Punaise de Dry-January !

Pour un éditorialiste (même modeste) les vœux sont un piège dont s’extirper n’est pas aisé, sauf à se raccrocher à n’importe quel sujet d’actualité, facilité détestable que nous n’allons pas rater puisque précisément l’actualité nous offre structurellement … n’importe quoi !

Car en ce début d’année, si au détour d’une première page nous croisions, au hasard Albert Camus ou Joseph Kessel, quels seraient à coup sur les sujets envisageables ?

A minima, et dans l’ordre que le lecteur voudra, nous dirions : la prise de pouvoir voulue définitive sur nos vies par la finance mondiale et notamment l’ogre chimico-pharmaceutique / l’oppression quotidienne de l’Amérique sur la quasi totalité de nos faits et gestes / la complicité éhontée de la classe politique traitre à ses citoyens / l’insécurité mondiale entretenue à dessein par l’ « État Profond », américain et européen / les génocides financiers et militaires en cours en divers lieux du monde, au premier rang desquels le martyre subi dans la plus totale indifférence des nations occidentales par les habitants de Gaza / la destruction continue de la planète orchestrée par les puissances de l’argent et sa valetaille politicarde corrompue jusqu’à la moelle …

En bref il y aurait à dire …

Et pourtant la presse occidentale niaiseuse à souhait ne trouve son ronron que dans l’incantation maniaque de ritournelles saisonnières qui donnent une idée du niveau consternantissime de l’intellect ambiant : adieu Kessel chez Beuve-Méry et place à Ségolène chez Hanouna.

Comme aurait dit Le Général : « ça craint … »

Et après nous avoir donc abreuvé des vagues covidiennes et de Monkeypox, la vulgate médiatique nous sert régulièrement la soupe à neuneu : hier les punaises de lit, aujourd’hui le Dry January !

Aussi nous nous mettrons pour un instant la tête dans le sable, du fond duquel nous souhaitons à nos bien aimés lecteurs tous nos voeux d’une Bonne Année 2024 !

Mais pas trop dry tout de même …