Débit Suisse

António Horta-Osório, Président de Crédit Suisse (second établissement bancaire du pays) vient d’être sèchement écarté et quitte la banque avec effet immédiat.

Diable ! Quand on connait la rigueur toute zurichoise de l’institution, on se dit que le malheureux a vraiment dû déconner ferme.

Alors on se perd en conjectures : manipulation de taux ou de cours, recyclage limite, mauvaise gestion des risques, investissements hasardeux, provisions douteuses, gestion interne du groupe malencontreuse, pertes sèches ? Plus que délicat d’en juger car l’homme a été nommé en avril dernier précisément pour mettre de l’ordre dans ce que certains qualifient volontiers de capharnaüm.

Alors on erre et puis non, bingo ! : Le grand patron de Crédit Suisse s’est fait lourder comme une pomme parce qu’il n’aurait pas (il y a plusieurs semaines) strictement respecté les règles de la quarantaine …écourtée lors d’un voyage en Angleterre. Du très lourd donc !

Vous parlez d’une casserole.

Ou alors on ne nous dit pas tout. Et si l’ex PDG n’était pas vacciné ?

Non, parce que, si Crédit Suisse gère à l’avenir toute son activité avec la même pudibonderie amerloque, comment la banque va-t-elle soutenir l’industrie pharmaceutique qui en cherchant bien aura sûrement deux ou trois casseroles à dispo …

https://www.letemps.ch/economie/president-credit-suisse-pousse-demission

https://www.letemps.ch/grand-format/credit-suisse-perdu-controle