménagement par le sergent-major local.

Il faut toutefois tenir bon : ce n’est pas parce que la vaccination ordonnée par le pouvoir sanitaire est une vaccination non consentie, donc forcée, que les exécuteurs de cette mission seraient dépositaires du même droit de force.

Ce point est très important : les pouvoirs de la Présidence de la République, ceux du Premier Ministre, ceux du pouvoir sanitaire, sont absolument considérables, mais ils ne sont pas transmissibles, ce qui veut dire que les exécutants n’ont aucun droit d’abuser de leurs fonctions qui n’est que d’exécution.

Donc tenir bon, rester serein et faire noter sur la fiche patient les carences constatées qui aboutissent non pas à un refus mais à une impossibilité de vacciner dont le sujet n’est pas responsable.

Evidemment nous conseillons sitôt après l’incident éventuel, de notifier la carence constatée par lettre R+AR au centre de vaccination et à l’autorité ayant prescrit sous la menace la vaccination.

3. Contrôle post-injection

Passée l’injection, plusieurs précautions devraient être suivies, parmi lesquelles au moins :

Une surveillance symptomatique : le sujet ressent-il quoi que ce soit d’insolite ? La moindre anomalie dans le fonctionnement moteur ou sensoriel demande la plus grande vigilance. Contrairement à certaines assurances lénifiantes selon lesquelles une petite thrombose « de rien du tout » se réparerait toute seule, « vous pensez bien », il faut insister sur le fait que les problèmes cardio-vasculaires ou vasculaires cérébraux demandent une gestion médicale effective. La disparition éventuelle du symptôme ne signifie absolument pas que le mal aurait disparu ou qu’il demeurerait sans conséquence. Il faut consulter au plus tôt et consulter un spécialiste.

Une surveillance analytique : en faisant refaire huit à dix jours après (sauf autre intervalle prescrit par le médecin) les mêmes paramètres analytiques qu’avant l’injection. Ensuite s’impose la lecture avec le médecin des paramètres et de leurs éventuelles variations.

Pour le cas où les données symptomatiques ou analytiques feraient suspecter un incident thrombotique, il est essentiel d’en gérer l’origine là aussi auprès d’un véritable spécialiste. La prise en charge d’un risque thrombotique est extrêmement complexe, le choix du traitement et / ou de l’anticoagulant étant décisif (puisque certains peuvent même aller à fins contraires, selon des données que nous exposerons dans le cadre de notre prochaine étude des effets secondaires)

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Ultime précaution enfin : qu’il s’agisse de permettre à l’organisme de se défendre contre la maladie ou contre son vaccin, il est impératif que les défenses immunitaires soient chargées à bloc, ce qui veut dire notamment : de l’activité, une nourriture saine, et des compléments éventuels (raisonnables et à débattre avec le médecin) en vitamines (B, C et D), en oligo-éléments (Zinc, Magnésium) en oméga 6 et en Oméga 3.

Recommandations « bateau » dont le lecteur nous excusera !