Mettons-nous un instant dans la peau d’un Ministre de la Santé (publique qui plus est !) qui le plus sérieusement du monde confondrait (notamment) :
– Maladie, épidémie et pandémie,
– Hospitalisation et réanimation,
– Soin et abandon,
– Médecin et exécutant administratif,
– Cas positif et malade,
– Thérapie ARN et vaccin,
– Ivermectine et Molnupiravir,
– Azithromycine et paracétamol,
D’accord, nous poussons un peu le bouchon, mais n’oublions pas que dans notre folle hypothèse, ledit ministre évidemment n’est pas censé être médecin.
Maintenant essayons de comprendre les principales mesures annoncées hier :
– rappel vaccinal obligatoire pour tout le monde : aucun sens évidemment. Le réservoir est déjà garni d’anticorps supposés, dont on sait qu’ils ne servent à peu près à rien. Le gaver à ras bord ne va rien changer, hors aggravation probable des effets secondaires et indésirables.
– réduire à 24 h la durée de validité des tests négatifs ne veut rien dire non plus, hors la gêne voulue accrue à charge des non-vaccinés. Comme le disait goulûment le ministre hier « Si vous n’êtes pas vaccinés et que vous souhaitez bénéficier du pass sanitaire, vous devrez vous faire tester tous les jours à vos frais ». Peut-être est-ce une impression, mais non, vraiment, on sent une véritable empathie chez cet homme là. De quoi faire confiance au vaccin si vous préférez.
– enfin rétablir pour tous « le port du masque obligatoire partout en intérieur, y compris dans les lieux qui exigent le passe sanitaire ».
Donc après avoir laissé (sinon fait) croire aux vaccinés qu’ils étaient protégés, afin qu’ils acceptent le pass sanitaire, après avoir donc au moins participé sinon organisé des contaminations de masse, le pouvoir sanitaire fait machine arrière et admet son erreur.
Mais alors, du coup, trois questions :
– combien de personnes vont-elles subir une forme grave ou décéder du fait direct de cette erreur consternante ?
– qui va démissionner et assumer la responsabilité politique, civile et pénale de ce scandale ?
– la mise en accusation insensée des non-vaccinés, qui eux se testent et n’ont contaminé personne, est-elle à ranger au rayon des manœuvres politiques cyniquement expiatoires ?
On ne s’attendait pas à des excuses, mais tout de même !
https://www.service-public.fr/particuliers/actualites/A15332?xtor=EPR-100