Bernard – Henri en robe des champs

Tout individu qui n’est pas esquimau thulocentré a entendu parler au moins une fois de notre Jabot sur pattes national.

Aussi loukoum au Marais que frangipane au bled, toujours poudré comme une cocotte en recherche de prompteur, partout chez lui mais chez lui nulle part, le philosophe des mille et un ennuis s’est fait une gloire singulière de soutenir quand ce n’est d’attiser à peu près tous les mauvais coups de l’Amérique et de ses acolytes européens.

Tour à tour héraut des haines d’Israël envers ses voisins, ou caution inspiratoire philolozozophare du raid sarkozyste en Libye, le voici maintenant dandy-missile en Ukraine, avec toujours la volonté (à Paris) d’envoyer d’autres en découdre au son du couillon.

Rien de bien nouveau donc, sinon qu’une facette des talents de l’animal nous était longtemps demeurée cachée.

Car apprenons-le, Bernard Henri prend la pose, et s’offre sous la fashion-mitraille à l’objectif impitoyable des grands photographes de ce monde, de ceux qui savent saisir l’instant. Même celui des inutiles.

Il y eut Doisneau ; il y eut Izis. Deux photographes immenses qui par malheur l’ont manqué.

Aujourd’hui, place à Stéphane Guillon (qui lui, ne l’a pas raté).