Vaccins ARN – ADN : des effets (pas si) secondaires ?

Publié le 21 septembre 2021

Mis à jour le 25/09/21 (données ANSM au 02/09)

Sont des effets dits « secondaires » les effets, prévus ou non, graves ou non, qui affectent de façon indésirable le sujet en lui infligeant des conséquences réellement ou potentiellement désagréables, préjudiciables, invalidantes ou mortelles.

Les effets secondaires sont la manifestation d’un trouble effectif et il en découle donc que ni les médecins, ni les fabricants du vaccin ne sont en droit de décréter d’en haut ce qui, de leur point de vue arbitraire, serait grave ou non, supportable ou non, acceptable ou non.

Une douleur au bras pendant 24 h, un état d’abattement marqué pendant 48 h, des douleurs à la tête, des manifestations cardio-vasculaires, toutes ces manifestations, réversibles ou non, sont à des degrés divers des effets secondaires indésirables.

Notre propos ici n’est ni de dresser une liste exhaustive, par essence évolutive (et que d’autres plus statisticiens que nous ont déjà établie), ni de juger nous-mêmes de ce qui est grave ou non, car alors nous commettrions exactement les mêmes errements que ceux reprochés aux partisans aveugles de ces thérapies.

Notre objectif en vérité, à la fois plus modeste et plus large, consiste à donner un ordre de grandeur et une vue prospective : existe-t-il ou non un véritable problème d’effets secondaires et, en d’autres termes, ces vaccins nouveaux sont ils un début de solution ou font-ils partie du problème ?

La question est centrale puisque exactement équivalente à celle, de principe, du vaccin ARN : oui ou non ?

1. Des vaccins d’un nouveau genre

Quoiqu’en disent leurs groupies, les vaccins pro-Spike à l’œuvre sont bien totalement innovants.

Qu’il s’agisse d’injecter de l’ARN ou de l’ADN qui feront fabriquer de la Spike ou d’injecter cette même Spike (système dit à protéine recombinante), dans tous les cas l’organisme est objet d’une injection peu connue, donc non maitrisée.

Vanter le produit en promettant ce que l’on ignore pour séduire le client ne peut pas être une démarche sérieusement médicale.

Voir sur ces types vaccins nouveaux : https://basta-covid.fr/les-vaccins-arn-et-adn/

2. Des effets secondaires réels

Premier constat : d’emblée n’importe quelle première analyse ou lecture des données existantes conduit à une certitude : ainsi que nous l’exposerons ci-dessous, les effets secondaires sont réels (et donc ceux qui les nient se comportent de façon plus que suspecte).

3. Des effets secondaires nombreux

Second constat : ces effets sont nombreux, très nombreux, beaucoup plus fréquents que pour tout autre vaccin. Ceux qui prétendent le contraire parlent sans savoir (ou encore une fois se comportent de façon suspecte).

Pour exemple et sur la simple, mais fondamentale (!) question de la mortalité, les chiffres (établis et non pas fantasmés) sont sidérants : ainsi que le démontre fort bien le sociologue Laurent Mucchielli, se fondant sur les données américaines de pharmacovigilance «  aux Etats-Unis, en 6 mois, la vaccination anti-covid a contribué à tuer 9 fois plus de personnes que la vaccination anti-grippe en 31 ans ».

https://reinfocovid.fr/science/episode-61-la-dangerosite-des-nouveaux-vaccins-anti-covid-est-un-fait-historique/

Plus près de nous et à titre plus général, l’ANSM, elle-même précise au titre du suivi des effets indésirables que 48907 effets indésirables ont été enregistrés au 10/06/21 dans la base de pharmacovigilance, dont environ 21 % de cas graves soit 10.270 cas graves !

https://ansm.sante.fr/uploads/2021/06/18/20210618-covid-vaccins-fiche-synthese-04-06-2021-10-06-2021-2.pdf

Même rapprochés des 42.900.000 injections à la même date (ce rapprochement statistique n’ayant aucun sens diagnostique), les effets indésirables recensés ont donc touché l’équivalent de villes comme Narbonne ou Annecy ! Ce n’est pas ce que l’on peut appeler un détail !

