C’est fait : Jupiter Soi-Même viendrait (enfin) de réaliser que (finalement) ses gueux ne sont (peut-être) pas si bêtes.
Raison donc de continuer à nous prendre pour des buses :
Après avoir géré le Covid le plus mal possible, avoir essoré le pays entier pour les beaux yeux de Big Pharma, après avoir livré, Ukraine aidant, une France définitivement servile à l’hégémonie US, alors donc que tous les indicateurs sont au noir, qu’a donc fait sa Grandeur en ce dangereux printemps ?
Oh, trois fois rien : une vraie-fausse campagne présidentielle, ricanante et nullissime depuis son inexpugnable mausolée, un vrai-faux suspense de trois semaines pour finir par nommer l’inévitée Miss Bourne, une vraie fausse pompe, second en pire, pour finir par reconduire le même vrai-faux gouvernement fantoche-en-marche, et enfin une vraie-fausse campagne législative, tout ça dans l’idée de se garder discrètement une majorité à sa bo-botte, ni vu ni connu, j’t’embrouille !
Évidemment dans tout ce cinéma aussi indécent que traînard, l’intérêt de la nation est la cinquième roue du char.
Problème : la comédie de boulevard, consistant à laisser ostensiblement les événements aller à Veau (d’Or) l’eau dans le seul but d’enjamber la séquence électorale, n’a pas fait recette.
Le spectacle était mauvais, le scénario inique, les acteurs détestables.
L’électorat a donc rejeté ces calculs spécieux-temporels et voté selon son inclination.
Résultat, M. Macron recueille un score proprement minable : 25,7 % des 47,5 % de votants soit un minuscule 12,2 % du corps électoral !
Ce qui veut dire aussi qu’entre le premier tour de la présidentielle (20,2 % du corps électoral) et le premier tour des législatives, le tout puissant commandeur de la force de frappe vaccinale a pratiquement chuté de moitié !
Le désaveu est cinglant : seule une démission immédiate redonnerait quelque couleur à ce catafalque.
Évidemment comme tous les mauvais joueurs Son Altesse ARN se plaint amèrement et réclame une majorité : sans Lui le pays serait perdu. Ben voyons …
La faute aux autres évidemment.
Comme d’hab.
Cela dit le refrain on le connait :
« Dites-vous bien que quand un mauvais coup se mijote il y a toujours une République à sauver » (Michel Audiard)