Les enfants dindons de la force ?

On le sait depuis hier : désormais (après donc avoir obtenu l’extension de son « vaccin » aux 5-11 ans) Pfizer avoue que les résultats ne sont pas ceux espérés et réclame pour eux aussi une troisième dose.

https://basta-covid.fr/la-3-eme-dose-aussi-pour-les-momes/

Question : on sait que l’EMA européenne est largement (et très officiellement) financée par les laboratoires dont elle est censée contrôler les produits et que donc (euphémisme momentané) son objectivité est plus que toute relative.

Mais comment les suisses, chantres de la rigueur à l’ouvrage, ont-ils pu se faire bananer de la sorte ?

Petite enquête sur les méthodes d’outre-Jura.

Par principe, les médicaments sont autorisés par SWISSMEDIC, laquelle se prononce au vu en particulier du rapport de « l’organe indépendant de conseil scientifique HMEC (Human Medicines Expert Committee ».

Ainsi le 19 novembre 2021, Swissmedic annonce que :

« Pfizer sollicite une extension d’indication de son vaccin contre le Covid-19 aux enfants de 5 à 11 ans »

« La demande déposée, qui sollicite l’extension de l’indication de ce vaccin aux enfants âgés de cinq à onze ans, s’appuie notamment sur une étude clinique en cours qui inclut plus de 4600 enfants de cette tranche d’âge»

« Swissmedic rendra sa décision sur cette extension d’indication dès que les données scientifiques qui lui ont été transmises montrent que les exigences en matière d’efficacité, de sécurité et de qualité sont respectées pour le groupe d’âge en question »

https://www.swissmedic.ch/swissmedic/fr/home/news/coronavirus-covid-19/pfizer-indikationserweiterung-covid-19-impfstoff-kinder-5-11-jahren.html

On comprend que l’étude est en cours, et qu’il faudra donc en attendre le résultat pour statuer.

Or les résultats ne tardent pas vraiment, puisque dès le 10 décembre, il est annoncé que :

« Swissmedic approuve le vaccin contre le Covid-19 de Pfizer / BioNTech pour les enfants de 5 à 11 ans »

Outre la vitesse éclair de la décision, les surprises ne sont pas minces :

En premier lieu, il est indiqué que « Les résultats des essais cliniques montrent que la vaccination est à la fois sûre et efficace dans cette tranche d’âge », ce que l’on ne peut pas comprendre, puisqu’il est avoué quelques lignes plus loin que « l’essai (est) toujours en cours »

Ensuite, le « vaccin est prévu en doses plus faibles que celles injectées aux personnes de 12 ans et plus puisqu’au lieu de 30 microgrammes d’ARNm, les enfants reçoivent 10 microgrammes ». La séduction que semble susciter le simple principe de dilution laisse songeur, si l’on veut bien se souvenir (comme n’importe quel médecin sérieux) que la physiologie d’un enfant ne se résume pas à celle d’un adulte léger. Autrement dit un enfant n’a pas la physiologie d’un nain. Le simple fait donc de réduire la dose ne veut rien dire du tout.

Enfin, la formulation destinée aux enfants « contient d’autres sels tampons » et « d’autres excipients (ce qui) rend le vaccin Comirnaty® plus stable et permet de le conserver au réfrigérateur pendant dix semaines ».

Formule nouvelle donc, dilution nouvelle, excipients nouveaux : tout ça agréé en quelques jours malgré une étude « toujours en cours » ? Délivrez-nous d’un doute : le but, c’était les enfants ou … le réfrigérateur ?

Voilà qui fait beaucoup pour un essai non terminé et une autorisation manifestement précipitée, que rien ne justifie puisque, on le rappelle pour la énième fois, les enfants ne sont que très peu malades, ne font pratiquement jamais de formes dites graves (et que l’immunité de groupe est ici depuis longtemps rangée au rayon des chimères de charlatans).

Il est vrai que Swissmedic appuie sa décision, comme prévu en expliquant que « lors de sa réunion du 7 décembre 2021, l’organe indépendant de conseil scientifique HMEC (Human Medicines Expert Committee) a appuyé la décision de Swissmedic ».

https://www.swissmedic.ch/swissmedic/fr/home/news/coronavirus-covid-19/covid-19-impfstoff-pfizer-biontec-kinder-5-11-jahren-genehmigt.html

Nous ne disposons pas bien entendu de la décision du 7 décembre du fameux conseil HMEC, étant évident qu’en quelques jours cette instance s’est donc limitée à lire (et relire) les études Pfizer toujours en cours et donc Pfizer admet déjà qu’elles ne valaient (à peu près) rien.

En revanche nous sommes allés consulter les liens (voire conflits) d’intérêts des infectiologues membres de cette instance : tous ont été liés de près ou de loin aux firmes impliquées dans la gestion globale du Covid, laquelle s’arcboute depuis près de deux ans sur le refus systématique du recours aux traitements précoces ou au repositionnement des molécules existantes, et sur l’obstination vers une pseudo-vaccination ARN généralisée (dont tout démontre chaque jour qu’elle ne marche pas, ou si peu).

De fait tous les membres infectiologues mentionnés dans le document ad hoc (au 01/11/21) sont ou ont été liés d’une manière ou d’une autre à l’une ou plusieurs de firmes diverses et notamment : Gliead, Merck, Sandoz, Roche, Curevac, Abbvie, Novartis, etc …

On nous objectera l’argument (détestablement stupide) selon lequel, qu’on le veuille ou non, tous les spécialistes ont forcément eu affaire un jour ou l’autre aux labos qui les ont nourris. Défense ridicule des états démissionnaires : c’est précisément parce que les laboratoires et les compétences sont interconnectés que la puissance publique, garante de l’intérêt du même nom, ne peut pas se limiter à « faire confiance » (sauf à admettre recevoir ses ordres directement des firmes pharmaceutiques).

Et donc ici deux questions, toutes deux terribles :

1. Comment l’autorité peut-elle autoriser précipitamment une formulation destinée aux enfants alors qu’en vérité il saute aux yeux qu’elle n’en sait à peu près rien, sauf bien entendu que Pfizer l’exige …

2. Les autorisations données depuis un an à Pfizer (et à d’autres) ont-elles été délivrées dans les mêmes conditions plus que sommaires ?

https://www.swissmedic.ch/swissmedic/fr/home/medicaments-a-usage-humain/authorisations/hmec.html

https://www.swissmedic.ch/dam/swissmedic/fr/dokumente/zulassung/smec/declaration-of-interests-smec.xlsx.download.xlsx/Interessenbindungen%20SMEC_Internet.xlsx