MEDIA-PHARMA : injections achARNées

Le schéma est classique : pour imposer au peuple une mesure coercitive, il faut (mais il suffit) en assurer simultanément, et l’édiction, et l’acceptabilité.

Pour ce qui relève de l’édiction, notre récente chronique illustre (sinon démontre) comment sans parlement (élu mais non encore entré en fonction), sans gouvernement (faux démissionnaire en vrai sursis), sans ministre de la santé (démissionnaire non remplacée), voire même sans président (tout occupé, entre deux courbettes à Joe Biden, à tenter de circonvenir le résultat du suffrage universel), la machine réglementaire (dirigée donc par la seule Big Pharma) est parvenue à imposer un rappel de vaccin et à préparer un projet de loi décidant de la prolongation des mesures coercitives, de l’accès au territoire national, et de la vaccination (sournoise mais forcée) du personnel des entreprises de transport.

En parallèle à cette offensive structurelle, il faut penser à en rendre la survenance attendue, donc acceptable, par l’opinion publique et donc simultanément, sinon au préalable, pervertir l’information en martelant quotidiennement les pires niaiseries par médias interposés.

Plusieurs axes, plusieurs concepts, ont à cette fin été mis en œuvre, tous alliant à des degrés divers, dramatisations et supercheries, quand ce n’est mensonges purs et simples.

Petit échantillonage.

1. Le concept de la pandémie interminable

Des plus enfermistes, qui feraient tout pour naïvement « éradiquer le virus », aux plus sournois, qui prétendent « vivre avec » et pourvu que ça dure, un axiome domine chez les relais de Big Pharma : l’idée que de ce virus nous n’allons jamais nous débarrasser (et donc d’eux non plus …).

Le pilonnage est donc constant, car si « les français sont fatigués » et que (dixit Arnaud Fontanet) « la 4ème dose ne prend pas », les mandarins se disent inquiets ! Mieux, le Pr Anne-Claude Crémieux déclare : « des patients qui ont reçu deux ou trois doses arrivent à l’hôpital !» : ça alors ! Et d’en déduire non pas que le vaccin ARN ne marche pas, mais qu’il ne marcherait plus, parce que le plein d’anticorps (Gulf ou Esso ?) n’a pas été fait à temps. Ou comment confondre vaccination et remplissage !

Or si le « vaccin » ARN ne marche pas ou plus, c’est qu’il y a fatalement des raisons, et par là comprenons, des raisons simples à faire gober.

1.a. Les variants

Premier motif : les variants. Vous vous souvenez des variants ?  des évolutions, des mutations, des recombinaisons, présentées il y a deux ans déjà par le Pr Didier Raoult. A l’époque cette évidence fut clouée au pilori par le sacro saint mandarinat anti-soin. Il fallait à tout prix s’opposer à la prise en charge précoce (seule garante d’un accès au soin rapide et efficace) et préparer le terrain pour le vaccin ARN, presque disponible, et à la vérité tellement dans les cartons qu’il y a des jours où même un perdreau de l’année finirait par se poser quelques questions …

Et de ce fait les plus talentueux (et euses) des mandarintox (et euses) se sont empressés de se vautrer sur les plateaux TV, pour honnir derechef Didier Raoult, au son de « non, non, le virus ne mute pas »

Depuis, les mêmes qui du haut de leur incompétence crasse prétendaient à l’absence de variants, ont viré leur cuti et en ont fait leur mantra, hululant dans la moindre lucarne béhèfèmisée leur terreur du variant qui arrive, toujours plus contagieux que le précédent, et plus demandeur de piqûres amerloques.

A entendre ces colporteurs de consternullités, le BA.5 serait même plus contagieux encore de 20 % que le BA.2, et donc pourvu d’un taux de 30 + 20% = 36, soit un taux jamais vu pour aucune infection ! Le plein du délire monomaniaque.

Donc règles absolues qui expliquent que la pandémie est définitivement installée : à chaque inspiration, son nouveau variant. Et à chaque nouveau variant son augmentation de contagiosité.

Impossible de s’en tirer. Même notre Véran de la santé y était allé de son couplet sur le ton : on sera débarrassé quand il n’y aura plus de nouveau  variant, c’est-à-dire … jamais.

Finesse complémentaire : il faut bien dire que, sans préjuger de rien, les vrais variants commencent (passé Omicron) à se faire désirer et donc une nouvelle catégorie a été mise au point : les sous-variants, qui sont comment dire, des variants qui le seraient pas très mais finalement si beaucoup quand même.