Le négationnisme des effets secondaires consiste à laisser croire que les effets secondaires sont toujours pour les autres.

Le hiatus c’est que « les autres », des fois …. c’est nous.

Donc soyons sérieux et que l’on cesse de nier, pour au contraire procéder à une analyse claire du problème.

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Mise à jour du 25 septembre 2021, basée sur le rapport de l’ANSM au 02/09/21 :

– Les injections sont passées de 42.900.000 à 89.280.000 injections

– les effets indésirables sont passés de 48.907 à 84.501

le pourcentage de cas graves est passé de 21 % à 25 %, soit 21.125 cas graves  

Evidemment nos mandarins TV pourront à l’infini dire la bouche en cœur que « tout va bien », mais tout cela va finir par se voir ….

https://ansm.sante.fr/actualites/point-de-situation-sur-la-surveillance-des-vaccins-contre-la-covid-19-periode-du-20-08-2021-au-02-09-2021

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4. Des effets secondaires amplifiés par la répétition 

Troisième constat : pour des injections répétées (les contenus des premières et secondes doses étant identiques), de nombreux effets secondaires vont en s’amplifiant, comme issus d’un phénomène d’accumulation.

Nous connaissons tous de nombreuses personnes qui se sont plaintes d’effets majeurs très amplifiés à la seconde dose au point de rester littéralement assommé, abattu, groggy, souvent pendant deux à trois jours.

Evidemment, la réponse monocorde des « professionnels » de santé consiste invariablement dans l’habituelle litanie un peu niaise « c’est normal, c’est le vaccin qui fait effet », ce qui ne veut rien dire du tout.

La vérité est qu’il s’agit d’un effet secondaire très marqué dont on ne semble même pas rechercher l’origine : ARN baladeur, Spike débridée circulante, choc immunitaire incontrôlé, localisé ou non, apparenté à ou mimant l’infection Covid ou non, présence et accumulation d’anticorps facilitants ? Compte tenu que la disparition de symptômes ne signifie pas celle de leur origine, il est probable que cette vague (véritable celle-là) qui touche une part considérable d’injectés ne restera pas sans séquelles.

C’est dire que la troisième dose dont l’injection a été entamée en Israël (durement touché malgré une population très largement vaccinée) sera donc suivie de très très près.

De premiers indices affolants doivent encore être confirmés ; En aout 2021 les 607 décès Covid en Israël se répartiraient entre non-vaccinés (218  soit 35.9%), 1 dose (14 soit 2.3%) 2 doses (313 soit 51.6%) et 3 doses (62 soit 10.2%). https://twitter.com/RanIsraeli/status/1434630860435869697

Si ces chiffres se confirment, il sont affolants car les patients ayant reçu une troisième dose sont très peu nombreux et donc le pourcentage serait considérable. A suivre évidement avant de pouvoir tirer des conclusions plus claires. Une certitude : si le phénomène d’accumulation est réel, l’addition précipitée des doses pose en soi un problème de logique thérapeutique, d’autant plus net que personne n’a véritablement recommandé cette troisième dose, hormis les fabricants eux-mêmes !

Voir à ce sujet :  https://basta-covid.fr/une-histoire-a-leau-de-dose/

5. Les troubles de la coagulation, problèmes cardiovasculaires, problème vasculaires cérébraux méritent un paragraphe à part entière.

a) importance des phénomènes

Ces effets sont parmi les plus fréquents, les plus divers et aussi les plus graves en ce qu’ils mettent en jeu le système cardiovasculaire, le système vasculaire cérébral, voire le pronostic vital, à court, moyen, voire à long terme.

Le schéma du risque est délicat car multiforme :

– tout semble démontrer que l’ARN injecté qui circule dans l’organisme dans des proportions tout sauf négligeables et / ou la protéine spike sont à la source de sérieux problèmes de coagulation sanguine et / ou de difficulté circulatoires et cardio-vasculaires.

