Hier en public, M. Macron a confirmé son idée, sa pensée même, qui à l’apogée de son règne consistera donc dans ce fantastique et extraordinaire projet « d’emmerder les non-vaccinés ».
Et la presse (admirative) nous l’assure donc : « Macron assume » !
Excusez du peu !
Assumer une grossièreté d’une vulgarité écœurante est la moindre des choses pour un Président qui (hors, pour l’heure tout du moins, Philippe Pétain) aura sans aucun doute été notre pire chef d’État depuis 1918.
C’est donc avec sa délicatesse maintenant coutumière que le président a choisi la venue (hors sujet) à Paris de la présidente de la commission européenne, pour remâcher complaisamment ses propos de bistrot, expliquant qu’il s’agirait de « formes d’expression qui paraissent familières, que j’assume totalement. …. quand certains font de leur liberté, qui devient une irresponsabilité, un slogan ». Et le même M. Macron de faire valoir sa stratégie, qui est simple (on peut le dire) : « vacciner, vacciner, vacciner », arguant que « ….. nous devons le faire pour l’ensemble de nos compatriotes qui font l’effort de se faire vacciner et qui, par l’irresponsabilité de certains autres ….. sont contaminés », car a-t-il argumenté « non seulement [les non-vaccinés] mettent en danger la vie des autres, mais ils restreignent la liberté des autres ».
Il fallait s’y attendre, comme toute mauvaise action, cette vulgate a aussitôt créé autant de vocations que de courtisans, et fait derechef sauter les verrous des subconscients ministériels.
Ainsi M. Castex s’est-il empressé de défendre le patron notre Sire, « affirmant que ce dernier se place du côté de la majorité que représentent les personnes vaccinées et en affirmant que ce propos était partagé par certains Français : « Ce qu’a dit le président de la République, je l’entends partout ».
Et même M. Attal, trente deux ans au compteur à promener son œil assassin sans un mot plus haut que l’autre, s’est débridé d’un coup : « qui emmerde la vie de qui aujourd’hui ? ce sont ceux qui s’opposent aux vaccins ».
Micro-trottoir après radio-bistrot. On sent qu’on prend de l’altitude.
Que répondre à ce fatras, que projeter à la face de tant de malveillance ? Et si on disait les choses franchement et (ne soyons pas chiens) sans vulgarité ?
Voilà qui aura aussi le mérite d’opposer à l’épaisseur d’esprit le minimum d’élégance intellectuelle dont le pouvoir semble singulièrement dépourvu.
Quel est donc le but poursuivi par le chef de l’état ?
Et y en a-t-il un d’ailleurs ?
La gestion de l’épidémie ?
La raison de propos à ce point délibérément blessants ne peut pas être la lutte contre l’épidémie : pourquoi ? Mais parce que l’on s’en fout. Quand on méprise les traitements précoces proposés par nos plus grands médecins, quand on interdit aux médecins de soigner leurs patients, quand on invente une médecine d’état concentrationnaire, autoritaire et bornée, quand on continue à réduire les moyens de l’hôpital en pleine crise sanitaire, quand on ne s’axe pour toute méthode que sur l’emploi monomaniaque d’une thérapie expérimentale vendue-forcée par nos pires ennemis, quand on injecte de force sa population toute entière sur la seule et exclusive pression publicitaire des laboratoires pharmaceutiques, quand on ne gère un monde en crise et des citoyens souvent désespérés que par la terreur, la menace et la répression, c’est que l’épidémie, on s’en fout. Et qu’on s’en fout complètement.
La campagne électorale ?
Si ce n’est pas l’épidémie, serait-ce une manœuvre politique, une entrée en campagne électorale fort habilement machiavélo-scatologique ? La perspective nous en semble peu probable. Certes il se trouvera toujours un philosophe de radio-crochet pour crier au génie et discerner l’intuition sublime dans la trivialité ressassée. Mais soyons juste, comment imaginer gestion de société plus minable, plus détestable, plus inégalitaire, plus inique, plus autoritaire, que l’incitation à la haine de l’autre ? Dresser les gens les uns contre les autres, vous appelez ça un projet ?
A la vérité si l’on veut bien admettre que le locataire de l’Elysée est censé nous rendre le pays et ses clefs dans un état au moins équivalent à celui où il les a reçus il y a 5 ans, et vu l’absence de garantie de loyer, l’état des lieux de sortie d’avance inquiète : inégalités aggravées, pays plus encore appauvri, services publics délités, indépendance financière et industrielle définitivement disparue, environnement saccagé, démocratie piétinée, mesures répressives pérennisées et pour couronner le tout, un sprint final de haine ? Pouah, que tout cela sent mauvais…. La campagne électorale aurait bon dos. Et la France bien mauvaise mine
Mais après tout, soyons lucides, si ce n’est pas la gestion de l’épidémie, si ce n’est pas quelque calcul électoral, même de caniveau, tout cela a-t-il véritablement un sens ?
