Quelle meilleure occasion, en ces temps de pandémie étirée que de s’amuser avec la contagiosité des différents variants ?
Pour rappel, la contagiosité varie selon le type de virus et va, en valeur moyenne et pour les plus connus de 2,5 (grippe) à 6 (variole) voire 15-18 (pour le plus contagieux, celui de la rougeole).
Voyons comment dans ce charmant tableau se situe (toujours en valeurs moyennes) maintenant le Covid, non pas dans l’absolu mais via les médias et mandarino-politicards interposés :
Le Covid initial, dit WUHAN était doté d’un taux de contagiosité relativement faible de 2,5.
Arrive le variant Anglais ou ALPHA, pourvu nous annonce-t-on d’une contagiosité en augmentation comprise entre 43 et 90%, soit + 66 % = 4,15.
Et puis surgit l’indien ou DELTA annoncé comme 60 % plus contagieux que son prédécesseur, soit + 60 % = 6,64 ! Rien à dire ça devient sérieux !
L’OMICRON (type B.A.1. donc) déboule, et là sonnez hautbois, résonnez musettes, Olivier Véran table sur du 3 X plus ! Soit donc un taux qui grimperait à 19,9 !
Et maintenant le B.A.2 d’OMICRON, annoncé comme 1,5 fois plus contagieux que le B.A.1., soit x 1,5 = un taux jupitérien de quasi 30 !!!
Rappelons qu’un taux de contagiosité de 30 (deux fois le taux de la rougeole !) signifierait qu’un individu en contaminerait en moyenne 30, ce qui veut dire que tous les français seront contaminés en moins de temps qu’il n’en faut aux épidémio-catastrophistes pour le dire (et à la presse bêta pour le colporter).
Alors ?
Alors évidemment tout cela ne veut rien dire du tout. Comme depuis le début de cette navrante comédie épidémiologique, l’espace est rempli de charlots qui n’ont qu’une seule idée en tête : exister à tout prix en annonçant des catastrophes, sans même se rendre compte de la stupidité complète de leurs propos. Il est vrai qu’au pays de la presse servile, le ridicule ne tue pas trop.
S’il fallait ne serait-ce qu’une seule démonstration que la gestion de cette épidémie ne repose que et exclusivement sur la peur volontairement entretenue …