Allez, ne mégotons pas : les BA.4 et BA.5 sont la preuve qu’un sous-variant même mal dégrossi suffit à justifier une bonne petite panique, à condition bien sûr d’annoncer qu’ils sont (beaucoup) plus contagieux, et qu’ils résistent au « vaccin », enfin sauf si ….. on prend soin d‘en rajouter.

Le 8 mai « il est encore trop tôt pour connaître précisément la virulence de ces variants, mais si l’on en croit de premières données, les vaccins continuent d’offrir une bonne protection contre les formes sévères du Covid-19 et de réduire les risques de décès ….. mais selon le professeur Yazdan Yazdanpanah, malgré la forte vaccination en France et le nombre important de personnes ayant eu le variant Omicron, les Français ne sont pas forcément à l’abri »

Donc on n’en sait rien, mais la protection est bonne, quoiqu’on ne soit pas à l’abri. Ou si vous préférez, on n’est pas à l’abri, quoique la protection soit bonne et qu’on n’en sache rien : belle marquise, vos beaux yeux, ou la panahd’à Yazdan.

Et pour qui doute toujours que les épidémiothuriféraires du Covid nous pomperont l’oxygène jusqu’à la Saint-Manu-Glinglin, une « équipe de chercheurs de Yale a modélisé la trajectoire potentielle de la Covid-19 sur les prochaines années : il faut pour que la Covid devienne endémique aux Etats-Unis 1.437 jours » … ce qui nous amène à 2024, étant précisé que les données de cette bidon-modélisation « ont été basées sur les taux de réinfection chez les rats » (et par les rats sans doute).

Et sans compter que les « chercheurs » ont juste omis un petit détail. Oh, trois fois rien : « les chercheurs de Yale n’ont pas pris en compte les mutations à venir du coronavirus ». Heureusement.

1.b. Second motif : la faute à l’autre

Evidemment dans un monde occidental où la majorité des citoyens ont dû se résigner à accepter la piquouse forcée, c’est ballot d’en être toujours au même point. Oui, sauf … sauf si des éléments perturbateurs peuvent être désignés responsables.

Il y avait bien les non-vaccinés mais depuis que tout le monde sait que le « vaccin » ARN ne protège absolument pas de la contagion, cet argument fait plutôt ridicule. Même Jean Castex est soulagé de n’avoir plus à colporter cette énormité. Il n’y a plus que M. Macron (très éprouvé en ce moment) pour le balancer un peu partout, et comme personne n’ose le contredire (ça coûte trop cher) il est vrai que ça peut encore durer un peu.

Alors que reste-il ? Voyons, voyons, nous pouvons proposer ….  les immunodéprimés ! Pratique : un immunodéprimé est quelqu’un un qui n’a pas ou peu d’anticorps, ou qui en a mais ne sait plus où il les a rangés. Donc il faut faire le plein plus souvent, ce qui, finesse du non-dit, légitime autant le « vaccin » ARN que les remplissages rapprochés.

« BA.4, BA.5 : de nouveaux variants du SARS-CoV-2 font toujours leur apparition au fil des mois. Les scientifiques font l’hypothèse que ses mutations prendraient vie chez les personnes immunodéprimées. Selon les chercheurs, si le virus mute davantage chez des patients immunodéprimés c’est lié au fait que le virus reste plus longtemps dans leur organisme »

Et d’en rajouter une louche sur la vaccination des immunodéprimés, dont pourtant RéinfoCovid a très clairement montré ce qu’il fallait penser de la délirante obstination gouvernementale à les sur-injecter ! Pas grave on continue.

Petit détail en forme de tarte à la crème : si la durée du portage viral expliquait que le virus a plus de temps pour « muter davantage », alors les vaccinés eux-mêmes pourraient bien se retrouver tous coupables, puisque des éléments récents semblent bien démontrer que le « vaccin » ARN prolongerait la durée du portage ! De ce fait, les « injectés » deviendraient de véritables dangers publics : insouciants et décomplexés car « vaccinés » et en plus propagateurs comme jamais !

1.c. La saisonnalité

Un troisième motif pour la route ? Facile : la saisonnalité. Mais attention une saisonnalité définitive cela va de soi, donc une sorte de saisonnalité comment dire, saisonnière (ce qui on le sait est complètement idiot, puisque la saisonnalité des écosystèmes n’est pas systématiquement couplée à la saisonnalité cosmique).

