L’étude Pasteur visée par une plainte pénale !

Nous avons à diverses reprises souligné ici même le profond malaise que nous inspire l’étude de l’institut Pasteur du 28 juin (sans compter sa version 2 du 6 septembre) dont on sait qu’elle fut très manifestement produite afin d’alimenter l’argumentaire du Conseil Scientifique du 6 juillet, lui-même destiné à soutenir les mesures annoncées par notre Président le 12 juillet dernier.

Voir notamment :

https://basta-covid.fr/machine-arriere-toute/

https://basta-covid.fr/symphonie-pasteurale/

https://basta-covid.fr/elaboration-de-la-loi-en-periode-de-pleins-pouvoirs/

Un bon petit modèle concocté pour l’occasion, un bonne petite étude, admirablement mise en valeur par un bon gros conseil scientifique, en bref une bonne mécanique bien huilée, avec tout ce qu’il faut de vraisemblance, et le tout ténorisé par un Président grave et solennel à souhait ….

Ça aurait dû marcher non ? Surtout en plein été !

En fait …. Ça a marché !

Les parlementaires (habitués à être tenus pour quantité négligeable) n’y ont vu que du feu, le Conseil d’État a fait ce qu’il a pu (c’est-à-dire en quelques heures rien du tout), et nous voilà avec sur la tête le régime sanitaire autoritaire réclamé par les laboratoires : Big Pharma en rêvait, Macron l’a fait !

Cela dit, et au-delà de tous les procès d’’intention que mérite cette somptueuse mise en scène, ce qui nous chiffonne c’est d’abord et avant tout l’attitude individuelle des intervenants : au jour de constater le résultat autoritaire d’un processus, il faut bien se demander en effet qui a fait quoi, comment, pourquoi et dans quel état d’esprit ….

Premiers (au moins en apparence chronologique) dans la série noire, les collaborateurs de l’Institut Pasteur qui furent à la manœuvre :

Ils savent que leur modèle concocté en interne va cracher les résultats attendus en vue de prétendre que les non-vaccinés contribueraient « 12 fois plus à transmission que les vaccinés ». Quelles sont leurs pensées véritables au moment de signer une étude manifestement ouvertement catastrophiste, dont ils savent qu’elle sera brandie auprès du Chef de l’État par le Conseil Scientifique, dont sont membres par surcroît la moitié des signataires de l’Étude ? Comment peuvent-ils sans hésiter émettre ce genre de pronostic gratuit alors qu’ils savent que 67 millions de français vont en subir les injustes conséquences ?

Seconds dans la démarche (au moins  dans sa version romancée), les membres du Conseil Scientifique qui signent dans la foulée leur avis du 6 juillet :

Comment peuvent-ils n’avoir pas immédiatement observé que le modèle élaboré par les modélisateurs de l’Institut Pasteur est plus que tendancieux, et que ses résultats alarmistes ne reposent sur aucune donnée concrète ? Comment ont-ils pu avaliser ce document sans mot dire, sans la moindre observation critique, alors même que leur avis est destiné (ce qu’ils savent sans aucun doute possible) à conduire le Chef de l’État vers des mesures de privation de libertés parfaitement exorbitantes ?

Toutes ces questions sont claires, directes, évidentes ….. naïves diront certains.

Ce seront pourtant ces questions-là mêmes qui en priorité vont leur être posées par les enquêteurs puis par le Juge d’Instruction ….

Car il faut savoir que le ton a, comment dire ….  changé :

« Le 19 Aout 2021, par l’intermédiaire de ses deux avocats, l’association Réinfo-Liberté  – représentée par son président Vincent PAVAN – a déposé une plainte contre X  devant le tribunal judiciaire de Paris pour les délits de:

1. Faux et usage de faux

2. Escroquerie

3. Trafic d’influence

Les faits visent notamment à dénoncer le pre-print déposé le 28 juin 2021 sur les archives de l’institut Pasteur qui a été repris dans l’avis du Conseil Scientifique du 6 juillet 2021 afin soutenir la mise en place du pass sanitaire.

Quoique ce document intitulé « Epidemiology and control of SARS-CoV-2 epidemics in partially vaccinated populations: a modeling study applied to France » se présente comme un article scientifique permettant de soutenir rigoureusement la mise en place d’un pass sanitaire, il apparaît au travers de la plainte qu’une telle production agit de façon totalement manipulatoire en dehors des règles usuelles de la science et de sa diffusion.

Il s’agit essentiellement d’emporter frauduleusement – en les trompant délibérant sur la nature même des chiffres avancés – la décision des parlementaires, des médias et du public en essayant de faire croire à des « modèles » qui n’ont cependant aucune consistance mathématique, physique ou épidémiologique.

Cette plainte doit servir à mettre au jour les méthodes délictuelles employées par des personnes possédant des titres scientifiques pour tromper ou influencer les décisions politiques, judiciaires ou administratives visant à restreindre les libertés individuelles au nom de la santé publique »

https://reinfoliberte.fr/2021/08/27/plainte-contre-x/?_se=YW50b25pbi5uaWNvbGxpZXJAd2FuYWRvby5mcg%3D%3D

La procédure pénale promet d’être sportive : huit rédacteurs chez Pasteur, seize signataires au conseil scientifique du 6 juillet, sans compter toutes les petites mains et collaborateurs annexes un peu partout : quand tout ce beau monde aura déclaré, lu, relu, persisté et signé sa déclaration, la vérité risque de ne pas être très réjouissante ….

Voilà, voilà ….