– un problème de coagulation peut se régler ou non, et les caillots ou les micro-caillots peuvent rester stables ou circuler

– les difficultés circulatoires peuvent provoquer des obstructions d’importances diverses  rapides ou plus lointaines

– une myocardite ou une péricardite peut ne se révéler détectable que tardivement, quand il est trop tard, cependant que des micro-obstructions capillaires peuvent provoquer une fatigue et une usure non réparable des organes circulatoires, avec à la clef une insuffisance cardiaque fatale à moyen ou plus long terme.

Ces effets secondaires cardio-vasculaires sont fréquemment sous-évalués par les tenants de la vaccination ARN à répétition, comme si passés quelques jours ou semaines la question était définitivement purgée.

Or évacuer ce genre de problème d’un revers de main relève des abus de langage liés à un mode de communication paranoïaque .

Prétendre au pied levé que des problèmes de coagulation, des effets thrombotiques, une myocardite vont se régler tout seuls, comme il peut en être d’une simple douleur musculaire, relève du divinatoire et ne devrait pas avoir sa place dans la communication scientifique.

Ce genre de théorie fantaisiste est d’autant moins crédible que l’on sait très bien à quel point la non-prise en charge (hors Covid même) d’un AVC même léger et passager peut se révéler lourde de conséquences ultérieures.

En matière de vaccins nouveaux pro-spike (ARN, ADN, Protéine recombinante), ce n’est la plupart du temps que plusieurs années plus tard que l’on saura ce qu’il faut vraiment penser ici des conséquences réelles.

Aujourd’hui l’alarme est claire et continuer à prétendre qu’il n y a pas d’effets secondaires ou que ceux-ci sont négligeables relève de la mise en danger de la vie d’autrui.

https://www.cardio-online.fr/Actualites/Depeches/Myocardites-apres-administration-du-vaccin-anti-Covid-de-Pfizer-un-signal-de-securite-desormais-confirme-en-France

b) Mécanisme probable :

Il faut ici se référer au Dr Charles HOFFE dont nous avions déjà évoqué les travaux ( voir sous chiffres  4 et 5 de notre étude générale : https://basta-covid.fr/les-vaccins-arn-et-adn/ )

A teneur de ses travaux, la protéine Spike conduit à la production de caillots sanguins qui deviennent quasi inévitables. Les plus gros conduisent à des accidents cardiovasculaires notamment cérébraux. Les plus petits (ici évoqués), sont microscopiques et ne peuvent être détectés qu’à l’aide du test des D-dimères : ils ont été identifiés sur 62 % des patients vaccinés du Dr HOFFE ; ce dernier précise que tous ces patients seront fatalement victimes d’une tolérance à l’effort réduite, puis d’hypertension artérielle pulmonaire (une pression artérielle élevée dans les poumons) et enfin d’insuffisance cardiaque en quelques années à peine. Quand les médecins demandent un dosage de D-dimères post vaccination, ils constatent que ces thromboses sont quasi constantes. Cet examen permet de dépister une thrombose en cours mais sans dire où elle se situe.

Pire les micro-thromboses, peuvent toucher quantité d’autres organes, notamment le système oculaire.

c) Gestion et prise en charge

Les mécanismes thrombotiques et de réactions auto-immunes extrêmement complexes sont abordés de façon très didactique par les spécialistes de l’Université de Louvain.

Il saute aux yeux que les mécanismes biochimiques en jeu ne sont absolument pas maitrisés par les partisans aveugles et influenceurs de tout poil des vaccins ARN et ADN.

https://www.louvainmedical.be/fr/article/thromboses-et-vaccins-un-nouveau-defi-de-la-pandemie-covid-19

Les conclusions des laboratoires Eurofins-Biomnis sont identiques

 https://www.eurofins-biomnis.com/biomnis-live/actualites/thromboses-insolites-et-thrombopenies-apres-vaccination-anti-covid-19-proposition-de-conduite-a-tenir/

Il sera en particulier observé que l’idée première qui fut de traiter ces risques thrombotiques à l’aide de l’héparine, anticoagulant classique, était une mauvaise piste ! Dans certains cas les médecins parviennent à traiter ces manifestations thrombotiques, en évitant donc l’Héparine qui irait à fin contraire (ce qui corrobore à nouveau l’étude de l’Université de Louvain précitée).

