Nous sommes tous des Didier Raoult

La vitesse avec laquelle Big Pharma tente d’encercler l’IHU et d’achever son fondateur Didier Raoult donne une petite idée de la puissance de feu de ce monstre financier sanguinaire, auquel nos autorités déroulent consciencieusement depuis 20 ans une honteuse et servile carpette.

1. Mediapart a ouvert les hostilités contre Didier Raoult par sa publication le vendredi 22 octobre.

https://basta-covid.fr/mediapartipris/

2. Le mercredi 27 octobre (donc moins de 72 h utiles plus tard), la direction de l’APHM annonce fièrement à La Provence les résultats de son « enquête interne » et lui déclare : « tout a été confirmé »

https://www.laprovence.com/actu/en-direct/6540513/essais-illegaux-a-lihu-de-marseille-lenquete-interne-confirme-les-accusations.html

3. Cette confirmation adressée à la presse ne prend même pas la peine d’attendre l’audition du Pr Raoult (qui le 26 octobre vient pourtant d’expliquer clairement (au public) que rien ne peut être reproché à l’IHU), ce qui impliquerait donc a minima une audition professionnelle et médicale serrée.

https://www.youtube.com/watch?v=2HiI2bUgNBo

4. Le même jour, l’Agence du médicament (ANSM) annonce qu’elle va  «diligenter une inspection au sein de l’Institut hospitalo-universitaire (IHU) de Marseille » et indique « qu’elle a saisi le procureur de la République pour ces faits confirmés mercredi par l’Assistance publique des hôpitaux de Marseille (AP-HM) »

https://www.lefigaro.fr/social/essais-cliniques-irreguliers-l-agence-du-medicament-veut-une-inspection-a-l-ihu-dirige-par-didier-raoult-20211028?

5. Enfin Mediapart, mettant la dernière touche à cette curée, reprend in extremis cet indécent flambeau et, bien décidé à se placer dans la ligne droite de ce minable hallali, enchaîne sur un inimitable ton de fayot autosatisfait : « À la suite de nos révélations … » bla bla bla …

https://www.mediapart.fr/journal/france/271021/essais-sauvages-de-l-ihu-l-agence-de-securite-du-medicament-saisit-la-justice

En cinq petits jours, cette mécanique diffamatoire aura donc publiquement sali notre plus grand médecin.

Oublions Mediapart, idiot utile de Big Pharma, lui aussi naïvement instrumentalisé, et dont on ne sait pas si on attendait vraiment mieux.

Il reste que personne n’est dupe de ce qui n’est que la énième resucée du désaccord complet qui sépare depuis plus de dix ans le médecin qui soigne, des modélisateurs biberonnés à la sauce Big Pharma.

Personne donc n’est dupe de cette comédie montée de toutes pièces.

Car sauf à se complaire au niveau d’une cervelle de télé-réalité, trois faits apparaissent maintenant bien établis.

 – les taupes « Laurent » et « Alban », au lieu d’alerter leur direction de ce qu’ils auraient prétendument “découvert”, s’en sont allés livrer leur forfait à Mediapart : ces deux misérables se sont conduits de la sorte car ils ont été depuis de long mois, repérés, pêchés et instrumentalisés sinon carrément pilotés. Il restera à déterminer nommément par qui.

– tant « l’enquête », que la direction de l’APHM allègue avoir diligentée, que les analyses de même substance à l’ANSM, impliquent plusieurs semaines d’étude des dossiers et d’auditions des personnes impliquées : donc le prétendu résultat craché sans attendre le 27 octobre n’en est pas un, ou alors était prêt depuis longtemps. Il reste à établir depuis quand, comment et par qui.

 – les marionnettistes de cette indécente comédie ne se sont donc encombrés ni du secret médical des malades, ni d’examiner les faits effectifs, et encore moins de donner la parole aux diffamés (qui ne se limitent pas au seul Pr Raoult) : seule la crainte d’être aussitôt convaincus d’imposture peut conduire les organisateurs de ces dénonciations nauséabondes à choisir la curée médiatique en lieu et place des procédures régulières prévues par la loi.

La vérité est très simple et tous les juges qui auront à connaître du cas s’en apercevront immédiatement : il faut absolument abattre le gêneur Didier Raoult, et ce sera donc au moyen d’une cabale médiatique aussi minable que soigneusement préparée.

Ces vilenies n’auront qu’un temps : au juge d’instruction, Alban et Laurent avoueront évidemment (et sous leur véritable identité) ce qui leur a été demandé, et ce qui leur a été promis : traitre un jour, traitre toujours.

Big Pharma a perdu son pari.

Nous sommes tous des Didier Raoult.