Motus mordicus pour le BeyFOETUS ?

Le pouvoir pharmaceutique a décidé on le sait il y a quelques mois de recommander à tous les jeunes parents (en prévention de « l’épidémie » de bronchiolite) de bien veiller à gaver leur nouveau né de sa dose de Beyfortus.

Miam, miam.

En bref (et quoique jugeant le service médical rendu faiblard …), la HAS s’est donc fendue d’une recommandation.

Or cette préconisation sur la pointe des pieds est à ce point nuancée qu’on la dirait défensive et que l’on va finir par se demander (s’il a survécu au rouleau BigPharma-compresseur) où commencerait donc le fameux principe autrefois dit « de précaution ».

Si nous insistons lourdement sur cette étonnante recommandation, c’est que le Beyfortus est le nom d’un anticorps monoclonal (nirsévimab) c’est à dire d’une molécule artificielle, fabriquée dans les laboratoires et que …..

….les « essais » publiés établissaient (donc pronostiquaient) un risque de décès entre 3 et 8 décès pour mille (soit au bas mot pour 480.000 nourrissons, de 1440 à 3840 décès concevables …) ….  chiffre d’autant plus inquiétant que le risque de décès naturel lié à la maladie est, lui inférieur à 1 pour mille.

Nous avions relevé (et doublement) cet écart furieusement dolosif en août dernier, en disant notre stupéfaction devant la perspective d’injecter ainsi les marmots en rafale.

Et ce fut sans même compter les déclarations du ministre de la santé injectée, qui depuis, en chemin d’une répartie politicarde, a commis ce brillant aveu  :

” En mars dernier, un laboratoire est venu voir mon prédécesseur, François Braun, lui a proposé un traitement qui n’avait fait l’objet d’aucune autorisation, et François Braun a eu le courage, a pris le risque de commander des doses”.

Hosanna ! : « Un laboratoire » est venu … et le ministre « a pris le risque » : on est prié de ne pas s’étouffer devant ….  « le courage » de nos dirigeants …

D’autant que par malheur, les tests semblent confirmer les plus sombres pronostics : ainsi que le révèle la spécialiste Hélène Banoun, « le train du Beyfortus a déjà déraillé »

Comprenez que (selon les premières données mêmes de L’INSEE), « il y a eu en septembre 2023, 54 décès de nourrissons entre 2 et 6 jours de vie sur 55 489 naissances, ce qui donne un taux de mortalité de 0,97 décès pour 1 000 naissances, et en octobre 2023, 61 décès de nourrissons entre 2 et 6 jours de vie sur 57 940 naissances ce qui donne un taux de mortalité de 1,05 décès pour 1 000 naissances », soit des taux déjà au minimum équivalents, voire supérieurs au risque de la maladie.

Ainsi que les enquêteurs le soulignent « la concomitance des injections de Beyfortus et des excès de décès de nourrissons est plus que troublante ».

La logique voudrait à tout le moins que l’on suspende ce « traitement » dont les performances font … tousser …

Mais voilà, « un laboratoire » sera-t-il d’accord ?

Dans l’intervalle, et à l’adresse des chérubins nous n’aurons qu’un mot :

Courage !