Voir à ce sujet https://www.futura-sciences.com/sante/actualites/coronavirus-medecins-ont-trouve-alternative-soigner-thromboses-apres-vaccination-87251/

Encore faut-il avoir effectué la recherche du facteur thrombotique, posé le diagnostic et engagé le traitement, ce qui s’inscrit entièrement à l’encontre des négationnistes des effets secondaires.

On le voit le problème se situe aussi au niveau de l’amateurisme qui entoure une campagne vaccinale effrénée, sans parler de la pratique quotidienne d’injections littéralement à la hussarde, qui rend hasardeuse sinon impossible une gestion effective sérieuse du risque thrombotique.

La logique la plus basique voudrait qu’avant toute injection les facteurs de coagulation, dont les D-dimères, soient mesurés sur prélèvement sanguin, puis contrôlés postérieurement (le délai le plus communément évoqué étant de 8 à 10 jours).

L’analyse de ces paramètres permettrait de déceler un éventuel phénomène thrombotique et de le traiter. Le prix de revient de la mesure de ces paramètres n’étant que de quelques euros, le coût approximatif pour les finances publiques serait dérisoire en regard des vies sauvées.

Nous renvoyons sur ce point à notre récente étude ad hoc : https://basta-covid.fr/vaccin-quelle-gestion-pre-post-vaccinale/

6. Principaux autres effets secondaires répertoriés

Hors même les risques cardio-vasculaires et vasculaires cérébraux mentionnés ci-dessus, les effets répertoriés touchent de nombreux autres organes et parties du corps dans des proportions variables : système nerveux, système gastro-intestinal, système respiratoire, système oculaire, système immunitaire, etc. …

Le problème sur ces aspects également vient de la négation en bloc.

Que des effets secondaires à un traitement existent, tout le monde le sait : que ces effets soient donc examinés, constatés et reconnus. Qu’ils soient suivis, que l’on tente de les prévenir et de les soigner. Tout cela est classique. Et même si ces thérapies nouvelles nous semblent, à nous, plus qu’hasardeuses, au moins leur gestion par leurs propres promoteurs serait revêtue d’un minimum de crédibilité.

Mais que des équipes entières de pseudos-carabins ou de vrais communicants soient lâchés sur les plateaux en vue de les minimiser voire de les nier, parce qu’il faut à tout prix que les injections se poursuivent à la hussarde, voilà qui est insoutenable.

7. Effets secondaires cumulés par vaccin et pour les 4 vaccins

Nous n’avons pas l’intention de reprendre intégralement ce qui a été déjà fort  bien étudié par d’autres.

La lecture d’une étude complète du sociologue Laurent Mucchielli donne une vue précise des chiffres, non pas de M. Mucchielli lui-même, mais bien de ceux de l’ANSM, que l’on ne saurait mettre en doute, sauf à prendre plaisir à contester les évidences les plus claires.

https://reinfocovid.fr/science/la-vaccination-a-lepreuve-des-faits-une-mortalite-inedite/

http://www.mediaplus.site/2021/08/05/la-vaccination-a-lepreuve-des-faits-2eme-partie-une-mortalite-inedite-version-originale-integrale/

A noter que l’essentiel de ces signalements en France ont été le fait des professionnels de santé eux-mêmes.

Il ressort de ces analyses précises des chiffres de l’ANSM que, pour les 4 vaccins actuellement autorisés en France (Vaccins ARN par Pfizer et Moderna, vaccins ADN par Janssen et Astra Zeneca), les conséquences les plus graves recensées donnent (sur 6 mois) des chiffres considérables : 1786 hospitalisations, 2852 mises en jeu du pronostic vital, et près de 1000 morts.

Voir la référence précitée, sous paragraphe « En France, les rapports de l’agence du médicament » https://reinfocovid.fr/science/la-vaccination-a-lepreuve-des-faits-une-mortalite-inedite/

8. Conclusion (provisoire)

Secondaire : « Qui n’occupe pas le premier rang dans un domaine donné, qui n’a qu’une importance de second ordre » (Larousse), « Qui vient au second rang, est de moindre importance » (Le Robert).

Donc : 50.000 effets indésirables et 1000 morts : pas si secondaires les effets ….