Santé magazine (et quelques autres) nous aiguillent sur la délicate définition du « Covid Long ».
Selon la HAS, Haute Autorité de Santé, on parle de Covid long lorsque trois critères sont réunis chez des malades qui :
« ont présenté une forme symptomatique de la Covid-19 »
« présentent un ou plusieurs symptômes initiaux, 4 semaines après le début de la maladie »
« et aucun de ces symptômes ne peut être expliqué par un autre diagnostic ».
Si nous traduisons en français ce langage médical très technique, est donc affecté de Covid « long » : celui qui a attrapé le Covid, qui l’a toujours, et que, et ben c’est pas autre chose.
C’est donc simple, comme quoi la médecine est aussi affaire de bon sens : quand ça dure c’est long.
Voilà.
Bon, hors tout persiflage, nous aurions d’autres suggestions pour reconnaitre un Covid « long ».
Nous dirions par exemple qu’est affecté d’un Covid long celui qui :
– malgré ses symptômes n’a pas été pris en charge,
– malgré ses symptômes et l’existence de traitements n’a pas été précocement traité,
– n’a pas pu guérir tout seul de la maladie malgré plusieurs jours ou semaines de paracétamol
– subit encore les symptômes de la maladie et les séquelles du non-soin.
Et là, sûr et certain, c’est trop long.