4ème dose : retour vers le passé antérieur

Après avoir consacré un peu de nos colonnes aux prémices franchouillards de la 3ème guerre mondiale, retour à des thèmes plus convenus, plus légers, plus printaniers mêmes : aujourd’hui, nous dirons donc quelques mots de la 4ème dose.

Nous avions laissé Jean Castex, assez empêtré il y a une petite huitaine, tentant de justifier contre l’opinion (s’il en a une) de son ministre de la santé, le lancement tout de même de la 4ème dose sur la base d’un « avis » du COSV à l’époque non (encore) publié.

La tentative du COSV de justifier la dose 4 est fondée sur des déductions à la graisse de cheval de bois à ce point autoréalisatrices que leur dissection ne nous semble pas d’une immense urgence pour un esprit sain.

Le confondant bla bla en particulier relatif aux tridosés en réanimation comme aux anticorps tout wuhan mais moins « divers » relevant de la pure et simple pantalonnade vaccinale, le texte complet de ce poulet sera donc réservé aux seuls thésards en maniacoinjectopathologie dépressive.

Reste que le niveau navrant de cet « avis » n’a pas découragé le Conseil scientifique de se jeter dans la course au sac : en phase de macron-vaccination, il faut aussi songer à ne pas déplaire. Et donc le Conseil s’est tout à coup senti pris d’une inspiration au point de balancer une « note d’alerte » !

Evidemment tout ça ne casse pas trois pattes à un canard : de la resucée interminable des modélisations pro-domo crachées en continu par le stand des farces et attrapes de l’Institut Pasteur à l’idée (toujours aussi) débile qu’il suffira de sans cesse rebourrer les vieux d’une mixture wuhan complètement dépassée, « l’alerte » débouche bien entendu sur l’habituelle supplique d’une injection généralisée à tout crin.

Tout à leur obsession pseudo-vaccinale, les « scientifiques » à l’œuvre ne se sont même pas rendus compte que depuis deux ans Pfizer promet qu’il adaptera son « vaccin » au prochain variant, ce qu’il n’a bien entendu jamais fait puisque la tune tombe très bien (merci Manu) avec la vieille formule et qu’il n’en a donc rigoureusement rien à cirer.

Rien non plus évidemment ni sur les anticorps facilitants, ni sur les inconvénients qui résulteront pour les malheureux cobayes d’injections répétées maniaques.

Evidemment cette prétendue « alerte » du CS de M. Delfraissy sert surtout à tenter de couvrir le bruit de fond émis par le COSV du père Fisher, deux jouvenceaux donc au taquet du wuhan. Il n’y a pas à dire : on est gâtés.

Le plus sidérant cela dit dans cette affaire n’est pas seulement l’amateurisme des différents gugusses qui barbotent dans ce marigot vaguement immunitaire, mais bien que les leviers se déclenchent maintenant sans la moindre réserve : attention les prescripteurs sont lâchés : tous aux abris.

A l’époque des doses 1 + 2,  on avait au moins fait semblant de vérifier avant de convoquer Mauricette.

Même pour la dose 3, intégralement décidée par Manu soi-même depuis son mirador numérique avancé, la fine équipe avait simulé une préparation du terrain.

Là, rien ! Mais alors ce qui s’appelle rien : ni l’EMA (dont nos cadors font si grand cas quand ça les arrange), ni l’OMS (itou) ne recommandent cette initiative fantaisiste dépourvue de la moindre logique médicale sérieuse.

Même Pfizer n’en est qu’à solliciter l’autorisation d’injecter cette 4ème dose, ce qui donne une idée de la crédibilité des recommandations, avis et alertes des comités courtisans théodulo-piquousards qui cernent le monarque dans l’attente d’une œillade annonciatrice d’un nouveau quinquennat seringué !

Le délire aux manettes …

Complément quelques heures après parution : c’est la HAS qui se lance dans la course au sac et recommande la 4ème dose pour les plus de 65 ans ! La fête continue ! Entre les multiples conseils, autorités, hauts conseils, la compétition est permanente : à quand la 5ème dose …

Il n’y a pas à dire : on se sent en confiance …