Mais la presse donc d’interroger Jean-François Delfraissy : « doit-on craindre des vagues tous les six mois ? …. L’année 2022 ne fait pas exception. Après Omicron, ce sont les sous variants BA.4 et BA.5 qui sont surveillés de près. Le même scénario qui se répète …. Le président du Conseil scientifique Jean-François Delfraissy rappelle le scénario de l’année dernière :c’était ce niveau-là où nous étions l’an dernier, tout le monde était très rassuré aussi au mois de mai, et malheureusement est arrivé un variant Delta début juin ».

Et oui mon bon monsieur. Comme l’an dernier à la même époque.

Décidément, si tante Lucette voyait ça …

Oui sauf que, et ce n’est pas pour faire de la peine à John Franklin Sr , mais la situation n’a rien à voir avec l’an dernier : en juin 2021, Delta, variant (relativement) grave sur une population peu injectée, contre un an plus tard, Omicron BA.4 et BA.5, sous-variants (relativement peu graves) sur une population très injectée et qui a déjà connu Omicron BA.1 et BA.2.

Si pour vous le schéma (ou le résultat) est « le même », prenez soin de nous : restez chez vous !

1.d. La fatalité rampante

Evidemment tout ce petit cinéma est monté pour tendre à se rapprocher non pas de l’endémie, mais bien de l’épidémie permanente : « Le virus de la Covid s’installe durablement avec des pics de contaminations à certaines périodes. Comme le virus de la grippe »

Comme la grippe, oui sauf que le Covid, on va continuer à ne pas le soigner (essayez donc avec la grippe pour voir) et que la piquouse amerloque sera le menu quotidien d’une épidémie de rêve : l’épidémie installée, ou comment maintenir la pression même en cas de retour à l’endémie.

Nous avions déjà les non malades asymptomatiques, donc malades quand même. Voici le tour de l’endémie embarquée, donc toujours épidémique.

Mais il y a pire : après les malades non malades, et l’épidémie invisible, place à la « vague silencieuse » !

La vague silencieuse ? explication : Antoine Flahault « craint une nouvelle vague plus forte que prévue cet été », qui, dit le Dr Davido, amènerait à « une espèce de complaisance, qu’en fin de compte on passe le cap de l’été et qu’on se retrouve rattrapés par une vague automnale ». Puissant non ? D’ailleurs ajoute goulûment le même Davido « il faut donc anticiper et ça, c’est inédit ».

La méga-vacherie : comme pour les trains, une vague peut en cacher une autre. La vague « silencieuse », c’est la vague derrière la vague. Un truc de dingue. Façon surfeur.

Cela dit ne riez pas, on est vraiment très mal : tous les jours dans la rue (et de plus en plus), nous croisons des asymptomatiques, de ceux qui sont malades et qui ne le savent pas. Et bien ces zombies sont l’objet d’une épidémie invisible, portés par une vague, une vague silencieuse. Et on ne nous disait rien !

Heureusement que les épidémiologistes en causent. Sinon, le Covid, on n’en aurait peut-être jamais entendu parler.

Enfin, et pour les impies de la spike, les agnostiques définitifs, pour ceux qui ne croient ni aux asymptomatiques malades, ni à l’endémie embarquée, ni à la vague silencieuse, ultime argument dégainé par Bruno Lina, gone blafard certifié : vous n’y échapperez pas !

Car à la question « Est-ce qu’à terme, il y a des gens qui n’auront jamais le Covid ? », la réponse est cinglante : « Non ! »

Le virologue était catégorique il y a trois mois et le reste aujourd’hui : « je ne pense pas que ce soit possible d’échapper au virus ». Et peut-on connaitre la raison de cette certitête de bois ?

Bon compte, le médecin s’explique. La raison n’est pas scientifique mais psychologique : hors quelques cas « à la marge », une partie de la population est « persuadée de n’avoir jamais été infectée. Des gens qui font sûrement fausse route ! ….. Il va forcément y avoir des gens qui vont demeurer asymptomatiques, et qui auront le sentiment qu’ils n’ont jamais été infectés ».

La preuve ? « depuis le début de l’année 2022, beaucoup d’individus qui avaient échappé au virus jusqu’alors n’y échappent plus » !

