Gros sabots démasqués

Conseiller Fédéral suisse et à ce titre ministre de la santé, Alain Berset ne boude pas sa satisfaction d’avoir réussi pour l’heure à faire faire le sale boulot par d’autres.

Explication : à l’heure de prendre il y a quelques jours de nouvelles et énièmes restrictions, le Conseil Fédéral est bien embêté car la population renâcle nettement, dans le même temps où Big Pharma continue à taper sur le clou insensé de la vaccination intégrale permanente.

Comment donc céder aux labos et à leurs relais pseudos-médicaux, comment gêner les non-vaccinés et donc accentuer la discrimination, mais comment le faire sans en avoir l’air, c’est à dire tout en gardant ce petit air d’autosatisfaction démocratique bien sous tous rapports ?

Le jeu comme en Italie et en France est de prétendre que les testés négatifs sont tous de faux positifs qui s’ignorent, afin de dévaluer encore un peu plus le test par rapport à la thérapie ARN.

La France a résolu la question en réduisant la validité du test à 24 h et en interdisant à peu près tout aux non-vaccinés. L’Italie a fait pire, instaurant en mode Benito un certificat à deux vitesses et en désignant ouvertement les non-vaccinés comme des ennemis publics à abattre.

Rien de ces comportement pétaino-pig-pharmesques redoutablement vulgaires n’est toutefois concevable au pays des gens bien élevés. Donc à Berne « on » a eu une idée géniale : donner le droit à n’importe quelle structure publique ou privée d’exclure elle-même (!) les non-vaccinés contre la carotte d’une dispense générale du masque en intérieur !

La recette semble prendre et le Temps (organe pro-vax bien connu) s’en félicite à peine : « Depuis lundi 6 décembre, tous les établissements et événements accueillant du public en Suisse ont le droit de refuser les personnes ni vaccinées ni guéries, selon la règle dite des «2G», pour geimpft (vacciné) ou genesen (guéri). Plus question donc de se reposer sur un test covid négatif pour prouver sa non-contagiosité. Principal avantage: cela permet aux organisateurs d’événements d’éviter le port du masque généralisé ».

On voit la kolossale finesse du dispositif qui consiste à faire fonctionner le ressort de la cupidité des organisateurs qui, en attirant les seuls vaccinés non masqués (les « guéris » étant en nombre négligeable) rejetteront du même coup les autres.

Cela dit, même démaqués, les sabots sont un peu gros et on peut parier que le Conseil Fédéral ne va pas tarder à la roter (comme on dit par là-bas).

Car non seulement cette délégation du droit de discriminer avec le mobile du profit est une véritable honte sur le drapeau de la Confédération, mais par surcroit, toutes les manifestations ainsi gérées sont automatiquement des corona-parties puisque (au contraire d’un testé négatif) un vacciné non masqué colporte le virus à qui mieux mieux.

Faire appel aux bas instincts pour amplifier une épidémie ?

Pas de doute c’est signé Big Pharma.

Il est grand temps qu’à Berne on reprenne ses esprits. Sans quoi il faudra arrêter de donner des leçons.

https://basta-covid.fr/schizophrenie-federale/

https://www.letemps.ch/suisse/huit-questions-2g-regle-simpose-lutter-contre-pandemie