Messieurs les modélisateurs, Bonsoir !

La désinvolture et le culot sans pareils avec lesquels le pouvoir gère l’épidémie en laisse plus d’un pantois.

Entre le refus de prodiguer les soins disponibles, l’oukase délirant de la vaccination expérimentale forcée, et la pire régression organisée des libertés individuelles depuis 1945, il faut reconnaître à la majorité des dirigeants occidentaux un formidable aplomb, digne probablement de la seule et inextinguible cupidité de leurs inspirateurs.

Cette impunité étant très largement encouragée par des politicards en dessous de tout et une presse aux ordres, il y a tout de même des jours où on se demande à quoi bon la moindre justification, la moindre tentative d’information, à quoi bon la énième nouvelle « étude qui dit que ».

Car reconnaissons-le, le pays a déjà plus que soupé des interminables logorrhées ministérielles, des chiffres catastrophistes sans cesse égrenés (et peu importe lesquels d’ailleurs), des interventions désastreusement solennelles du régent, sans parler des pitreries télévisuelles de l’habituelle troupe de mandarins défroqués.

Alors que faire de toutes ces « études » dont on sait qu’elles n’en sont pas, puisque toujours issues de chevauchées modélisatrices en appartement ?

Nous avons connu et subi jusqu’à l’écœurement les prédictions fantasmées d’à peu près tous les instituts disponibles, de la Drees à Pasteur, tous pressés de proférer non pas ce qu’ils auraient vu (puisqu’ils ne regardent rien), mais bien ce que nous serions sommés de voir !

Brisons là : il fallait du sang neuf, de la bonne étude inattendue, donc présumée spontanée, et donc inutile de s’en aller la faire pondre par des apprentis-médecins.

Cette fois place à l’artillerie lourde : c’est le CAE qui s’y colle.

Le Quoi ? Le C – A – E.

Et c’est quoi ça ? le comité d’analyse épidémiologique ? la Chemist’s Albion Engineering ? le Collapsus Admis aux Etudes. Non, rien de tout ça. Le CAE, c’est le Conseil d’Analyse Economique.

Et il vient faire quoi là-dedans ? un extra ? Tout juste !

Il fallait y penser : faire intervenir un énième comité Théodule, à tu et à toi (enfin surtout à eux) avec le ministère de l’économie, le Trésor, et la Banque de France, et qui donc ne connait strictement rien au sujet. Pas grave, on a l’habitude.

Et pour dire quoi ? Rien, enfin si (et comme l’OMS), en voilà qui viennent nous dire ce qui n’est pas arrivé et en déduisent donc ce à quoi vous avez échappé. Et le tout en anglais (c’est quand même plus fun comme dit mon pote Manu trop top).

Au reste la lecture de cet énième poulet pro-vaxx donne une petite idée de la recette intellectuelle de ces braves gens et qui repose sur trois piliers (on ne rit pas) :

–  imaginer ce qu’aurait été la diffusion du vaccin en l’absence de pass par comparaison « contrefactuelle » (Mazette, excusez du peu) avec des pays qui ont choisi d’autres méthodes de contrainte. Comparer donc plusieurs méthodes de contrainte pour en déduire ce que l’absence de toute contrainte aurait pu donner. Pas mal non ?

– considérer le « vaccin » ARN  non comme une contrainte stupide mais comme une « innovation » fatalement acceptable graduellement. Faut oser …

– se scotcher enfin sur les « données disponibles sur l’impact de la vaccination » qui (toutes issues des laboratoires) sont, on le sait, en vérité inexistantes (!).

Mais tant pis poursuivons, car ainsi l’affaire est dans le sac !

Il suffisait donc de légitimer des données « médicales » bidon et de les agréger à un modèle de comparaison pseudo démographique parfaitement arbitraire.

Et dire que le Drees n’y avait pas pensé. Quel gâchis !

Mais, pour l’avenir, Messieurs les modélisateurs ….. par pitié taisez-vous !

https://www.cae-eco.fr/limpact-des-pass-sanitaires-sur-le-taux-de-vaccination-la-sante-et-leconomie

https://www.lefigaro.fr/conjoncture/le-passe-sanitaire-a-permis-d-eviter-4000-morts-en-france-selon-une-etude-20220118?