Brava Dottoressa Balanzoni !!

Barbara Balanzoni est médecin, anesthésiste réanimateur et, en tant que telle, membre de l’Ordre des Médecins de Venise (Veneto, Italia).

Depuis le début de la pantragicomédie du Covid, le Dr Balanzoni défend la prise en charge précoce, milite pour le soin au malade, et prescrit les remèdes éprouvés qui permettent sans redouter d’effet secondaire hasardeux de prendre en charge les patients intelligemment et humainement.

Dans un pays dont la gastronomie inégalée et le dirigisme rampant sont les deux mamelles de la schizophrénie quotidienne, il n’en fallait pas davantage pour que les institutions bien-pensantes ne fondent les plombs qui restaient.

Comme tous les dirigismes, la sainte doxa du non-soin se hérisse à la seule idée que puisse exister une opinion distincte de l’opus vaccini : et donc comme il fallait s’y attendre, l’urticaire géant des sous-diacres voués corps et portefeuille à Saint Pfizer a pris la forme très familiale d’un lynchage en synode organisé.

C’est ainsi que début mai dernier Barbara se retrouva convoquée devant un douteux agrégat de semi-sacristains et de dévots masqués, qui la tancèrent du haut de leur puissance corporatiste, non sans refuser, et de lui donner accès au dossier, et même de décliner leurs identités !

Ce n’est que plusieurs jours plus tard, que notre héroïne put connaitre qui se cachait derrière ce Ku Klux KlArn de pacotille. Elle comprit aussi que son sort était scellé : le 29 juin le couperet tombait, lui signifiant sa radiation immédiate, sous les hourrahs d’une presse, comme chez nous d’une servilité maréchalesque, toujours donc à l’affut du moindre facile et fielleux hallalo (quitte à prétendre bien entendu très exactement n’importe quoi …) :

« Venezia : radiation par l’ordre des médecins du Dr Barbara Balanzoni, de la doctoresse “Novax” qui insultait ses confrères : Dans son rôle de médecin, abusant de la crédibilité issue de son statut professionnel, le Dr Balanzoni a adopté sur un ton extrêmement violent et agressif une position de totale et complète contestation vis-à-vis de la gestion de la pandémie, de la campagne de vaccination à l’utilisation du pass sanitaire » 

Evidemment, on s’en doute, Barbara est d’une autre trempe et fait front avec une fermeté d’autant plus souriante que les soutiens affluent, à commencer par celui du Docteur Andrea Stramezzi (dont on sait le combat constant pour la prise en charge précoce) et qui lui-même fut soutenu l’an dernier par Barbara dans des circonstances analogues.  

Comme le relève avec force le journaliste Emiliano Scappatura, Barbara est victime dans une époque où la coercition consiste à soutenir une opinion non par la conviction, ou le débat, mais au moyen des forces de police et des poursuites pénales.

Mais, comme nous avons l’esprit assez mal tourné, nous verrons aussi un autre motif dans les sanctions qui s’abattent sur le Dr Balanzoni.

Il faut savoir que le Dr Balanzoni est également médecin-légiste et qu’en cette qualité Barbara anime depuis 2015, avec une équipe d’avocats, un service de défense des familles confrontées à un décès survenu dans des circonstances critiquables, notamment en services d’urgences : les fameux « décès évitables ».

Or, c’est peu dire que cette aide aux familles n’a jamais enchanté la congrégation des mandarins au pouvoir …