Les enfumeurs d’un peu partout, Drees, Pfizer, et autres singes de la modélisation pro-domo, se régalent comme des petits fous depuis qu’ils ont compris que les « journalistes » sont assez couards et les politicards assez poltrons pour avaler le coup des pourcentages relatifs.
En gros la méthode est connue : préparer un essai bien ficelé en décidant d’avance ce qu’on en attend, le réaliser hors tout contrôle, enfin en extraire un seul pourcentage relatif et le faire passer par voyous et cloches sonnant à toute volée : voilà, l’affaire est dans le sac.
C’est ainsi que l’on a appris, dès octobre dernier, qu’en matière de protection des formes dites « graves » 0,34 = 90 %. Voir https://basta-covid.fr/en-vie-reelle-034-90/
Ou plus récemment qu’à propos du risque d’être hospitalisé, la Drees s’éclate comme jamais dans la présentation des « statistiques » sur lesquelles se base le pouvoir pour nous … emmerder.
https://www.francesoir.fr/sites/francesoir/files/doc_drees.pdf
Tout ceci ne venant après tout que suivre la méthode Pfizer selon laquelle 0,84 = 95 %.
Voir https://basta-covid.fr/vaccins-arn-quel-defficacite-theorique/
Evidemment (revenons à l’affaire Pfizer) la campagne de pub et le matraquage sont essentiels pour soutenir l’arnaque :
Imaginez que nous inventons (ou recyclons … ) une mixture, appelons ça (au hasard) un « vaccin » : quelle est la présentation la plus aguichante ?
– Annoncer que sans notre potion 99,116 % n’ont pas été infectés, alors que grâce à notre fabuleux remède ce taux est passé à 99,956 % ?
– Annoncer que sans nous, vous courez le risque à 0,884 % mais avec nous à seulement 0,044 % ?
– Insister sur le fait que grâce à nous, vous diminuez de 0,84 points votre risque ?
Non, vraiment, aucune de ces méthodes de communication ne convient puisqu’aucune ne parvient à masquer le fait très évident que dans plus de 99 % des cas vous ne risquez rien !
Donc, évidence, il faut supprimer ce 99 % bien gênant et faire croire que le risque est en soi total en réduisant la présentation aux seuls malades.
De cette façon, la question n’est plus de savoir si vous voulez être malade ou non, mais si vous voulez l’être avec ou sans nous !
Et dans ce cas la comparaison s’impose entre les seuls 0,884 et 0,044, ce qui donne : 0,044 / 0,884 = 0,0497 = 5 % et donc une efficacité relative de 100 – 5 = 95 %, d’où il est déduit que 95 % est le taux d’efficacité. Bingo : notre produit est donc efficace à 95 % !
En principe il y a des règles contre la publicité mensongère, mais ça ne doit pas faire assez merd’up nation …
Alors pour achever notre petite démonstration, nous avons décidé de nous livrer à une petite expérience assez parlante :
En bas de l’immeuble qui abrite la rédaction, est située une descente assez longue (de raideur constante selon les standards de dégonflage OMS-EMA) et sur laquelle une joyeuse équipe d’adolescents vient régulièrement s’entrainer à la planche à roulette. Et malheureusement il y a inévitablement un certain nombre de vols planés et de chutes diverses.
Pour les quelques dizaines de descentes quotidiennes, soit environ un millier sur les deux dernières semaines, nous avons décidé de tester la patte de lapin (synthétique) et demandé à l’aveugle à la moitié des participants de prendre dans leur poche une patte de lapin.
Le résultat après dépouillage et mercurochrome est le suivant : chutes 7, dont 5 sans patte de lapin et 2 avec patte de lapin.
Comme vous pouvez le voir, le calcul est aisé :
– aucune chute sans patte de lapin : 495 / 500 = 99,0 %
– aucune chute avec patte de lapin : 498 / 500 = 99,6 %
– risque de chute sans patte de lapin : 5 / 500 = 1,0 %
– risque de chute avec patte de lapin : 2 / 500 = 0,4 %
Un complotiste vous dira que dans tous les cas environ 99 % des ados ne risquent rien et que l’amélioration due à cette innovation « géniale » est de 0,6 points.
Mais comme nous sommes des scientifiques, nous vous ferons remarquer que notre patte de lapin permet de réduire les chutes de 1-(0,4/1,0) = 60 %.
Or pour 1000 descentes, cela signifie donc 600 chutes évitées !
Moralité, le Maire a décrété la patte de lapin (toujours synthétique) obligatoire pour toute descente en bas de l’immeuble. Des vigiles ont été placés au départ et à l’arrivée. Par malheur toutefois plusieurs accidents sont survenus en raison des vigiles qui traversent la chaussée. Le Maire a bien essayé de ne pas ébruiter les accidents qui ne remettent absolument pas en cause le rapport bénéfice risque favorable de cette thérapie. Face aux manifestations qui se sont déclenchées il a été décidé que la patte de lapin deviendra obligatoire, amende à la clef. En bref, force restera au progrès scientifique.
Un petit bémol toutefois : depuis ces événements, les forces de l’ordre sont à la recherche des jeunes car ceux-ci ont déserté le quartier. A la place de leur départ, un écriteau « M. le Maire, on t’emmerde ».
Décidément, allez faire le bonheur de gens malgré eux !