Plus fort que le Covid physiologique, le Covid psychologique : être certain d’y avoir échappé, c’est venir de l’attraper. On nous avait prévenu : c’est de l’ordre du psychorigide.

Sors d’ici Bruno et repen(d)s toi : tu diras vingt Galimatias fatalitas facilitatis.

1.e. La ministre sortante

Enfin, et pour les athées de l’ARN, sachez que lors de son passage éclair au ministère entre une mission flash et une nomination flop, Mâam Bourguignon a eu le temps de nous donner ses dernières dispositions testamentaires : « à propos de la  Covid-19, vous ne m’entendrez pas dire que la pandémie est derrière nous ». C’est bien noté. On aime beaucoup ce que vous faites.

2. La nouvelle vague

Vous vouliez une preuve que la pandémie est toujours bien là ? Et bien la preuve c’est que la revoilà !

Concept majeur de l’épidémie permanente, voici la nouvelle vague, c’est à dire la prochaine : pour les doctomanipulateurs, la preuve de l’épidémie ne réside pas dans la situation présente, mais dans la vague future, c’est-à-dire celle qui n’est pas encore là. La méthode a largement fait ses preuves en dispensant ces cassandres au rabais de tout sérieux : vous ne croyez pas à ce qui vous est prédit ? Normal ce n’est pas encore arrivé.

Et donc passée la réélection du petit père (des marcheurs qui restent) le couvert a été soigneusement remis.

Le 8 mai, il faut rester vigilant : « malgré la forte vaccination en France et le nombre important de personnes ayant eu le variant Omicron, les Français ne sont pas forcément à l’abri », et ce d’autant qu’on craint, on l’a dit, « une vague tous les six mois », celle-ci pouvant conduire à « un million de réinfections ».

Il ne se passe toujours rien, mais la presse en parle tellement que finalement, le 25 mai, la HAS se lâche et recommande « un rappel de vaccin à l’automne ».

Pour qui, on ne sait pas trop. Quand, c’est à voir. Contre quel variant, comment voulez-vous qu’on vous le dise. Et avec quel vaccin, non mais vous plaisantez !

En fait, mécréants que nous sommes, nous n’avions pas tout à fait compris qu’il s’agit en vérité « d’anticiper l’organisation d’une campagne de rappel vaccinal pour l’automne 2022 ».

Donc il y a les injections dites initiales, les rappels et maintenant les anticipations de rappels. C’est scientifique.

Et à quoi sert cette 4ème dose ? On vous le donne en mille : « à réduire les risques de formes graves notamment face aux nouveaux variants » (ceux qu’on ne connait pas)

Et puis, sans savoir pourquoi, finalement, le virus a décidé de ne pas trop attendre l’automne et donc la question s’intercale brutalement : « Avec les premiers vacanciers et l’ouverture des frontières, une 7e vague peut arriver cet été en France ». Et pour la circonstance c’est l’Antoine Flahaut, jamais en retard d’une muflerie, qui s’y colle et dit craindre « que l’on reparte sur une nouvelle vague».

D’ailleurs quelques jours plus tard Santé Publique France (le seul service public entièrement déGrippé depuis deux ans) « observe un rebond épidémique de la Covid-19 », l’inénarrable Catherine Hill apportant au moulin sa soupe catastrophiste habituelle : « pour l’instant on a à peu près 18% de BA.4 ou BA.5, et le reste en BA.2. Mais on peut passer de 18% à 85% en 15 jours ». On vous le souhaite de tout cœur. Honnêtement ce serait super.

D’ailleurs cet enthousiasme est partagé par le Dr Davido, second couteau, mais version antialcoolique, des annonces cata, qui ne mâche pas ses mots : « il y a une reprise de l’épidémie et elle est parfaitement inattendue par rapport à la saison » (Attention Docteur, vous contredites le Pr Delfraissy. C’est mauvais pour votre avancement).

La raison de la vague estivale imprévue, le Dr Davido la voit dans la contagiosité des sous-variants BA.4 et BA.5 ajoutant que « le fait que ce virus puisse frapper en plein été, le rend endémique » 

Dire que le degré de contagiosité du variant aurait un effet décisif sur l’écosystème, ou que le caractère estival d’une épidémie en rendrait le virus endémique ? On ne va pas être trop méchant mais on sent la fatigue.

Oui mais tout ça c’était pour dire « qu’on n’arrivera pas à dépasser la période de l’automne» sans un nouveau rappel de vaccin ». Là on comprend mieux.

