En 2013 déjà (!) Didier Raoult posait quelques bonnes questions !
Sur l’Ivermectine
Sur le repositionnement des molécules
Et sur la mauvaise volonté évidente des laboratoires …
A l’usage aussi de tous ceux qui, abreuvés ou non par Big Pharma, cassent ce remède en se fichant comme d’une guigne du repositionnement des molécules existantes.
« Éliminer les poux, c’est possible, mais ce n’est pas autorisé ! Un médicament existe, nous révèle le Pr Raoult : il est très efficace, pas cher et sans danger, mais il n’est pas autorisé pour cette indication ».
Par le professeur Didier Raoult / Le Point / Publié le 24/09/2013 à 11h49
« Ils se multiplient de façon spectaculaire dans les écoles. Les poux de tête ont une telle capacité de résistance aux insecticides proposés pour une application sur les cheveux que, souvent, plus aucun traitement ne marche. Les familles ne savent plus que faire. À Paris, plus de 30 % des poux sont résistants aux insecticides les plus couramment utilisés.
Or la situation est tout à fait étrange d’un point de vue scientifique. On sait qu’il existe un traitement parfaitement efficace, sans échec connu à ce jour, et extrêmement facile à mettre en oeuvre. Il consiste en la prise unique, par voie orale, d’un médicament antiparasitaire (l’ivermectine), avec un nombre de comprimés déterminé en fonction de l’âge et du poids. Il a 100 % d’efficacité, il est bien connu, car il est commercialisé depuis 1981 pour d’autres maladies, et il ne présente pas de complications connues ; celles-ci sont d’autant plus rares et peu probables que l’on prend un seul jour ce traitement.
Efficace, bon marché, sans toxicité, mais non autorisé !
Nous avons beaucoup utilisé ce médicament avec mon équipe de la faculté de médecine de Marseille, pour traiter des poux de vêtement chez les SDF. Il a été très employé par une autre équipe, à Paris pour le traitement des poux de tête, avec une efficacité absolument remarquable. Dans mon entourage, j’ai parfois eu recours à ce médicament dans cette indication, car les mères étaient désespérées de voir leurs enfants harcelés par les poux. Or ce médicament n’est pas disponible pour lutter contre les poux, car il n’a pas d’autorisation dans cette indication. Il est bien disponible en pharmacie, mais pour le traitement de la gale et d’un certain nombre de parasitoses tropicales. Pour le traitement de la gale, c’est d’ailleurs de très loin le traitement le plus efficace.
Si le médecin prescrit de l’ivermectine contre les poux, il assure la responsabilité totale. Pourquoi n’est-il pas disponible dans cette indication ? Est-ce que le laboratoire l’ayant découvert (Merck) ne veut pas investir de l’argent, car décrocher l’agrément d’une indication nouvelle pour un médicament est un processus très coûteux et qu’il n’est pas assez rentable ? Probablement, car ce médicament ancien peut être utilisé comme générique, et dans ces conditions, les études de mise sur le marché ne seront jamais rentabilisées pour le laboratoire.
Quoi qu’il en soit, voilà un exemple remarquable de notre incapacité à gérer une épidémie du fait d’un certain nombre de contraintes économiques et réglementaires. Nous ne pouvons pas lutter contre une épidémie incroyablement banale qui parasite nos enfants, alors que nous avons sous la main un produit efficace, facile à utiliser, bon marché et dépourvu de toxicité. Cela n’a plus de sens, où est le pilote ? »
Moralité : huit ans plus tard, l’obscurantisme est identique cependant que la puissance des laboratoires n’a cessé de s’accroitre.
Continuons à ne pas soigner le Covid et à faire vivre une si belle épidémie ….