L’immersion périscopique par l’exemple : LREM + SMS = – 12 HMS

La France qui a vu bêtement lui passer sous le nez la commande (pourtant ancienne) de douze sous-marins (12 Her Majesty’s Ships) n’en finit plus de remâcher cette avoinée mémorable.

Non seulement les australiens (pas fâchés non plus de nous faire payer nos grotesques, prétentieux et scandaleux essais nucléaires dans le pacifique) nous ont donc mis une bonne dégelée, mais pire, ce vautrage d’anthologie a été rendu possible grâce à la blanche Albion, jamais en retard d’un coup tordu So british, et pire du pire le tout a été orchestré par les ricains soi-même, toujours prêts à nous piétiner, comme il est vrai nos aigles de la plant’up nation ne cessent de le réclamer.

Domination infernale de la finance et de l’impérialisme amerloque, prétention incommensurable d’une France à la ramasse,  ou tout simplement aléas des relations internationales, évidemment ce ratage est multiforme. Nous gloserons plus tard, après la cinquième ou sixième dose donc.

Reste que la réconciliation va bon train : quelques léchouilles à l’Oncle Sam, un peu de muscu halieutique avec BoJo, et on peut …. reprendre les ventes d’armes.

Pour l’Australie on va rester fâché un bon moment, on a sa fierté tout de même. Il faut bien resté fâché contre quelqu’un. Et puis c’est si loin que l’on n’est pas près de leur revendre des sous-marins.

Donc les vilains c’est les kangourous : et dimanche dernier notre Macron donc s’est lâché et a indiqué « qu’il “savait” que Scott Morrison lui avait menti en lui cachant son intention de rompre ce contrat de 55 milliards d’euros, au prétexte d’un changement de stratégie en faveur de sous-marins à propulsion nucléaire ».

Du coup l’Australie se lâche aussi et balance le texte d’un SMS (Sa Majesté Soi-même) expédié deux jours avant la dénonciation du contrat, mi-septembre, et par laquelle naïvement le « président français demande “Dois-je m’attendre à de bonnes ou de mauvaises nouvelles pour notre ambition conjointe sur les sous-marins ?

Aussi sec, la France s’est évidemment redrapée dans un énième coupon d’élégance St-Honoré, dénonçant assez bêtement “Des méthodes aussi inacceptables qu’elles ne sont pas efficaces car le SMS montre précisément que nous ne savions pas ». C’est sûr, c’est celui qui dit qu’y est. Imparable. Si tout a été géré comme ça….

Cela dit, le pire ici c’est que notre Président ne se contente pas de voyager, discourir et décider sur à peu près tout. Non le pire c’est que notre Président fait des SMS. En matière de vente de sous-marins militaires à l’autre bout du globe, l’Elysée gère au SMS ! Une technologie de l’âge de pierre, dépourvue de toute sécurité quelconque. La start’up nation ?  On se pince …

Et on se rappelle le délire pitoyable des portables Blackberry dont nos ministres faisaient un abondant usage récréativo-politicard sans même se rendre compte que la totalité de leurs messages étaient stockés (donc lus) au Canada au Royaume Uni et aux USA.

Question à trois francs six sous : le Covid c’est géré comme ça aussi ?

Il y a des jours où on rêverait de porter aux responsabilités des gens, comment dire … responsables …

https://www.francetvinfo.fr/monde/asie/crise-des-sous-marins-australiens/crise-des-sous-marins-colere-francaise-apres-la-fuite-d-un-sms-d-emmanuel-macron-au-premier-ministre-australien-scott-morrison_4830327.html

https://www.franceinter.fr/politique/crise-des-sous-marins-la-fuite-d-un-sms-d-emmanuel-macron-dans-la-presse-australienne-ravive-les-tensions

https://www.lemonde.fr/idees/article/2021/10/05/en-renoncant-aux-sous-marins-francais-l-australie-fait-une-mauvaise-affaire_6097157_3232.html

https://www.zdnet.fr/actualites/les-blackberry-de-rim-mis-a-l-index-par-le-gouvernement-francais-39370452.htm