Mort annoncée de l’Hôpital Public : les français* jugent que le bilan est bon à 47 % !

* « L’action conduite par Emmanuel Macron pendant cinq ans à la tête du pays est plutôt bien perçue. Près d’un Français sur deux estime que son bilan est bon (47%) »

Que la population abandonnée, brimée, piétinée, pourchassée, enfermée, injectée, puisse imaginer reconduire le pire chef d’Etat de la cinquième République que la France ait connu laisse estomaqué : il y a des jours où seule la bêtise de l’électeur (putatif certes) donne une petite idée de l’infini …

Nous avions déjà évoqué la scandaleuse destruction de l’hôpital public à l’œuvre depuis au bas mots 15 ans.

Ce fut d’abord l’œuvre de M. Sarkozy et de sa pharmacienne Mme Bachelot qui, sous couvert de la Loi HSPT de juillet 2009, ont totalement chamboulé l’hôpital public pour en faire des machines à produire à peu près tout, sauf de la santé publique. Voir pour exemple le point de vue général qu’esquissait en 2011 le journal Libération.

Dès 2009, la finance cupide avait mis au pas l’hôpital public sous l’impulsion du premier de nos présidents américanolâtres.

Cette rivière de folie destructrice des services publics (donc du bien public, donc de la Nation) s’est accélérée avec l’arrivée de son second, M. Macron, d’abord boite à idées folles de l’inconscient M. Hollande, puis start’up à lui tout seul, dans le rôle maintenant bien connu du trader liquidateur en bras de chemises : avec M. Macron, l’hôpital public est un boulet, tout juste bon à faire le lit du privé si tant est toutefois qu’il y ait de la tune à palper.

C’est ainsi que Covid ou pas, les soins publics se rétrécissent comme peau de chagrin, les services ferment, les lits ferment, et la santé publique se prépare à disparaitre sous les hourrahs de la pharmaco finance mondiale.

Nous reproduisons ci-dessous un graphique fort parlant et vous recommandons la consultation de l’enquête édifiante menée par le site Bastamag.

https://basta.media/Bilan-quinquennat-Macron-hopital-au-bord-du-precipice-Collectif-inter-hopitaux-suppressions-de-lits