Dévoiement anxiogène

Dans les civilisations qui ne sont pas faites de finance rapace, de plant’up nation débile et de fast-food amerloque, les cervelles ne sont pas bourrées de glutamate, de sucre et d’huile de palme.

Et les mots y ont un sens, auquel sont accessibles des citoyens responsables.

L’un des plus grands drames des derniers quinquennats (ceux postérieurs donc au coup de fourchette chiraquien) est d’avoir banalisé l’invasion amerloque et son cortège de cochonneries multiples.

Or, et on le répète, les mots on un sens surtout lorsque les maux n’en ont plus !

Nous avons déjà dénoncé le gloubi-boulga médiatico-mandarino-politicard qui permet de dire et d’emballer n’importe quoi, n’importe comment, et de faire avaler bêtement au pékin moyen la énième dose entre deux MacDo.

https://basta-covid.fr/un-scandale-expiatoire/

Les exemples sont légion de termes mêmes du langage courant, employés dans un sens très différent voire à contresens, et bien entendu ce n’est pas la presse, ni les lambeaux qui en tiennent lieu, qui y trouvera quoi que ce soit à redire (sans parler de leurs dé-crotteurs bidon plus occupés à auto-sanctifier leur vérité révélée qu’à procéder à la moindre enquête digne de ce nom).

L’incidence

Il y a peu l’épidémiologiste Laurent Toubiana se plaignait amèrement, à juste titre, de l’abus de la notion d’incidence, modifiée et dévoyée à des fins purement anxiogènes.

La montée en épingle des « tests » permet d’entretenir la panique générale dans des conditions consternantes.

« Ce que l’on appelle normalement « incidence » est le nombre de nouveaux malades en une semaine rapporté à la population, lequel permet d’évaluer la dynamique d’une épidémie de maladie transmissible à évolution rapide. L’arrivée des tests et la massification de leur utilisation dévoyée à partir d’août 2020 a permis de redéfinir l’essence même de la définition classique de l’épidémie. Dans le cadre de l’épidémie de Covid-19, les estimations de l’incidence à destination du grand public ne se réfèrent plus aux nouveaux malades ou morts engendrés par le virus mais à des porteurs de virus qui, à plus de 80 %, ne sont pas malades et ne le seront jamais. De fait, le nombre de porteurs de virus est beaucoup plus important que le nombre de malades ou de morts. Il est donc fallacieux d’utiliser le même mot « incidence » pour représenter une réalité différente de la définition communément admise par les épidémiologistes, l’incidence d’une pathologie »

http://recherche.irsan.fr/fr/documentation/index/voir/159-Analyse-17-novembre-2021-:-la-cinqui%C3%A8me-vague-un-feuilleton-qui-a-trop-dur%C3%A9

Le pic

Il y a peu encore, le pic était celui des contaminations, le sommet donc de la vague des tests, le point au-delà duquel, même si toutes les conséquences hospitalières n’étaient pas encore purgées, l’épidémie refluait.

Et bien non : Martin Hirsch peut faire mieux !

Et d’expliquer que « le pic de cette nouvelle vague de contaminations devrait être atteint “fin décembre ou en janvier”, étant précisé » que par ce terme « pic de cette nouvelle vague », le père Martin désigne non pas le pic des tests mais celui des hospitalisations :  « Le patron de l’AP-HP s’attend ainsi à une augmentation du nombre de patients hospitalisés pour cause de Covid-19 pendant un peu plus d’un mois dans le pays….. On pense que l’augmentation forte, si elle doit se produire, se produirait plutôt fin décembre ou en janvier que maintenant“.

Ce faisant le directeur de l’APHP mêle à plaisir le Pic des tests et celui des hospitalisations. Cette confusion (volontaire dans la bouche d’un énarque) permet d’étirer la période anxiogène qui commence en général deux mois avant (c’est Gilbert qui s’y colle, voir  https://basta-covid.fr/gilbert-deray-pythie-2-0/ ), se poursuit avec les cadors disponibles (MM. Salomon, Véran, Castex et les familles parentes et alliées) pendant toute la phase d’instrumentalisation des tests pour ensuite se maintenir jusqu’au nouveau Pic Martin des hospitalisations !

Sans compter le relais de la future panique à venir : aujourd’hui la doxa nous prépare ainsi à la panique du variant « omicron », dont il n’est question que depuis 48 h ( !), dont on ne sait absolument rien, mais qui fera très opportunément le lien entre la « panique 5ème vague – 3ème dose –Noël 2021 » et la rentrée de janvier.

Depuis bientôt deux ans nous vivons dans une atmosphère volontaire de panique générale permanente dont l’effet notable majeur, outre la destruction de notre économie et de nos structures sociales passées à la moulinette de Pig Pharma, est l’injection forcée de la population.

https://www.ladepeche.fr/2021/11/22/covid-19-selon-lap-hp-la-france-atteindra-le-pic-de-lepidemie-fin-decembre-ou-en-janvier-9943506.php

Le Pass

Même le félon pass sanitaire, pourtant de conception récente, trouve le moyen d’être déjà dévoyé !

L’idée (plus que contestable) du pass sanitaire est de soumettre l’accès à certains événements à qui satisfera à l’une parmi trois conditions prédéterminées : guérison, test négatif ou vaccin.

Or ce principe est déjà dévoyé en permanence par la trahison systématique des conditions initialement posées :

– le vaccin continue à être admis malgré son inefficacité prouvée et reconnue dans le port et la transmission du virus, alors que la vaccination devrait donc être retirée des critères donnant droit au pass …

– la guérison est systématiquement et arbitrairement rabaissée alors que la preuve est faite que la protection après infection est infiniment supérieure à celle supposée issue du « vaccin »  

– enfin le test négatif est diabolisé, sa validité étant traitreusement ramenée à 24 heures.

Pire, alors que le pass est en maintes occasions un accès ponctuel à un événement lui aussi ponctuel le ministre ose déclarer  : « Si vous n’êtes pas vaccinés et que vous souhaitez bénéficier du pass sanitaire, vous devrez vous faire tester tous les jours à vos frais », ce par quoi il est clairement énoncé que le pass est censé être un état permanent auquel le droit occasionnel sera accordé sur paiements quotidiens.

En somme le permis de vivre à points mais rechargeable ! https://basta-covid.fr/un-scandale-expiatoire/

Dormez bonnes gens … la quatrième dose vous guette …