Valneva : Anti-vax contre pro-Pfizer ?

Le Point pose la question  « Le vaccin Valneva va-t-il convaincre les antivax ? »

En dépit du titre un tantinet provocateur, et quoique l’article ne manque pas d’intérêt, la question nous semble à la fois très différente et beaucoup plus large :

1. Faut-il un vaccin universel : dès l’instant où des traitements et prises en charge précoces existent, la nécessité surjouée d’une vaccination mondiale ne saute pas aux yeux …

2. Dès l’instant où des vaccins existent, va-t-on reconnaitre le libre choix de chacun de se vacciner ou non et dans l’affirmative de déterminer pour quel vaccin opter ?

3. En d’autres termes va-t-on mettre fin à l’hégémonie pharmaco-financière de Pfizer et de tous ceux qui lui prêtent la main.

Une fois ces trois préalables posés, la question des prétendus « antivax » disparait d’elle-même : certains ne souhaitent pas se faire vacciner et c’est leur droit. D’autres accepteront un vaccin et choisiront, avec leur médecin, celui qui leur parait le plus idoine.

Voilà qui signerait le retour à une saine normalité en lieu et place de l’oukase permanent et délirant des doses multiples décrétées par des politiques et des administratifs dévoués à St Pfizer.

Et donc, et nous l’avions déjà signalé, la disponibilité du Valneva serait une excellente nouvelle.

Extrait des propos de bon sens tenus par le directeur général de Valneva :

« Nous pensons jouer un rôle sur plusieurs segments. Le premier, ce sont les personnes qui ne sont pas encore vaccinées, car elles ne souhaitent pas le faire avec de nouvelles technologies. Nous recevons des centaines de messages chaque semaine, nous demandant quand notre vaccin sera disponible. Il est estimé que six millions de personnes sont actuellement non vaccinées en France ; parmi ces personnes, certaines ne veulent tout simplement pas le faire, mais d’autres seraient prêtes à recevoir un vaccin basé sur une technologie connue et éprouvée ….. »

« Ce que nous pouvons dire aujourd’hui sur la base de nos essais de phase III, c’est que seul 1 % des sujets vaccinés ont signalé un effet secondaire. Rappelons qu’un effet secondaire peut être une simple douleur à l’épaule. Nous n’avons eu aucun effet secondaire sérieux rapporté. Ce que nous pouvons également dire, c’est que notre candidat se comporte comme tout vaccin à virus inactivé qui, sont historiquement connus pour générer très peu d’effets secondaires ….».

« Pour faire un bon vaccin, il faut apporter quatre réponses. L’efficacité au moment de la vaccination, la tolérabilité, la durée de protection et le taux d’infectiosité chez une personne vaccinée. Outre les avantages déjà évoqués précédemment pour notre candidat tels que son bon profil de tolérance ou le fait qu’il soit basé sur une technologie éprouvée, nous espérons pouvoir démontrer qu’avec notre vaccin, il n’y aura pas besoin d’une vaccination tous les six mois, mais peut-être d’une vaccination avec une fréquence plus longue. Quant à l’infectiosité, et donc la réduction de la transmission du virus, nous sommes en train de générer ces données ».

« … Lors de la phase III, nous avons pu démontrer que notre vaccin permettait de générer des anticorps neutralisants non seulement contre la protéine Spike, mais aussi contre les protéines M. et N. Et cela de manière significative. Nous pouvons donc dire que nous générons des anticorps neutralisants variés et que cela pourrait permettre d’obtenir un spectre de protection plus large. Deuxièmement, notre vaccin a été développé avec la souche originelle Wuhan, mais pendant nos essais, c’est le virus Delta qui était le plus prévalent et malgré cela, nous n’avons enregistré aucune hospitalisation. Nous avons donc démontré avec nos essais de phase III que notre vaccin cross protégeait contre le virus Delta… »

« ….l’avenir sera très probablement autour d’une vaccination des personnes volontaires et des populations à risques comme pour la grippe ».

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