…. toujours les fondements de ce qu’il dit ?
En dépit de quelques grimaces (variées) dans la salle, nous posons tout de même la question.
Il y a ceux qui pensent que les pouvoirs, politique et sanitaire, reposent en France sur une expertise, des compétences, des mécanismes de décision, en bref une capacité véritable à orienter la gestion à court ou moyen terme.
Il y a ceux qui à l’inverse pensent que la finance mondiale, et son rejeton dégénéré Big Pharma, ont à ce point infiltré et perverti depuis des décennies notre système de soins que les pouvoirs de l’exécutif sont devenus mineurs, les décisions sanitaires étant maitrisées par une techno structure financière et industrielle hors de portée et qui donc dicte sa loi.
La première hypothèse est corroborée par la toute puissance en France d’un exécutif ayant progressivement vampirisé la direction intégrale de la nation.
La seconde vision s’entend issue du grignotage graduel de notre système de santé par les multinationales du médicament dont, au pays débile de la plant’up nation, le volant financier permet absolument tout.
Selon l’optique adoptée, les décisions erronées ou abusives de l’exécutif apparaitront donc respectivement, largement arbitraires aux uns, ou totalement noyautées aux autres.
Mais il nous semble qu’il serait hasardeux d’écarter une troisième hypothèse, celle qui nous dirait qu’en vérité en haut lieu, et bien … pour le dire simplement, on ne comprend rien à rien.
Rien aux maladies infectieuses, rien aux épidémies, rien aux vrais spécialistes de ces questions, rien aux parasites ineptes qui ont fait leur gras de cette crise.
Rien à l’état du système de santé, devenu une usine à broyer les soignants tout autant que les soignés.
Rien aux causes de cet effondrement, rien au parcours de non-soin, rien à la direction impérieuse de nos vies par les multinationales du médicament.
Rien plus généralement à l’état déliquescent d’une nation qui en quelques dizaines d’année aura laissé sous la pression de la puissance mondiale amerloquanisée détruire son patrimoine industriel, artisanal, agricole, gastronomique, artistique, humain.
Rien à la plant’up nation, empêtrée dans un vague et perpétuel rêve spéculatif, comme le seraient des bambins un peu benêts devant une pâtisserie imaginaire dont ils n’auront jamais la clef.
Rien à la vie quotidienne des citoyens, rien à notre société, dont plusieurs millions sont durablement exclus.
Rien à ce que fut la France heureuse, rien à son accoutrement grotesque de pays stupidement et inconsidérément mondialisé.
Rien à rien.
Non ?
Bon je sais, il y en aussi qui nous disent que la troisième hypothèse n’est pas l’exclusion des deux premières mais leur conjugaison : là haut, ils comprennent tout et ils s’en cognent.
Evidemment si on va par là …