Sur indication de l’un de nos lecteurs, nous vous recommandons la très intelligente (et surtout très bien préparée) conversation du Pr Didier RAOULT avec Xavier AZALBERT (France Soir).
https://www.youtube.com/watch?v=j9f8wtD7JCU
Quelques éléments majeurs retiendront (parmi d’autres) l’attention.
L’historique d’abord, très intéressant, de la déliquescence ancienne de la recherche française puis de l’émergence de l’IHU, contraint pour survivre d’arracher son indépendance aux énarques ! Illustration donc aussi du désastre constant né de l’attitude des politiques et de leur matrice insensée. Uniquement préoccupée des jeux de pouvoirs, cette classe dirigeante durablement obtuse et incompétente représente une nuisance phénoménale pour le pays.
Ensuite, le Pr RAOULT s’exprime sur le vaccin et par ailleurs également (et selon nous) plus clairement, au moins pour les néophytes que nous sommes, qu’il ne l’avait fait jusqu’ici, sur sa recommandation (et non pas l’obligation) du début de l’été de vacciner le personnel soignant.
Ces vaccins ARN sont nouveaux et leur mise en œuvre très récente implique qu’il n’a donc pas été possible à ce jour d’estimer, ni l’efficacité, ni les effets indésirables à long terme, ni les effets indésirables rares.
La mise en œuvre d’un vaccin se conçoit dans deux cas de figure :
- Tenter de contrôler l’épidémie :
Ici l’échec est manifeste : on sait ce qu’il est advenu de l’idée forcenée de contrôler une épidémie totalement nouvelle avec un vaccin tout aussi nouveau : les vagues épidémiques observées dans tous les pays ayant conduit une vaccination acharnée de leur population démontrent que cet objectif ne tient pas debout.
Expliquant que le « vaccin » actuel ne protège ni de l’infection ni de le transmission, le Pr DELFRAISSY lui-même (peu suspect d’entorse à la doxa) disait encore il y a quelques jours l’obsolescence complète de cette vue de l’esprit.
https://basta-covid.fr/les-vaccins-protegent-assez-peu-ou-mal-contre-linfection-et-la-transmission/
- Prescrire individuellement lorsque le rapport bénéfice / risque est individuellement favorable :
Le raisonnement, qui est ici le fruit d’un débat du médecin avec son patient (et non pas l’oukase général d’un comité Théodulo-Pig-pharmesque) consiste à tenir compte du risque d’attraper la maladie (degré d’exposition ou surexposition dans le cadre des soignants), du risque de forme grave (âge, co-pathologies) et du bénéfice espéré pour l’individu.
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Le Pr Raoult enfin renvoie utilement à son ouvrage sur les vaccins, récemment réédité et dont nous avions largement conseillé la saine lecture.
https://basta-covid.fr/une-breve-synthese-sur-les-vaccins-covid-par-le-professeur-didier-raoult/