Macron / Le Pen : deux nullités à domicile

Nous avons exposé hier notre consternation devant les propositions affligeantes des deux derniers canassons encore en course vers la fabrique à déconne.

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Un retour rapide sur image nous fait observer que non seulement ces deux zigotos n’ont pas le moindre projet autre que prendre  / garder le pouvoir, mais pire que cette nullité s’exprime y compris sur leur terrain favori : en d’autres termes le plus sidérant dans cet éclaffage en direct, c’est qu’aucune de ces deux têtes de gondole n’est même fichu de capitaliser sur ses propres petites obsessions maniaco-politicardes.

Emmanuel Macron qui passe le plus clair de son temps à téter de l’amerloque n’en a retenu que la notion de profit décomplexé, celui de la pitoyable specul’nation occupée à amasser le plus vite possible le plus de fric possible sur le dos de n’importe qui. Le biberon s’est toutefois enrayé à Wall Street et s’est y planté.

En revanche rigoureusement donc aucun enseignement n’est tiré des considérables lieux de recherche d’où sont sorties, en tout ou partie, à peu près toutes les idées et nouveautés qui ont façonné notre quotidien depuis 25 ans.

Et, comble de l’incompétence au sommet, cette cécité complète perdure à l’heure même où par les « thérapies » ARN, comme par la guerre d’Ukraine, les USA nous donnent une fois de plus une double volée de bois verts hégémonique.

En matière de science de pointe, en deux ans les USA auront réussi à capter pour longtemps la conception, la fabrication et la diffusion (forcée) de thérapies dont l’évident échec actuel ne peut masquer qu’elles seront vraisemblablement à terme à la base de nouveautés médicales majeures. Or de ces révolutions thérapeutiques nous serons écartés demain parce que nous ne faisons rien, comme nous le sommes du numérique aujourd’hui parce que nous n’avons rien accompli hier.

Et en termes géostratégiques, il n’aura pas fallu à l’Amérique deux ans, non pas deux ans, non, rien que deux mois pour parvenir à nous écraser sous le poids de ses options militaires, mondialistes et énergétiques : de fait nous voici, ballotés comme de parfaits imbéciles, en guerre (à peine larvée) avec la Russie, proches donc d’un conflit majeur sur notre sol, et dans l’attente, victimes une nouvelle fois (après l’éco-covidestruction en 2020/2021) d’une seconde dévastation de notre économie, littéralement explosée par les cotations mondiales et / ou spéculatives de tous nos produits, et grevée par le gaz de schiste yankee que nous allons acheter au prix fort la tête basse.

Voilà donc toute la verroterie américaine qui nous plombe et que M. Macron, à tour de bras de chemise, glorifie dans un interminable ballet adolescent et mortifère.

Marion Anne Perrine (dite Marine) Le Pen ne fait guère mieux puisque, non contente de se montrer totalement incapable de stigmatiser les échecs ultra-libéraux de la macronie, la voilà qui ne consacre la totalité de son souffle aujourd’hui comme hier qu’à déchainer et entretenir ses habituels torrents de xénophobie nauséabonde.

Pas la moindre amorce de définition de que pourrait être un souverainisme apaisé, véritable, positif, construit. Pas un mot pour définir ce que pourraient devenir des relations intelligentes et équitables avec le monde qui nous entoure, que ce soit avec les grandes puissances qui nous écrasent, avec l’Europe qui faillit à sa mission première de solidarité, avec les peuples d’Afrique ou d‘Asie, la plupart dévastés par un occident devenu complètement fou. Rien non plus en matière d’économie, ni de projet alternatif. Et surtout rien sur notre sujétion issue de crises du Covid et de l’Ukraine. Rien sur rien.

Si, tout sur l’immigration, tout sur les étrangers capables de tous les maux. A l’heure où il faudrait concevoir, y compris en interne, un nouveau lien avec les peuples, la seule et unique communication du rassemblement national est de stigmatiser les étrangers sur notre sol. Le propos est à ce point paranoïaque que cette détestation innerve la totalité du programme en une seule obsession de capter la haine pour en faire des votes.

La crise de nerfs va jusqu’à prévoir de priver des pans entiers de l’économie d’une main d’œuvre essentielle (Les étrangers occupent 10 % dans le BTP, 12 % chez le personnel soignant, 14 % chez les éboueurs et près de 19 % dans l’entretien).

Pire le départ des étrangers signifierait aussi la perte de médecins, de scientifiques (près de 8 %) et même de nombreuses compétences dans les métiers des technologies de l’information et de la communication (TIC), dont l’informatique (14 %), tiens notre sujet d’hier !

En bref, là où, dans sa spécialité auto-proclamée, Mme Le Pen pouvait présenter un projet différent, elle n’en a retenu que sa couche la plus fétide : la détestation de l’autre.

Macron nul en économie

Le Pen nulle en souverainisme.

Les deux à égalité d’incompétence sur leur propre terrain.