Et si tout cela n’avait ni le moindre sens, ni la moindre raison, ni le moindre objectif ?
Nous posons la question parce que la lecture même des propos de café du commerce de la semaine (et des précédentes) ne vaut pas vraiment brevet de cohérence.
Petite revue consternante :
Une grossièreté « familière » ?
On se frotte les yeux : non seulement Jupiter se prend les pieds dans le tapis de ses manants, mais pire, le dieu vivant descendu sur terre pour nous emmerder n’a pas l’air de se rendre compte que même les gens modestes, même les pauvres ont une fierté. Une vraie. Nous n’avons pas gardé les vaches ensemble. Et nous n’accepterons par de confondre famille et familiarité, surtout quand elle est à ce point déplacée, défroquée, inconvenante.
« Vacciner, vacciner, vacciner » ?
Par pitié brisons là : ce « vaccin » ne sert à peu près à rien. Hormis (l’aurons nous répété) une très éventuelle atténuation des formes dites graves, et ce chez les seuls sujets à risque de la développer, cette mixture infernale n’a aucune utilité. Le vaccin n’empêche ni la contagion, ni la charge virale, ni la maladie, ni la contamination. Il est totalement impuissant à influer sur le cours de l’épidémie. Pire, les pays les plus contaminés sont souvent ceux ayant le plus injecté. Pire encore, les maladies sont légions dans les trois semaines suivant une injection, et ce par la faute des anticorps facilitants qui affaiblissent l’organisme. Continuer à soutenir que le vaccin serait la seule et unique solution universelle et que son usage devrait être généralisé de force est un double défi : à l’intelligence et à l’humanité
Les non-vaccinés contamineraient les vaccinés » ?
Comme le sait tout citoyen un tant soit peu informé, ce présupposé gratuit était déjà faux il y a un an, puisque les vaccinés sont aussi contagieux que n’importe qui, et sont devenus par ailleurs d’autant plus dangereux depuis qu’il leur a été chaudement recommandé de ne plus prendre la moindre précaution. Accuser les non-vaccinés de propager l’épidémie était faux il y a un an. Aujourd’hui c’est complètement idiot.
Les propos du Président seraient partagés par « les français » ?
L’accusation délibérée et gratuite portée contre les non-vaccinés serait partagée dans la population ? Non, nullement, absolument pas, point du tout. Tout du moins pas encore. A quoi rime ce genre d’incantation ? Ou alors s’agirait-il d’un horrible souhait ? Le souhait délirant que la population majoritairement vaccinée se mette à détester et s’en prenne à la minorité non vaccinée ? Une sorte de raton-vaccinade ? On pleure de rage : et ce sont les pyromanes de la guerre civile qui accusent leurs futures victimes d’irresponsabilité ?
« Les devoirs avant les droits » ?
Quel devoir ? Celui d’être asservi à un pouvoir monomaniaque en pleine vrille autoritaire ? Et quel droit ? Celui de fouler aux pieds le parlement, la séparation des pouvoirs, les libertés individuelles ? La remarque laisse incrédule venant de l’équipe qui aura marqué le plus fort recul démocratique depuis 1945 …
On le voit les propos tenus par le pouvoir n’ont pas, n’ont plus de sens rationnel : permanent alliage de contradiction et d’autoritarisme, leur substance est déraison, abusivement sanctifiée de surcroît par l’absence organisée de tout débat, comme de toute contradiction démocratique.
Mais alors si les actes du pouvoir n’ont plus de sens, comment les concevoir ?
Une gestion salubre débarrassée des influences malsaines de la pharmaco-finance mondiale eut conduit à une épidémie a minima : des médecins à leur affaire prodiguant leurs soins aux malades, avec certes des moments difficiles, mais une gestion réelle, efficace, à échelle humaine et porteuse d’avenir.
En lieu et place, la gestion par le pouvoir sanitaire a tout dévasté : santé détruite, économie ruinée, société atomisée, libertés piétinées, jeunesse explosée, démocratie envolée, par surcroît épidémie à chaque fois relancée avec le concours d’une thérapie expérimentale au moins inefficace, au pire gravement dolosive.
Nous ne pouvons plus nous le cacher : cette gestion irresponsable a mis le feu.
En l’an 64, Néron fit mettre le feu à Rome.
Il fallait des responsables : les chrétiens furent désignés.
Aujourd’hui et depuis deux ans, le pouvoir a mis le feu à nos vies. Rien n’a été entrepris de ce qui pouvait aider la nation, cependant que toutes les mesures mises en œuvre ont gravement porté préjudice.
Cette gestion est un désastre.
De ce désastre aussi, il faut des responsables : M. Macron a désigné les non-vaccinés.