Morts du Covid … ou avec le Covid ?

L’Institut Supérieur de la Santé italien, ISS, a récemment déposé un rapport majeur issu d’études observationnelles : « Caractéristiques des patients décédés positifs pour l’infection au SRAS-CoV-2 en Italie », (données au 5 octobre 2021) qui mérite une lecture attentive.

Nous en reproduisons ci-dessous (en traduction libre) les extraits à notre sens les plus significatifs.

C’est avec la précision que nous avons expurgé notre compte rendu des données purement interprétatives (donc non factuelles). En particulier, nous ne gloserons pas sur l’inévitable ode à la « vaccination » ARN, qui figure en seconde partie du rapport dans la mesure où les auteurs eux-mêmes précisent que  « ces données ne peuvent renseigner sur l’efficacité de la vaccination mais sont fournies à des fins purement descriptives » (ch 6).

Détail amusant toutefois, les auteurs expliquent les décès observés chez les vaccinés par un « âge moyen significativement plus élevé » et un « nombre moyen de pathologies significativement plus élevée dans le groupe des vaccinés avec programme vaccinal complet », contredisant donc involontairement l’argument (aussi unique que donc rebattu) selon lequel le « vaccin » ARN protégerait surtout des formes graves …

Mais revenons à nos moutons qui sont les « Caractéristiques des patients décédés positifs pour l’infection au SRAS-CoV-2 en Italie »

«  1. Caractéristiques démographiques des décédés

Ce rapport décrit les caractéristiques de 130 468 patients décédés et positifs au SRAS-CoV-2 en Italie du début de la surveillance au 5 octobre 2021, signalés par la surveillance intégrée COVID-19 coordonnée par l’Institut national de la santé (ISS). L’âge moyen des patients décédés positifs au SRAS-CoV-2 est de 80 ans (…). L’âge médian des patients décédés positifs pour le SRAS-CoV-2 est supérieur de plus de 35 ans par rapport à celui des patients ayant contracté l’infection.

Au 5 octobre 2021, 1 601 des 130 468 (1,2%) patients décédés positifs pour le SRAS-CoV-2 avaient moins de 50 ans. En particulier, 399  avaient moins de 40 ans (245 hommes et 154 femmes âgés de 0 à 39 ans).

2. Pathologies préexistantes dans un échantillon de personnes décédées

Le tableau 1 présente les maladies chroniques préexistantes les plus courantes (diagnostiquées avant infection) dans un échantillon de patients décédés. Ces données ont été obtenues auprès de 7 910 défunts pour lesquels il a été possible d’analyser les dossiers cliniques.( …..) Le nombre moyen de pathologies observées dans cette population est de 3,7.

Au total, 230 patients (2,9 % de l’échantillon) avaient 0 pathologies, 902 (11,4 %) avaient 1 pathologie, 1 424 (18,0 %) en avaient 2 pathologies et 5 354 (67,7 %) avaient 3 pathologies ou plus.

3. Complications

L’insuffisance respiratoire était la complication la plus fréquemment rapportée dans l’échantillon de personnes décédées pour lesquelles les dossiers médicaux ont été analysés (93,6 %),suivi d’une insuffisance rénale aiguë (24,9 %), d’une surinfection (20,1 %) et d’une atteinte aiguë du myocarde (10,2 %).

4. Caractéristiques des décès par tranche d’âge

Le tableau 2 présente les maladies chroniques les plus courantes préexistantes et les complications liées à l’infection par SARS-CoV-2 chez des patients décédés dans 4 tranches d’âge (16-59, 60-69, 70-79, 80 ans et +). Les prévalences de cardiopathie ischémique, fibrillation auriculaire, décompensation cardiaque, accident vasculaire cérébral, hypertension artérielle, démence, augmentent avec l’âge; diminuent cependant avec l’âge avancé, la prévalence des maladies chroniques du foie, des pathologies pour lesquelles la dialyse est nécessaire, d’infection du VIH et de l’obésité ; pour le diabète, la broncho-pneumonie obstructive et le cancer on constate une diminution uniquement dans le dernier groupe d’âge en contre-tendance à la croissance générale avec l’âge; pour les maladies auto-immunes, au contraire, il n’existe une augmentation que dans la dernière tranche d’âge en contre-tendance à la diminution avec l’âge.  Quant au nombre des pathologies, la prévalence de ceux qui en ont 3 ou plus augmente avec l’âge, alors que diminuent avec l’âge la prévalence de ceux en ayant moins de 3. Pour toutes les pathologies considérées, la tendance est statistiquement significative. Quant aux complications associées à l’infection par le SRAS-CoV-2, il est possible d’observer comment, à l’exception des complications respiratoires qui sont présentes de manière homogène dans toutes les tranches d’âge, les complications non respiratoires sont plus fréquentes chez les personnes décédées de moins de 70 ans. Ces données indiquent que, si chez les personnes très âgées les décès en SARS-CoV-2 positifs sont liés à une plus grande vulnérabilité causée par des pathologies préexistantes, dans la population plus jeune, qui présente moins de maladies chroniques, la mort est souvent associée à coexistence de complications respiratoires et non respiratoires de l’infection »

Commentaire : une lecture simpliste conduirait à dire que seuls les 2,9 % de malades dépourvus de pathologie préexistante seraient effectivement décédés du Covid. Nous ne retiendrons pas ce raccourci bien entendu.

En revanche les faits écrasants démontrent, en étude observationnelle, que l’immense majorité des décédés sont très âgés et / ou affligés de pathologies préexistantes graves et / ou multiples, et que donc rendre responsable le seul Covid est une imposture d’autant plus manifeste qu’accompagnée d’une doctrine systématique de non-soin précoce.

Confirmation donc de ce que défend depuis le début le Professeur Didier Raoult : protégeons les plus fragiles (âges et / ou pathologies graves) et prenons en charge précocement les malades.

En somme l’inverse des politiques de « santé » adoptées par les états occidentaux sous la pression de Big Pharma.

https://www.epicentro.iss.it/coronavirus/bollettino/Report-COVID-2019_5_ottobre_2021.pdf