Précisions liminaires :
- Cet article a été rectifié dès parution en raison du fonctionnement irrégulier d’un lien vers un site d’information tiers. Afin de permettre une consultation sans problème, nous avons donc aussitôt expurgé notre article de ce paragraphe qui sera réintroduit dès que possible s’il y a lieu.
- Par ailleurs, l’information du nombre de personnes et malades prises en charge à l’IHU de Marseille a fait forte impression. Et donc nous publierons cet après-midi une analyse spécifiquement consacrée à ce sujet afin que vous puissiez mettre en perspective l’ensemble des chiffres ad hoc.
Bonne lecture et bonne journée !
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Nous avons déjà exposé par le menu notre consternation devant le choix des autorités sanitaires de laisser en cale sèche l’Institut Hospitalo-universitaire de Marseille, et son patron charismatique, le Pr Didier Raoult (sans même évoquer ici les traitements eux-mêmes dont les français se voient ainsi spoliés).
Voir nos différentes interventions sur le sujet
https://basta-covid.fr/petit-traite-de-sabordage-de-porte-avions/
https://basta-covid.fr/quelques-freins-aux-traitements-precoces/
Il reste aussi qu’évidemment le pouvoir sanitaire s’est d’autant plus désintéressé du sujet que les deux mains (et les deux pieds) ne suffiraient pas à dénombrer la liste incroyable des pontes de haut niveau dans la hiérarchie médicale française, qui, drapés dans leurs blouses blanches et brandissant leurs titres, se sont empressés de saisir l’occasion pour se lâcher sur leur homologue marseillais.
Du grand art ! Nous avons d’ailleurs encore à l’oreille les appréciations fort câlines de certains épatants infectiologues de plateaux TV à propos de Didier Raoult.
Comment oublier qu’au moment où cet immense spécialiste (et ses équipes) présentaient et affinaient un protocole de soins (qui aujourd’hui aura dépisté et pris en charge la bagatelle de près de 35.000 malades, excusez du peu) une fine équipe de galonnés des hôpitaux se mit en tête de dézinguer le savant phocéen.
Au-delà de la période choisie, tout à fait remarquable (ces immenses professionnels de tout poil n’avaient-ils rien de mieux à faire alors que de régler en public et en pleine épidémie une vieille querelle remâchée ?) il faut se remémorer la finesse et la subtilité infinie qui émailla nos ondes.
Car non seulement il fallait à longueur de journée subir en direct les remontrances en tous genres et les égrenages mortifères d’intervenants de tout poil, mais pire, en guise d’entremets il fallait aussi supporter les complaintes et gémissements des artistes du mandarinat venus agonir leur collègue en une curée définitivement indécente.
Depuis l’eau a largement coulé sous les ponts et le traitement mis au point par l’IHU accumule les succès, cependant que pas le moindre des griefs nourris à son encontre ne s’est avéré exact !
Le pire c’est que personne, ni le pouvoir sanitaire, ni que l’on sache les valeureux toubibs lyncheurs n’ont eu à ce jour le plus petit début de manifestation d’une contrition, que l’on pourrait légitimement attendre pourtant compte tenu, et des performances marseillaises, et de la gravité des insultes proférées.
Et on le sait bien aujourd’hui encore, le Pr Raoult demeure en bute à un establishment médico-politique qui le bat froid et continue de le tenir à l’écart, en dépit des résultats remarquables de ses travaux.
Une question nous brûle les lèvres : combien faut-il de malades pris en charge et soignés pour que la Maison France reconnaisse l’œuvre de certains parmi les meilleurs des siens ? Cent mille ? Deux cent mille ? Un million ? Ou ne serait-ce pas plutôt « jamais » ?
Quel est le crime du professeur Raoult ? Trop intelligent, trop travailleur, trop inventif ?
Ou pas assez conforme ?
Nous-prive-t-on de ses talents uniquement parce qu’il ne fait pas la génuflexion devant la bien-pensance, officielle, parce qu’il fait passer le soin au malade, son devoir de médecin avant la révérence devant la bienséance ?
Le jour où on saura tout ça, grâce notamment à la justice mise en œuvre, et aussi parce que le Peuple exigera de savoir, de tout savoir, là quelques culs vont tomber des chaises dorées …
Pendant ce temps, le Pr Raoult ne s’en cache pas : il travaille et continuera à travailler.
Et au passage le voilà qui nous gratifie de son CV !
Et là c’est nous qui tombons de la chaise.
Bravo et Merci Professeur de ce que vous faites.
https://www.mediterranee-infection.com/wp-content/uploads/2021/07/CV-DR-2021.pdf
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