Étant précisé que le même Davido dit (aussi) craindre la fameuse vague silencieuse déjà évoquée. Mon Dieu, mais comment font-ils pour simplement tenir …

Enfin, pour clore cette montée en puissance, il a été fait appel au Pr Alain Fisher, qui sans ambages et à brûle-pourpoint dégoupille nettement : « Pas de doute, on peut dire que c’est la 7ème vague »

Enfin : on peut le dire !

Il était temps.

3. La guérison indue :

Depuis le début de cette comédiépidémie, reconnaissons-le, le point noir reste et demeure la guérison. Oui, et admettons-le une bonne fois : la guérison pose un problème majeur aux autorités bigpharmesques.

Parce qu’elle implique que l’organisme peut se défendre sans être rejeté par le 15, parce qu’elle dépasse de très loin l’aventureuse (et périlleuse) mixture ARN, parce qu’elle jette le trouble dans le programme vaccinal pharmaco-gouvernemental, parce qu’elle se renforce simplement en s’aidant, parfois même légèrement, des remèdes existants, parce qu’elle œuvre en silence hors de la stupidité consommée des plateaux TV, parce qu’elle a choisi de demeurer sourde à la vacuité politicarde, parce qu’elle est incorruptible, parce qu’enfin elle donne assez nettement raison au remuant Pr Raoult, pour toutes ces raisons, la guérison gêne. Et elle gêne énormément.

Il fallait donc la réduire au silence.

Ainsi et alors même que tous les spécialistes sérieux s’accordent à reconnaître que l’immunité naturelle est toujours beaucoup plus large, plus intense, et plus durable que l’immunité vaccinale, les exemples ne manquent pas de décisions qui toutes tendent à établir un improbable contraire.

Parmi les signes récents de cette construction arbitraire, se détache l’initiative du ministre de la santé qui à mi-février 2022 décida tout soudain que le certificat de guérison après infection verrait instantanément sa validité réduite de 6 à 4 mois.

Dans la suite, ne pouvant réduire à rien les effets de la guérison, le pouvoir sanitaro-pharmaceutique se mit à la noyer dans un océan vaccinal : si on ne pouvait réduire la guérison au silence, du moins pourrait-on la corseter, l’étouffer entre deux ou trois injections, de sorte à minima qu’elle se taise, et qu’au moins ses effluves cessent de faire plonger le cours de bourse des laboratoires.

Ainsi naquit la fable d’une alliance pharmonieuse entre la protection issue d’une guérison et celle d’une injection ARN, des « études » (de celles « qui disent que ») allant établir que « les personnes les mieux protégées contre le Covid-19 sont celles qui ont à la fois été vaccinées et infectées ……  ces études soulignant qu’un ancien malade du Covid a tout intérêt à se faire vacciner pour renforcer l’immunité déjà acquise par son infection passée  …. les quatre vaccins s’avérant donner une protection supplémentaire et conséquente aux personnes déjà infectées par le Covid-19 auparavant ».

Rien que ça.

Faisons confiance aux modélisateurs et tirons notre chapeau à la modélisation sur-déterministe mise en œuvre pour arriver à soutenir qu’un malade guéri d’une infection par Delta ou Omicron (les deux derniers variants en lice) augmenterait sa protection immunitaire en se laissant fourguer de l’ARN du vieux Wuhan, dont il est établi qu’à défaut d’avoir jamais servi à grand-chose, il ne sert aujourd’hui strictement plus à rien.

4. Le dose 4 est disponible en magasin

Les stocks ont leur raisons.

Nous parlons donc du toujours cacochyme Wuhan, tambouille « vaccinale » rincée comme un discours électoral de François Bayrou, mais toujours en rayon pour avoir été commandée en quantités phénoménales par une Ursula dont les qualités en matière de gestion des stocks sont celles d’une nigaude effrontée de moins de cinq ans.

Cette chimère ARN aussi hasardeuse que dépassée nous colle aux basques car les labos depuis deux ans ont préféré continuer à fourguer leurs fins de stock obsolètes à une clientèle d’États assez stupides, irresponsables et dépensiers pour l’accepter, plutôt que de respecter leurs engagements solennels de mettre leur formule à jour en fonction des évolutions du virus.

Et donc depuis janvier 2021, les deltoïdes de nos malheureux concitoyens non seulement sont perforés à intervalles réguliers de la mixture bricolée que l’on sait, mais pire sont remplis à chaque occasion d’une formule à la DLC largement faisandée.

