Rocketvax : un nouveau vaccin ?

Le site du Blick se fait l’écho du projet lancé par la start’up bâloise Rocketvax en vue d’un vaccin entièrement nouveau.

Pas question donc de spike, donc ni vaccin ARN, ni vaccin ADN, ni de vaccin à protéine recombinante.

Pas non plus de virus inactivé (type Valneva ou Sinovac)

Il s’agit cette fois de l’utilisation d’un virus vivant atténué (même mécanisme que pour le vaccin contre la rougeole), donc d’un mode de production traditionnel même s’il est moins répandu que le vaccin à virus inactivé.

« Le Canton et l’hôpital universitaire investissent chacun un million dans l’ancien joueur de handball professionnel reconverti dans la pharmaceutique.|

 «Nous avons encore un long chemin à parcourir», admet-il. L’objectif est d’obtenir une approbation accélérée d’ici la fin de 2022 ou le début de 2023. Son vaccin est conçu pour offrir une réponse immunitaire améliorée et prolongée. «Nous voulons obtenir une protection d’au moins deux ans»

Sa start-up Rocketvax est entièrement dédiée au développement du vaccin. Elle collabore avec l’hôpital universitaire de Bâle, son partenaire universitaire principal. L’établissement a également investi des ressources financières dans le projet. L’université a contribué à hauteur d’un million de francs, précise Vladimir Cmiljanovic. Le Canton a investi le même montant par le biais des fonds de développement régionaux pour la promotion économique.

Techniquement, son vaccin fonctionnera de la même manière que celui contre la rougeole, le virus de la polio ou la fièvre jaune. Il s’agit d’un vaccin dit «vivant». Il contient de petites quantités d’agents pathogènes capables de se reproduire, mais à quantité réduite, de sorte qu’ils ne déclenchent pas la maladie elle-même. Dans de rares cas seulement, ils peuvent entraîner une légère «maladie vaccinale», comme dans le cas de la rougeole.

Vladimir Cmiljanovic s’attend à une meilleure réponse immunitaire avec le vaccin vivant qu’avec les actuels produits à ARN messager. «Cela conduira à une protection contre le Covid pendant une période plus longue et sans effets secondaires», déclare-t-il dans une interview accordée au portail industriel «Medinside».  «Nous établirons de nouvelles normes en termes de sécurité et d’efficacité, promet-il encore. Les virus vivants, mais atténués, provoquent une infection sans effets secondaires et amènent le système immunitaire à produire des anticorps et des cellules immunitaires neutralisantes. C’est le meilleur moyen d’entraîner le système immunitaire pour qu’il soit prêt à se battre en cas d’infection réelle.»

https://www.blick.ch/fr/news/suisse/immunite-de-deux-ans-un-balois-veut-mettre-fin-a-la-pandemie-avec-un-nouveau-vaccin-id16905264.html