Qu’à cela ne tienne, la quatrième dose fut lancée sans même se poser la question de son contenu par un Jean Castex en roue libre, futur débarqué de son chariot matignonesque, et donc déjanté au possible avant même son retour en famille.

Avec ou sans Jeannot, dès le surlendemain de la présidentielle, la compresse était remise, par le Pr Bruno Gigarbane qui déclarait « On n’écarte pas qu’à la rentrée, en septembre, il faille refaire une 4e dose pour la totalité de la population, mais on verra à ce moment-là en fonction des variants qui vont circuler »

Pourquoi ? parce que le 1er rappel [qui est aussi la 3ème dose] est doté d’une « efficacité qui dure seulement trois mois contre les formes graves ».

Ce à quoi ajoute le Pr Buisson « il faut maintenir une bonne couverture vaccinale chez les personnes les plus fragiles »

Et dès lors le gouvernement bat le rappel de la vaccination par les voix conjuguées du ministère pour le quel « Ça ne va pas assez vite » et du Pr Fischer, lequel « pointe « des taux de vaccination clairement insuffisants ».

On sent d’autant plus l’approche en haut lieu de la crise de nerf provaccinale, que les délires spécieux-temporels de nos as de la seringue partent complètement en sucette : initialement les deux doses de ce charabia ARN devaient être injectées dans un tir groupé de quelques semaines et le « rappel » dispensé lui aussi à date (relativement) déterminée.

L’idée aujourd’hui de balancer une dose 4 à la louche frise la démence : s’agit –il d’un rappel numéro 2 (qui n’a fait l’objet d’aucune étude sérieuse), d’une dose 4 isolée, ou du redémarrage d’un cycle complet de deux injections ? A la vérité tout le monde s’en cogne très manifestement : tant qu’il y a de la dose, il y a de la seringue. Et tout ça toujours en Wuhan déterré bien entendu.

5. Et les USA continuent à fabriquer à tour de bras tout ce que vous voulez (ou pas)

On sait que dans le même temps où les commerciaux, les visiteurs donc médicaux en tournée gouvernementale permanente, explosent leurs scores de vente, en retrait du front les usines à camelote tournent à plein régime.

On sait déjà les impulsions données par l’armée américaine, première intéressée à toutes les expérimentations possibles (surtout à l’étranger il est vrai).

On sait aussi que les labos ont commencé à annoncer des vaccins qui seraient « efficaces contre tous les variants », ainsi que l’a annoncé, fingers in the nose, L’Agence Européenne du Médicament (financée par les laboratoires eux-mêmes rappelons-le) : ces « nouveaux vaccins, pourraient être approuvés puis distribués en septembre prochain ».

On savait que l’EMA ne mordrait pas la main qui la nourrit, mais d’ici à annoncer d’avance le type de « vaccin », son approbation et sa distribution (!), on s’incline.

Il est vrai que la production des nouvelles mixtures a déjà commencé, ce qui indique pour les firmes pharmaceutiques, le degré d’importance largement symbolique de la décision de l‘EMA.

Le plus stupéfiant dans cette parodie d’homologation, c’est que le nouveau « vaccin » ARN est doublement nouveau.

Nouveau d’abord parce qu’il comporte l’ARNm destiné à faire fabriquer de la spike omicron, mais nouveau également parce que cet ARNm sera mélangé à celui prévu pour faire fabriquer de la spike Wuhan.

Deux ARNm injectés ensemble provoquant simultanément la production de deux spikes concurrentes ?

Tout peut arriver : de nouveaux effets secondaires encore plus graves qu’avec la première formule, des effets secondaires tout à fait nouveaux issus de cet assemblage infernal, voire des mutations et/ou recombinaisons totalement aléatoires, l’organisme humain devenant le théâtre d’un grand huit pseudo immunitaire à haut risque.

Or tout contrôle sérieux semble d’avance écarté, puisque les firmes semblent vouloir faire agréer le cadre de leurs produits, tout en se réservant la maitrise secrète de ses compositions évolutives.

Si ce consternant potage est (selon un mécanisme pire encore donc que le précédent) accepté sans coup férir par les « autorités de santé », l’avenir s’annonce totalement délirant.

Il faut espérer un sursaut des populations pour se refuser à accepter cette folie mortifère.

Qui vivra … ….

Qui vivra quoi déjà ?